mercredi 12 septembre 2012

Le sens de la vie et de la naissance

Je suis de retour en force chez les cinéphiles avec deux écoutes qui, de façons extrêmement différentes, abordent un peu le même sujet. Puis, chose drôle, Cousin a déjà regardé ces deux films et il en parle sur le même post. Voyons si j'en pense la même chose que lui...

Monty Python's: The Meaning of Life (1983)

Je cite Cousin: «Avec leur Meaning of Life, ils m'avaient doublement déçu en ayant des idées farfelues très intéressantes mais qui les traitent d'une manière que je ne trouve pas intéressante.»

Alors moi, je n'ai pas du tout perçu le film de cette façon. S'il est vrai qu'il y a quelques scènes de trop, il y en avait d'autres qui étaient totalement hilarantes et qui ont généré des fous rires dans mon salon. Le film aborde, sous la forme de sketches, différents sujets pour expliquer le sens de la vie. La naissance, la mort, le sexe sont tous des sujets qui sont abordés de façon totalement délirante, chargé d'humour burlesque, parfois (souvent) vulgaire. 

(Je crois savoir pourquoi Cousin n'a pas aimé: il n'aime pas ce type d'humour que l'on retrouve notamment dans le film Brazil.

Babies (2010)

Je cite Cousin: «Je m'attendais à ce que l'analyse soit plus poussée et que l'on compare les différences culturelles et psychologiques avec une analyse bien faite, mais finalement, ce n'est qu'une série de vidéos des quatre bébés.»

En fait, moi c'est ce côté que j'ai aimé. En s'abstenant de tout commentaire, le réalisateur réussit à nous faire pénétrer dans le monde simple des bébés. Ainsi, il nous fait vivre les différences entre la réalité de chacun d'entre eux. Pendant que Hattie est à une séance de stimulation parent-bébé, Ponijao joue nu dans la terre avec des cailloux, Bayar est attaché à son lit et tente d'attraper un objet alors que ses parents s'affairent à l'extérieur, puis Mari est en sortie au parc avec sa maman. On nous présente les différences que vivent au quotidien ces quatre personnes qui n'ont finalement que pour différence l'endroit où elles sont nées. J'ai vraiment adoré l'expérience! Et on finit par s'attacher à ces petits êtres. Merci au réalisateur d'avoir ajouté des photos des enfants 2 ou 3 ans plus tard pendant le générique. (Je reprendrais bien le même concept, les mêmes enfants pour le film Teenagers dans une dizaine d'années...)

Enfin, pour terminer, je partage avec vous ce petit court-métrage très créatif qui évoque l'effervescence de la vie moderne d'une façon sympathique et originale, appuyé par une bande sonore exquise.


Jeu par Georges Schwizgebel, Office national du film du Canada

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