vendredi 24 décembre 2010

The Notorius Bettie Page

Ahhh Bettie !!!! La pin-up des pin-up !! Personnellement, je suis une fan. Je la trouve belle et sexy (évidemment) mais je trouve également qu'elle a un petit quelque chose de plus qui la rend vraiment HOT. Mais en même temps, qu'est-ce que je connais de cette femme à part ses photos ? Pas grand chose. Je sais qu'elle a osé des trucs absolument impensable à cette époque. Je sais également que son look a grandement influencé la sous-culture américaine et est, toujours de nos jours, énormément copié. Mais que se cache-t-il derrière ce beau sourire? C'est donc cette curiosité qui m'a menée à l'écoute du film The Notorius Bettie Page.


Ce que je pense du film ? On y a pas réinventé la roue, certes. Il s'agit d'un film tout ce qu'il y a de plus ordinaire. Par contre, ce qui m'a poussé à écouter ce film est non pas la recherche d'une expérience cinématographique à tout casser mais bien l'envie de mieux connaitre une personnalité. Et à ce niveau, je suis vraiment satisfaite. Bien que certains aspects de sa vie soient traités rapidement, ce film permet de découvrir la personne derrière le personnage. Ainsi, on réalise que la petite Bettie est en fait une jeune femme naïve, influençable, fragile et... catholique. Je ne vous en dis pas plus, mais je vous suggère fortement le film si vous avez envie de mieux connaitre la célèbre Bettie Page.

dimanche 19 décembre 2010

19 decembre 2


Dinner for Schmucks (8 lettres, 1 voyelle)

La seule raison que j'avais d'écouter ce film était que c'étais un remake américain d'un des films que j'ai le plus écouté dans ma vie, Le Diner de Cons, et que ma curiosité étais plus forte que ma raison.

Mes préjugés étaient que ça allais être pas un bon film. Et alors? Ces préjugés étaient fondés à 100%. Un remake américain ordinaire et typique. Je suis comme un peu frustré car je viens de perdre 2 heures de ma vie parce que je voulais voir jusqu'au bout. C'est rare que je vis ça...mais là, je m'installe avec une bière, je prend ça relax en me disant qu'à la limites ça allais être écoutable et qu'il y allait avoir quelques bonnes passes...mais non, je viens de scrapper mon trip de ma journée de congé avec cette merde.

En plus, c'est interminable, persque 2 heures. Ça m'apprendra.

La seule chose que j'ai à ajouter c'est que dans la dernière demi-heure on voit finalement le diner contrairement à l'original et que le film est très différend de l'original, ce qui est un bon point je pense, mais qui a été mal exploité malheureusement ce qui donne un film à éviter. De grâce, ne perdez pas votre précieux temps à l'écoute de ce film.

Les 4 derniers films que j'ai vu n'ont pas été très intéressants, je dois être dans une mauvaise passe cinématographique.

19 decembre

Suite des écoutes de Richard Linklater et un essai nouveau réalisateur.


1. Nouveau réalisateur: Luis Bunuel. Film: Viridiana

J'ai essayé ce réalisateur car les critiques de médiafilm l'ont mentionné comme étant un des grands. Alors je me lance dans Viridiana, un de ses grands film.

Le film est bien réalisé, le scénario intéressant, les acteurs superbes. Au fait, tout y est bien fait. Le film est une bonne oeuvre. Pour ce qui est de mon appréciation personnelle, j'ai apprécié, mais ça ne m'a pas enchanté non plus. Ça se voit que c'est du cinéma de qualité, mais en même temps il me manque "dequoi" pour que je puisse dire que j'ai adoré. Je crois que rendu là, c'est une question de gout et non de qualité de cinéma.

J'ai voulu me rendre plus loin et j'ai commencé un autre de ses films, Le Charme Discret de la Bourgeoisie, et malgré que je n'ai pas détesté le début, je me rend compte que ses films comportent un aspect que je trouve "plate", alors je n'irai pas plus loin ici.


2. Richard Linklater: Bad News Bears

Il me reste 4 films à écouter de lui, et j'ai comme gardé les moins intéressants pour la fin. Le seront-il vraiment?

Pour Bad News Bears, oui, il est moins intéressant. Au début, j'ai tout de suite adoré le personnage principal, un coup de coeur. Mais quand je me suis rendu compte que le film était une histoire de jeunes joueurs de baseball démotivés avec un entraineur moche mais qui décide de se prendre en main et faire de son équipe une gagnante, j'ai eu de la difficulté. À mesure que le film avançait, je me demandais "ça va tu être vraiment ce genre de film ou bien un manné il va arriver une tournure inattendue?". Finalement, rien d'innatendu.

Un film assez typique pour Richard, je suis quelque peu déçu. Mais dans son genre, ce film doit être ce qu'il se fait de mieux car c'est quand même écoutable. Si le genre vous intéresse, un incontournable.

Ah, je viens de lire que c'est un remake d'un film de 1976.


3. Richard Linklater: Me and Orson Welles

Pour ce film aussi, moins intéressant. J'ai toujours eu un peu peur des films qui se passent dans les années anciennes (celui-ci étant 1937) car c'est souvent plus ordinaire je trouve. Et bien ce film confirme ma peur. Certe, le film est bien fait, l'histoire est bien racontée, vous savez, Richard est un bon réalisateur donc il ne fera jamais de "navets" proprement dit. Mais ça reste que c'est une histoire un peu banale; rien de spécial à ce film. Il y a des films qui se contentent de tout simplement bien raconter une histoire, sans rien amener de plus. Il va dans cette catégorie. Si vous êtes vraiment touché par l'histoire, vous allez adorer, mais si comme moi ça vous laisse assez indifférend, vous pouvez passer.

Bon. Il me reste 2 films à écouter pour finir ce trip Richard Linklater: Suburbia et The Newton Boys (un autre film dans le passé!...). La prochaine fois je reviens avec eux.

samedi 4 décembre 2010

Philosophie et Bad trip


1. Philosophie: Waking Life de Richard Linklater

Je le connais pour ses films hauts en philosophie: en voici l'apogée. Waking Life reprend le style de "A Scanner Darkly", c'est à dire du dessin par dessus du filmage réel. Mais cette fois ci, le film est hallucinant: il décrit un rêve. L'imagerie nous donne l'impression tout le long d'être dans un rêve car le tout y est instable changeant, comme ça se passe en rêve. Ici aussi on a à faire à un film qui rappelle Slacker ou les 2 "Before": on se promène de scène en scène mais tout en ayant un but final: se réveiller du rêve. Mais pour ce film, le concept colle totalement car c'est exactement ainsi que se déroule nos rêve souvent: une suite de scènes plus ou moins liées entre elles. Quasiment un trip de champignon magique. Les discussions sont fondamentalement philosophiques, c'est pratiquement un traité.

Pour résumer, tout Richard Linklater est condensé en ce film. Donc, à voir impérativement si on admire ce réalisateur! Il y a même une surprise très agréable à quelque part dans le film, mais étant donné que ce n'est pas un punch, je vais le partager: on y voit un manné notre couple de Before Sunrise tout bonnement ensemble dans une chambre en train de discuter. Étant donné que le film se situe entre le 1 et le 2, ça ne peux pas être suite au 2. Soit ils sont là pour nous rassurer qu'ils se sont bel et bien retrouvé 6 mois plus tard comme prévu à la fin du 1, mais sans que le réalisateur ne sache qu'il ferait un 2. Ou bien il a simplement réunis les acteurs de nouveau comme clin d'oeil au premier. Bref, j'ai bien aimé ça!


2. Bad Trip: Death at a Funeral

Ce titre fait référence à se qui se passe dans le film: tout qu'un bad trip pour toute la gang des personnages principaux! Mais le film est très bon, exactement le genre de comédie qu'il fait du bien de regarder de temps en temps mais qui est plutot rare. Ça se passe pendant des funérailles et laissez moi vous dire que le scénario réussi à nous garder en haleine tout le long. Genre de comédie/suspence. C'est une comédie Britannique alors l'humour y est différend de ce qu'on est habitué. Mais attention, les américains se sont tapés un remake en 2010 que je n'ai pas vu et que je ne veux pas voir non plus.

Alors si ça vous intéresse, vous devez voir celui de 2007, du réalisateur Frank Oz.
J'espère que ça va vous intéresser, car c'est un bon film très agéable à regarder.

mercredi 1 décembre 2010

Les amours imaginaires: la confirmation d'un talent


Avec son premier film J'ai tué ma mère, Xavier Dolan a attiré beaucoup d'attention car, en effet, pour un premier film c'était plutôt réussi. Alors, il est normal que tout le monde (enfin...) se soit posé la question: est-ce la chance du débutant ou as-t-il un réel talent ?

J'ai donc écouté son deuxième film Les amours imaginaires dans cet état d'esprit. Ce que je peux en dire c'est que je pense que ce jeune homme à un réel talent ! Certes, ce film n'est pas un chef d'oeuvre, par contre, il est très bon dans le style, et je dois dire qu'il n'aborde pas un style facile. Il y a dans ce film beaucoup de non-dit, de jeux sentimentaux et d'éléments que le spectateur doit déduire. Donc il s'agit d'un terrain glissant où beaucoup de réalisateur se sont cassé la gueule dans le passé. Xavier lui a réussi le pari avec brio. Et on en ressort avec la certitude d'avoir tout compris, ce qui est aussi très rare pour ce style. De plus, j'ai beaucoup aimé la façon dont est soulignée le style vestimentaire des personnages, la musique et la beauté.

** Par contre, si je peux me permettre un commentaire personnel, le petit blond frisé qui fait craquer tout le monde, je le trouve vraiment pas sexy !!! Beurk, pas mon genre du tout. Mais bon, tout les goûts sont dans la nature.

mercredi 24 novembre 2010

Les écoutes Richard Linklater se poursuivent


1. Slacker

Son premier film long métrage. Je trouve qu'ici on a un bon étalement de son potentiel. Le film consiste en aucun but précis: la caméra se promène d'une personne à l'autre, faisant comme se laisser porter par le gré du hasard. Donc on voit pleins de scène de la vie de personnes et les liens qui les on unies. Vraiment fascinant et déroutant comme écoute. On est tellement habitué qu'il y ait "un but" au film que ça m'a fait drôle tout en appréciant ce déroutement! Il y a une forte tendance philosophique qui règne (typique du réalisateur), alors ce n'est pas juste des scènes de vies sans intérets; de bonne discussions y prennent part. Ça me rappelle un peu le concept des deux films "before", c'est juste que c'est du monde différent au lieu des même tout le long.

Donc oui, un bon film de sa part. Je trouve que c'est à voir pour un cinéphile, tout simplement. Mais ya une grosse majorité de monde "normal" qui s'emmerderais intense à écouter ça, alors attention avec qui vous vous lancez!


2. Dazed and Confused

Ici, on est dans l'ambiance ado. Mais la bonne ambiance ado, pas celle qu'on retrouve dans certaines comédies américaines. Non; je parle de celle qui nous rappelle ces soirées et nuits à tripper dehors à se promener et rencontrer pleins de monde, en ne sachant pas trop ce qui va arriver. Ce film a réussi à aller chercher cette ambiance de nostalgie qui me manque parfois de ce temps révolu. Mais ce n'est pas juste ça, il y a aussi une histoire de fond qui implique plusieurs aspect de la psychologie de la vie ado.

Il n'est peu être pas dans mon top 5 Richard Linklater, mais définitivement un bon film réussi.


3. A Scanner Darkly

J'ai tout de suite aimé l'idée: le film est entièrement tourné de manière normale, auquel on a ensuite rajouté de l'animation par dessus ce qui donne un genre animé/réel; je ne sais pas trop comment appeler cela. Alors ça commence bien.

Le film est basé sur un livre de Philip K Dick, qui a entre autre aussi inspiré les films "Blade Runner", "Total Recall" et "Minority Report", 3 films que j'aime beaucoup. Malgré que tout est là pour me plaire, ce film est celui que j'ai le moins apprécié à date de ce réalisateur. Ça ne veux pas dire mauvais, loin de là. Je n'y ai juste pas vécu autant de bonheur que dans ses autres films. Pourtant, j'aime l'histoire et le dénouement. Je crois que c'est en général, il y plane une certaine longueur difficile à définir. Mais ce n'est pas flagrant, juste une subtilité.

Bref, ça reste un film très intéressant dans l'ensemble. Ma critique ne devrait pas vous stopper si le film vous intéresse. Je vais lui donner une deuxième écoute pour être bien sur de mes impressions; car c'est peu être dû au fait que je n'ai pas tout compris l'histoire du premier coup et que je suis aller lire le résumé de l'histoire sur Wikipedia afin de voir si j'avais bien compris qui a pu biaiser ma vision.

samedi 20 novembre 2010

Avatar: critiquable

J'ai vu le si tant populaire film Avatar.

Pour les non intitiés, il s'agit de l'histoire d'une colonie d'être humain qui ont envahi une lointaine planète habitée par un peuple indigène qui vit en harmonie avec la nature. Le but de l'invasion: receuillir des métaux précieux qui proviennent de la terre afin de faire beaucoup de $$$$$.

Ce que j'en pense ? Premièrement, je ne comprends pas pourquoi ce film a obtenu un tel succès. Ok, c'est vrai que le graphisme est hallucinant et qu'on y retrouve des détails très intéressants. L'idée de décrire un monde « nouveau » où tout est différent du nôtre laisse place à beaucoup d'imagination et de créativité, et à ce niveau, on est bien servi. Par contre, l'aspect que je trouve critiquable concerne la vision étroite de l'évolution de l'homme. L'histoire du film se passe en 2150 (environ) et si ce que démontre ce film est vrai, l'homme aura évolué en misant seulement sur la technologie et les intérêts de l'humanité demeurent financier. Or, nous somme en ce moment à un point crucial de notre histoire où nous nous rendons justement compte que la technologie n'a pas que du bon, qu'elle peut également être nocive pour la santé de l'homme ainsi que pour celle de la nature. S'ajoute à cela quelques détails agaçants: les vêtement sont exactement pareil à aujourd'hui, or, depuis toujours la mode vestimentaire a évolué... les jeans - t shirt auront fort probablement plus la cote en 2150... La femme qui fume la cigarette dans un labo... c'est déjà dépassé aujourd'hui alors en 2150 ce ne sera sans doute qu'un lointain souvenir... (en tk, j'espère).

Puis, finalement, en ce qui concerne l'histoire du film: typiquement hollywoodien, on a rien inventé de ce côté non plus: une histoire d'amour, des gentils, des méchants, 2 ou 3 morts qui fonts de la peine, la vengeance et la victoire - bref aucune surprise, fin prévisible dès le début. Ceci dit, je n'ai pas haïs le film, je l'ai juste trouvé assez ordinaire, surtout compte tenu de son succès commercial.

mardi 16 novembre 2010

Soirée d'horreur SPASM 2010

Une fois de plus j'ai eu la chance de participer à la Grande soirée d'horreur du festival SPASM le 30 octobre dernier à Montréal. Et encore une fois j'ai passé une EXCELLENTE soirée. Dans une ambiance du tonnerre on a eu droit à une brochette impressionnante de courts métrages d'horreur de tout les styles, du gore au comique en passant par le stressant. Parlant gore, voici un des films qui y a été présenté. Apparament, on y rend hommage aux films d'horreur japonais - c'est juteux, dégueux et vraiment trash. Cœurs sensibles s'abstenir !
Lance et compte... pas vraiment !

Cousine a enfin vu Inception

Oui, oui ! Le film que je dis avoir hâte de voir depuis des mois !! Et savez-vous quoi... il n'a malheureusement pas été à la hauteur de mes attentes. Je ne peux pas dire que je l'ai trouvé plate, au contraire, c'était bon, mais pas absolument génial comme ce que je pensais. Pourquoi ? Je ne sais pas trop, on dirait que j'ai trouvé qu'il y avait trop de crémage pour une histoire, somme toute, assez ordinaire. Par contre, Cousin et Cousine G ont pour leur par beaucoup apprécié.

Ceci dit, le film n'a absolument rien de mauvais, je n'ai juste pas embarqué à 100% dans cette histoire rocambolesque et j'ai préféré de loin le magnifique Shutter Island.

lundi 15 novembre 2010

In July: sympathique

Je ne saurais qualifier autrement ce long-métrage allemand: s'il a de quoi faire sourire et bien divertir, il n'a cependant rien pour épater. Parfois on rit, parfois on soupire, et à la fin on a tout de même parcouru un bout de chemin — dans tous les sens du terme.

C'est sous la forme d'un road trip à travers l'Allemagne et l'Europe de l'Est qu'un jeune homme, parti rejoindre (ce qu'il pense être) la femme de sa vie, découvre son véritable amour sur un chemin qui frôle par moments l'absurdité et le rocambolesque purs. Abstraction faite de la forme, le fond du long-métrage explore quant à lui (car il ne les explique pas) l'amour rêvé et l'amour vécu, de même que l'ironie du hasard.

Le scénario est somme toute assez banal, les péripéties parfois tirées par les cheveux, et quelques personnages à la limite de la caricature finissent par exaspérer. Mais il reste que les deux acteurs principaux se débrouillent bien et qu'à la fin, on croit à leur histoire et aux incroyables coïncidences qui se rejoignent dans une finale, je l'avoue, un peu surprenante.

Ce genre de dénouement où tout s'explique est d'ailleurs chose récurrente chez le réalisateur Fatih Akin, qui nous a aussi donné Head On (Gegen die Wand) et le troublant The Edge of Heaven (Auf der anderen Seite). Certains réalisateurs aiment ce croisement des chemins: pensons à Alejandro González Iñárritu et sa trilogie Amores Perros, 21 Grams et Babel. Soit on aime, soit on n'aime pas.

lundi 8 novembre 2010

La Corée du Nord sous un nouvel angle

Children of the Secret State, documentaire, 2000.
Les secrets du pays le plus fermé du monde ne sont définitivement pas facile à percer. Mais avec un peu de volonté, on réussi tout de même à obtenir des parcelles de vérité car il existe dans les bibliothèque ou sur le web certains témoignages de la dure réalité de ce pays. C'est ce que nous offre le documentaire Children of the Secret State que l'on peut écouter gratuitement en ligne. Grâce à un courageux volontaire qui risque sa vie afin de rapporter des images prise à l'aide d'une caméra cachée, on apprend des horreur insoupçonnées sur le sort de certains enfants abandonnés ou orphelins. Le documentaire nous apprend également certains faits des plus choquants. Incroyable tout de même que tout cela se passe en ce moment, sous notre nez, et que si peu de gens soient au courant. À voir si le sujet vous interpelle.

jeudi 4 novembre 2010

Enfin, 2 écoutes dues depuis longtemps + Update defi Richard Linklater


1. Défi Richard Linklater: The School of Rock

Alors, a-t-il encore fait un bon film? ...Oui, chapeau! Que dire à part ça. Une réussite totale. Moi qui ai jamais vraiment aimé Jack Black, voilà maintenant que je le hisse dans mon top 10 des meilleures performances d'acteur que j'ai vu. À lui seul, il envoûte le film et crée une atmosphère inattendue et fascinante. Et le film lui-même est vraiment surprenant, je ne m'attendais pas du tout à ça comme idée de film. Il y a une telle passion dans ce film, ça en est inspirant à la fin.

Franchement, ce Richard Linklater est sérieusement en train de se hisser une place inattendue dans mon palmarès réalisateurs; il se rapproche dangereusement du top. Moi qui ai tant écouté Before Sunrise et Sunset, je n'aurais jamais cru que ce réalisateur me réserverait des surprises si intéressantes. Tout ça grâce à Cousine qui m'avait conseillé Before Sunrise. Merci encore à toi ma complice cinématographique!


2. Scott Pilgrim VS The World

Ce film m'intriguais parce qu'il semble être fait pour les joueurs de jeux vidéos. Alors bien sûr je lui donne une écoute. Alors ma blonde et moi se lançons.

Alors ce film est un mélange d'originalité et de typisme. L'histoire en elle même est aussi ce mélange. Je ne sait pas trop comment expliquer ça: c'est original dans sa manière d'être fait, mais en fin de compte on ne sent pas ce film si "bon" que ça. Ya un aspect ado je crois qui prend trop de place. Mais ça reste intéressant dans l'ensemble, on a pas à faire à un film "ordinaire" ici. Je dois dire que je n'ai jamais lu les bandes dessinées de ça, alors peut-être que ce film est parfait pour un fan.

Je dirais tout simplement que c'est à voir si on a une curiosité pour ce film et surtout si on aime les aspects visuels d'un film, on ne peux pas regretter c'est certain. Mais si ça vous ne interpelle pas du tout, c'est contournable.


3. Inception

Le film que j'avais le plus hâte de voir depuis un bon bout.

Je crois pouvoir dire que pour une fois, les américains se sont donnés à souhait et prouvent ici qu'ils sont capable de grandes choses: ce film frise le Chef d'oeuvre.

J'ai vécu une grande expérience cinématographique pendant ces 2h30 qui passent sans qu'on s'en aperçoive. Un film qui se tient debout malgré toute la complexité du scénario et qui nous donne des explications satisfaisantes tout au long du film; on a pas à attendre "la fin" pour "tout comprendre d'un coup". Tout au long du film, on nous embarque dans une histoire complexe et fascinante qui se révèle à nous à mesure, ne manquant jamais d'inspiration car justement, tout se tient debout. Je crois que c'est ainsi qu'on peut définir une "oeuvre".

Je dois dire que je suis impressionné. J'ai déjà hâte de le réécouter.

Attention: soyez attentif, ce film ma demandé beaucoup de pause, de rewind, pour bien saisir. La version originale anglaise n'est pas de tout repos, si bien que j'ai mis les sous-titres pour ne rien manquer et ça en a valu la peine. Assurez-vous d'être tranquille et de ne pas avoir plein de choses en têtes. Un film qui vaut la peine qu'on prenne le temps de l'écouter comme il faut.

Alors chers cinéphiles, ne manquez pas ça. Un véritable "incontournable".

mercredi 3 novembre 2010

2 série de films terminées et non-prévues



1. Les Die-Hard: 1 à 4

Cette série est la définition du cinéma d'action américain: un héros (Bruce Willis) qui sauve le pays contre des terroristres qui menacent la paix américaine. Et ce, dans chaque film; seul le sujet de la menace change.

Mais fait surprenant, c'est écoutable dans son genre je trouve. Ça s'améliore d'un film à l'autre, chose rare dans une série de films. Bruce Willis est évidemment l'acteur tout craché pour ces films. Je crois avoir un faible pour le 2, si quelqu’un se demande.

C'est ça, en gros ça s'écoute bien. J'ai même admiré le début du 3, dans lequel, contre toute attente, l'action débute brutalement seulement 2 minutes après le début du film! Exactement ce qu'on souhaite quand on écoute un film d'action!

Donc un incontournable pour quiconque aime les films d'action américains.




























































2. The whole nine yard & The whole ten yard

Encore du Bruce Willis ici, drôle d'adon.

J'ai décidé d'écouter ça parce que je travaillais dans un club vidéo voilà 10 ans, et le premier de ces films jouait souvent et je l'écoutais par bouts. J'ai donc décidé de le voir au complet et de voir la suite.

Comment dire, ça s'écoute, mais juste sur la limite. C'est probablement Bruce qui sauve les films. C’est l’histoire d’un dentiste (qui reste au Québec!) qui voit sa vie chamboulée lorsqu’un tueur à gages américain (Bruce) décide de venir s’installer à côté de chez lui pour avoir la paix et être oublié. Mais évidemment, quand le dentiste le reconnaît…

Ça fait « le gros américain hot » qui emménage à côté du « petit québécois fifon ». Les américains ont parfois cette super prétention de se considérer les plus hot que tout le monde et ce film en est le parfait exemple. Mais bon, le film reste « sympa » si on peut dire, faque j’ai écouté les deux!

Mais pour dire vrai, je ne recommande pas vraiment.

lundi 25 octobre 2010

Mises à jour de 2 défis réalisateurs


1. Richard Linklater: Tape

Ce réalisateur commence à me faire comme Vincenzo Natali: toujours surpris de voir que c'est encore un bon film. En fait, de très bon films. Et je dirais même que cette dernière écoute se compare au Dîner de con en tant que qualité d'écriture, de "setting" du film, de performance d'acteur et du fait qu'il provient d'une pièce de théatre.

Donc je ne vous en dirai pas plus ici, à part une chose: une écoute à voir absolument, un incontournable pour tout cinéphile. C'est quoi? Un genre de suspence psychologique/philosophique totalement réussi.

Extrait d'une critique que j'ai pris sur wikipedia: "...praised the cast for giving "the most psychologically acute performances of their film careers"". Je suis d'accord. Et j'ai vu Uma Thurman comme je ne l'avait jamais vu. J'ai compris maintenant pourquoi elle est une bonne actrice.

Ben oui, j'ai été fortement impressionné par ce film.


2. Hayao Miyazaki: Ponyo

J'ai encore été surpris ici aussi: encore du fantastique bien mélangé avec la réalité, une histoire intéressante et imprévisible, et bien loin de "Walt Disney". Ça fait encore du bien d'écouter un de ses film; il a ce don pour créer de l'original et utiliser son imagination de la bonne manière. Et il semble continuer avec l'âge: ce film est de 2008, son dernier à date et il est toujours empreint de magie. Encore plus fascinant, adultes et enfants y trouvent leur compte. Je dois dire que pour ma part, ses films sont comme une absolution: étant donné que j'aime l'imaginaire fantastique mais que 95% de ce que les américains sortent me tape sur les nerfs, je trouve refuge dans ce réalisateur qui me montre qu'il est possible de faire du merveilleux fantastique intelligent.

Alors n'hésitez pas, Ponyo est encore une réussite de la part de ce fameux Hayao.

samedi 16 octobre 2010

Le mois Netflix

Il y a ce nouvel icone qui apparait dans mon PS3 qui s'appelle Netflix et qui me donne un mois gratuit pour l'essayer sans restrictions. Après quelques recherches sur la chose pour en savoir plus et pour être sur, je me lance dans ce mois gratuit. Je ne l'ai pas regretté du tout! Surtout à cause de la section documentaires qui recelle de films intéressants.

Netflix c'est comme un club vidéo en ligne qui nous permet de visionner n'importequel film de leur banque à volonté pour 7.99 par mois. Sérieux, c'est vraiment pas cher quand on pense qu'aller au club vidéo coute 5$ par film et il faut en plus l'écouter "tu suite" car il faut le ramener le lendemain. Avec netflix, tu peux en regarder 50 dans le mois si tu veux, tu peux recommencer ou tu étais rendu, ça load sans problème, ya aucun "bug" parce que ça a pas assez loadé. Vraiment je suis très surpris de ça. Le seul désavantage est que c'est tout en anglais (pour moi pas de problème, mais pour beaucoup de monde oui) et que ya pas de nouveautés aussi récentes que dans un club vidéo. Mais moi je m'en fou car ce qui m'intéresse c'est la section documentaire qui recelle de plein de trésors. J'en ai écouté plusieurs à date et je vais vous en parler.


1. The Amish: a people of preservation

Un bon documentaire à la réalisation sans fla fla qui m'a enfin éclairé sur ces gens qui vivent dans le passé, et ce au présent et dans le futur (en voulant dire qu'ils n'ont pas l'intention de changer). Ils refusent de s'embarquer dans la frénésie qu'apporte les technologie de performance et d'efficacité. Ils vivent donc comme à l'ancien temps, surtout pas d'électricité, en prenant le temps de bien faire les choses. Ils peuvent accepter une technologie plus récente s'ils en ont vraiment besoin, par exemple un pelle mécanique, mais vraiment sous toutes réserves et très exceptionnellement. J'aime cette manière de penser car je crois qu'elle est vraie et qu'elle aide à un meilleur épanouissement humain. Mais pour ma part, maintenant que j'ai gouté à l'internet, l'électricité, les lectuers MP3, je ne peux plus m'en passer. Je ne serais donc jamais un Amish, malgré que je les admires.


2. Beer Wars

Un documentaire sur la guerre que des géants comme Budweiser (faut pas oublier, c'est la "king of beers") portent sur les petite brasseries. Cette guerre se situe beaucoup au niveau des places dans les épiceries, car les géants s'achète des places clés et en grande quantités. Si vous allez au supermarché, vous remarquerez qu'il y a parfois 4 rangées de large de budweiser et que la micro brasserie est au bout, au fond, loin des têtes d'affiches. Tout ça c'est bien calculé pour que vous ayez l'impression que la "king" des bières est la meilleure. Les géants achètent aussi les petits, de sorte qu'ils ne nuisent plus; incapables de se contenter, les géants veulent la moindre part de marché sans laisser un peut de place aux petits. Le capitalisme à son apogée. Le documentaire est plaisant à écouter, on voit bien la difficulté des petits à survivre dans cette jungle de bière. Faut pas oublier qu'Unibroue a été acheté par Sleenman, puis pas Sapporo, sincèrement une des pire bière que j'ai pris dans ma vie; fallais bien qu'ils achètent Unibroue, car Sapporo c'est de la bouette.


3. This film is not yet rated

Une investigation sur le MPAA (Motion Picture Association of America film rating system) et leur manière de faire. Bizarrement, il est impossible de savoir qui sont les gens qui s'occupent de classer les films, cette information étant cachée par l'association. Alors un gars engage une détective privée pour venir à bout d'en savoir plus sur cette mystérieuse association. Beaucoup de réalisateurs ont été déçus par leur jugement, car un film par exemple qui a un classement NC-17 (NC-17- No Children Under 17 Admitted) aura une très mauvaise exposure dans les médias. Souvent pour des choses pas très graves. Il y a aussi des inconsistances comme des films classés G (général) mais qui contiennent des scènes similaires à des films classés NC-17. Aussi, la violence n'est pas trop grave, alors que le sexe est extrêment grave. En france, c'est plutot le contraire, la violence est plus bannie que la sexualité. Encore des affaires louches à l'américaine. Un film à voir pour les cinéphiles.


4. The Corporation

Un film qui expose tout les aspect des grosses compagnies, du début au monopole. Un film extrêment intéressant sur "Les Géants" qui dirigent notre monde économique et même les Gouvernements. Vous savez à quoi vous attendre, je n'ai rien de plus à en dire.












5. College, Inc.

Étant donné que l'école publique américaine a peine à fournir, des entrepreuneurs voient ici une opportunitée en or pour faire du cash: compétitionner les universitées publiques en ouvrant les leurs au privé, dans un but purement lucratif. De la sollicitation douteuse, de la trop grande facilité à emprunter, des promesses de réussite, des dettes d'études frôlant le 60 000$, voilà l'école privée. Mais plusieurs en voit plutot de la qualité qu'on ne retrouve pas dans le public. Quoi en penser...c'est un choix rendu là. Mais de base, ça ne devrait pas être comme ça je pense. L'éducation, un sujet toujours pertinent.



6. I need that record!

Un documentaire sur le phénomène de la musique sur internet VS les petits magasins de musique. Vous savez, ces places conviviales ou il y a des affaires partout dans le magasin, des cd, des vinyles, des revues, des postes d'écoute, du neuf, de l'usagé, des fans qui discutent entre eux, bref une belle ambiance chérie par beaucoup de monde. Ces endroit sont en train de disparaitre étant donné les changement au niveau de la disponibilité de la musique sur internet. Pour acheter un CD en vrai, il ne reste maintenant que quelques gros comme Wal-Mart, Best Buy et autres du genre. Le film est beaucoup nostalgique du temps ou ces magasin étaits en grand nombre, c'était comme un lieu de rencontre des mélomanes et musiciens. Maintenant, tout le monde devant leur ordis pour découvrir de la nouvelle musique. Un autre portrait sur le phénomène du chacun pour soi qui envahis notre société.


7. Running with Arnold

Un documentaire sur la vie d'Arnold Schwarzenegger qui démontre comment il a pu passer d'un jeune garçons autralien au président de la californie. J'ai personnellement beaucoup aimé ce film car j'aime bien cet acteur mais j'en savait peu sur qui il est en vrai. J'ai découvert un côté de lui que je ne conaissait pas, et je dois dire que je le vois différemment maintenant. Il reste un bon acteur, mais d'un autre côté il a poussé assez fort son succès, surtout quand on le voit ben friendly avec Georges Bush. Un autre du genre "magouilleur" à l'égo démesuré. Mais au moins il a mérité son succès, il s'est vraiment donné pour en arriver là. C'est pas comme Georges Bush qui a hérité son succès de son père. À voir si l'homme vous intéresse.


8. Hunt for the supertwister

Un documentaire sur les super tornades qui détruisent tout sur leur passage. Je l'ai commencé pour ma fille car elle aime les tornades, mais elle s'emmerdais après un bout (c'est en englais) mais moi j'ai continé et j'ai bien aimé. On est bien ici au Canada, il n'y a pas de phénomène météorologique extrêmes comme ça. Eux, ils ont dont de la misère à vivre avec ça, ils ont de la difficulté à les détecter à temps pour évacuer les gens. Quand la nature se déchêne, ya rien à faire.



Autres documentaires à venir car je n'ai pas finis mon mois Netflix et je songe à le continuer...eille, à 7.99 pour un mois de films à volonté, quoi demander de plus? Même le playstation store, qui offre de louer des films, charge au moins 3.99 pour louer UN film. Vraiment, ce Netflix a tout pour plaire.

samedi 9 octobre 2010

Apocalypse la 2e guerre mondiale

Je viens de terminer l'écoute de la série française Apocalypse la 2e guerre mondiale. Je le suggère à quiconque s'intéresse à ce conflit car cette série documentaire nous offre un tout nouveau point de vue de cette guerre: celui de l'intérieur. Réalisé à 100% d'archives filmographiques, on effectue un voyage dans le temps au cœur d'un conflit qu'on est bien content de ne pas avoire vécu "live". En plus de couvrir tout les fronts, le film nous fait découvrir un paquet de petits détails que, personnellement, j'ignorais totalement. Ainsi, vous y trouverez les réponse à ces questions:

1- Quelle est la seconde ville la plus détruite lors du conflit, après Varsovie ?

2- Quel cinéaste a été engagé par l'armée américaine pour immortaliser les combats ?

3- Quel est le nom du chien d'Hitler ?

4- Pourquoi les Japonais étaient-ils des guerriers si redoutables ?

5- Quel sort ont fait subir les Russes aux prisonniers Allemands capturés qui ont défilé à Moscou ?

6- Quel type d'œuvre d'art les Japonais ont-ils choisi pour immortaliser la guerre ?

Toutes les réponses dans la section commentaires.

Vous pouvez également lire l'excellente critique de cousine Geneviève en cliquant sur ce lien.

jeudi 7 octobre 2010

Les Témoins

Les Témoins, 2007 de André Téchiné.

Voici le film que j'ai réussi à écouter au travers de mon emploi du temps plutôt chargé. Heureusement, il en valait le coup. --> Au début des années 80, un triangle (plutôt un trapèze) sentimental survient au cœur d'un groupe d'amis. Malheureusement, cet évènement coïncide avec les débuts de l'épidémie du sida, à l'époque ou cette maladie était méconnue, incitait à la paranoïa et dont l'issue était fatale.

J'ai beaucoup aimé le film. On y sent une ambiance pesante. Les personnages sont complexes, biens définis et très bien joués (Michel Blanc !!) Seulement un hic: on ne sent pas bien que ça se passe dans les années 80. Mis à part les prostituées qui on le look typique, le reste ne se démarque pas vraiment d'aujourd'hui. Ça a l'air con comme détail mais c'est important, surtout pour un film où la référence historique pèse tant (par rapport au sida).

The Tank Man: documentaire choc

Personne n'a oublié le massacre de la place Tiananmen, en 1989, lorsque des milliers d'étudiants chinois sont descendus dans les rues pour réclamer la fin de la corruption étatique et une démocratisation du régime. L'image de l'homme qui tient tête à la rangée de tanks, qui avaient pourtant fait couler leur lot de sang, a fait le tour du monde.

Que reste-t-il de cet élan d'espérance des années 90, de cet esprit de changement maintenant que la Chine est devenue une grande puissance économique? Le documentaire The Tank Man, réalisé par Anthony Thomas, fait le tour de la question en 90 minutes d'images impressionnantes — du moins pour les 10 minutes que j'ai visionnées jusqu'à maintenant, où l'on constate la frilosité des Chinois envers les caméras étrangères. Il n'y a pas que la Corée du Nord qui soit totalitaire...

Vous pouvez visionner le documentaire sur Youtube (il compte huit épisodes, dont le premier est publié ci-bas), ou alors sur le site de PBS, où vous aurez aussi des entrevues, des analyses et des compléments intéressants.

Un merci tout spécial à Jérémie, un ami se trouvant présentement à Pékin pour ses études, qui m'a fait découvrir ce documentaire.

lundi 27 septembre 2010

Films vu par Cousine & fin du blanc de mémoire

Les deux films que j'ai vu avant les vacances sont.... (roulement de tambour) 9 et The Road !!

9 (2009) animation de Shane Acker.

Il s'agit d'un (autre) film (d'animation) abordant le thème (sur-utilisé) de ce qui ressemble à la fin du monde (de l'humanité). --> Des petits bonhomme dont on ne comprends pas très bien la raison de leur présence (et qui sont nommés de 1 à 9) ont comme mission de sauver le monde. Comme vous l'aurez sans doute deviné, bien que j'ai trouvé intéressant le graphisme du film, je n'ai pas trouvé qu'il se démarquait de la masse. Scénario banal, issue prévisible et résultat ordinaire.



The Road, (2009) drame de John Hillcoat

Il s'agit encore d'un (autre) film abordant le thème (sur-utilisé) de ce qui ressemble à la fin du monde (de l'humanité). --> Tiré du livre portant le même nom, ce long métrage nous emmène dans un lieu où l'humanité (ce qu'il en reste) doit trouver les moyens de vivre dans un monde où le soleil ne perse plus les nuages, où la verdure n'est que triste grisaille et où l'argent ou autre richesse n'ont plus aucune valeur. Où la seule chose qui compte désormais est : la nourriture. Il en résulte un monde chaotique où un père tente de protéger son fils de la pire menace qui plane sur eux mis à part la faim: les hommes. Rendus fous par le manque, ils chassent le seul "gibier" restant à courir les bois: l'homme. J'ai beaucoup aimé le film, bien qu'il aborde un sujet sur-utilisé ces temps-ci, on y parle d'un élément peu développé: qu'adviendrait-il de l'homme dans une pareil situation. Bien qu'elle soit plutôt pessimiste, l'hypothèse proposée dans ce film me semble assez vraisemblable. À voir si le sujet vous intéresse !

The Descent (2005) horreur de Neil Marshall

Ça me tentais d'écouter un film d'horreur. On m'a suggéré celui-ci. --> Une gang de fille font un trip de spéléologie, mais finissent par se perdre. Dans le fin fond des grottes vie une sorte de bête humanoïde adapté à la vie dans ces lieux peu accueillant. Comme on peut l'imaginer, les bêtes sont guerre sympathique et la nourriture dans les profondeurs n'étant pas très abondante, elles ont faim, très faim. La rencontre de la gang de fille VS les bêtes affamées engendre donc un suspense horrifiant.
L'idée de départ est vraiment bonne. On retrouve également de bons moments de suspenses et des surprises intéressantes. Par contre, il y a dans ce film un je ne sais quoi qui nous laisse sur notre appétit. Peut-être est-ce la brutale introduction qui ne trouve pas vraiment de suite? Peut-être est-ce le mélange des style un peu agaçant? Ou encore, peut-être s'agit-il de la longue attente avant que débute l'action ? En tk, il en manque pour que ce soit vraiment bon, mais ça vaut tout de même une écoute.


Gasland (2010) documentaire de Josh Fox

Ce film aborde le très actuel sujet des gaz de schiste. --> Après avoir reçu une demande d'autorisation d'exploitation de ce gaz sur son terrain situé en Pennsylvanie, Josh Fox entreprend un voyage au cœur des États-Unis afin de découvrir quels ont été les impacts de l'exploitation gazière sur la population. Les résultats sont troublants, vraiment troublants: eau potable complètement contaminée (dans certains cas, qui prend feu en sortant du robinet), maladie, perte de la qualité de vie, perte de la valeur des terrain, etc... bref, à l'échelle de l'habitant et de l'environnement, cette industrie n'apporte pas grands avantages... et on se demande: mais comment on peut se calisser à ce point de la population et de l'environnement, c'en est déroutant !! À voir absolument si le sujet vous intéresse.


About Schmidt (2002) de Alexander Payne

J'ai revu pour la Xe fois ce merveilleux film de Alexander Payne. --> Jack Nickolson, au sommet de son art, entre dans le rôle de Warren Schmidt un néo-retraité du milieu des assurances. Le veilliard entreprend, grâce à une correspondance avec un enfant africain qu'il aide via un organisme quelconque, une réflexion sur sa vie. Ce récit doux-amer aborde les différents aspects de la vie: l'amour, les regrets, l'amitié, la liberté et j'en passe. Je pourrais vous en parler longuement mais je préfère que vous le regardiez si ce n'est déjà fait, car ce film est selon moi un des meilleurs films américain de la précédente décennie. À voir et à revoir !


The Hurt Locker (2008) drame de Kathryn Bigelow

Il s'agit (à ce que je sache) d'un des tout premiers films abordant la guerre (qui a toujours lieu.. enfin, c'est tout comme) en Irak. --> On se retrouve donc dans ce pays dévasté à suivre l'équipe qui a comme job de désamorcer des bombes. Et puisque les terroristes n'ont pas beaucoup de moyens, ils ont le plus souvent recourt à l'utilisation de bombes artisanales. Donc, comme on peut l'imaginer, notre démineur et son équipe ne chôment pas ! Là je vous entends d'ici dire: «Bon, bon, bon... encore les héros américains qui réussissent à désarmer les méchants terroristes arabes...» Et bien non, ce film, bien qu'il soit américain, a réussi le pari de ne pas tomber dans les clichés. Ainsi, les Irakiens ne sont pas dépeints comme des méchants arabes mais plutôt comme des êtres humains victimes d'un triste conflit et souffrant d'un problème de communication avec l'armée US. Et en ce qui concerne les terroristes poseurs de bombes: on ne les voit jamais... Il s'agit donc d'un très bon film qui trouve sa source dans la réflexion du principal démineur qui vit une remise en question ainsi que dans la description visuelle d'un conflit qui n'a pas vraiment de sens. Cousine vous suggère de voir ce film au moins une fois !




mardi 21 septembre 2010

Gasland: sujet chaud

Avec toute la controverse que le sujet des gaz de Schiste soulève, voici un film qui s'en vient prochainement chez nous et qui, sans doute, ajoutera un peu de "gaz" au feu.

vendredi 17 septembre 2010

12 films


1. Babies

Un documentaire sans paroles, juste des images, qui montre l'évolution de 4 bébés de nationalités différentes. Je m'attendais à ce que l'analyse soit plus poussée et que l'on compare les différences culturelles et psychologique avec une analyse bien faite, mais finalement, ce n'est qu'une série de vidéos des 4 bébés. Par contre, le choix a été bien fait je trouve, c'est vraiment plaisant à écouter et il va sans dire qu'on rit au moins une fois garanti! C'est vraiment cute et même si le film aurait pu être plus pour une idée si rare, le tout reste à voir et très agréable.






2. Boxing Helena

Je ne me souviens plus du tout d'où mon idée d'écouter ce film provient, mais je ne l'ai pas regretté! Pour moi, ça a été une expérience cinématographique assez spéciale. J'explique: l'acteur principal est Julian Sands, qui a marqué ma vie avec les deux films Warlock et je n'avait jamais eu l'occasion de réécouter un film avec lui comme acteur principal. Donc je trouvais ça le fun. Puis, le film au début me semblais un peu du genre érotico-typique, genre de film que l'on peut retrouver tard le soir à la télé et dont le jeu d'acteur laisse à désirer. J'étais comme déçu de Julian, je le trouvais mauvais. Mais je me suis rendu compte (je crois) que son rôle était voulu ainsi car plus loin le film devient vraiment différend de ce qu'on peut s'en attendre au début et c'est là que j'ai compris pourquoi je l'avait mis dans ma liste de film à écouter: dequoi de fucké arrive plus tard. Finalement, j'ai bien apprécié mon écoute: le film a un drôle de style genre bleu nuit, mais l'idée est assez originale pour le genre, en faisant un genre d'hybride. À voir pour le cinéphile aventureux et curieux.




3. Crash (1996)

Un film que j'ai écouté parce qu'il est très controversé: c'est l'histoire d'une gang de monde qui sont sexuellement excités par les accidents automobiles. Vous pouvez donc imaginer le genre de film que ça peut donner: sexe et violence. Mais ce n'est pas traité à l'américaine typique, ça a un style plus répertoire; il y a dequoi de plus que la normale, mais en gros, je n'ai pas vraiment aimé, j'avais hâte qu'il finisse. L'idée m'a motivé à le voir jusqu'à la fin, mais le tout ne m'a pas beaucoup marqué. Je crois que je n'ai pas aimé la manière dont ça a été traité, pas assez clair et manque de but au film. Je n'aime pas beaucoup le style à David Cronenberg; un autre film de lui est sur ma liste, Vidéodrome, critiqué plus bas.




4. Helen

Je me suis intéressé à ce film car il parle de dépression, un sujet qui me touche et m'intrigue. Le film parle d'une femme musicienne qui sombre dans une réelle dépression. J'ai aimé le film dans le sens ou il dépeint bien une grande phase dépressive avec tout ce qui vient avec. Sans plus par contre. Vu que le sujet m'intéressait, j'ai apprécié cette écoute, mais si le sujet ne vous enchante pas, vous ne ratez rien de spécial. Il y a de ses films qui semble êtres fait juste pour le sujet que ça traite, sans y amener rien de "spécial"; en voilà un.






5. Panique au village

Un film qui a attiré mon intéret en cherchant un nouveau film à écouter avec ma fille. Et bien, voilà une écoute intéressante jusqu'au bout! C'est un film fait au "stop-motion", simplement avec des bonhommes jouets de tout les jours! Ce n'est pas à l'ordi, c'est tout des décors fabriqués. Vraiment, dequoi qu'on ne voit pas souvent! Et finalement, le résultat est super: une histoire dynamique et absurde, qui ne se prend pas au sérieux du tout et dont l'écoute ne peux qu'être agréable et satisfaisante. J'ai rarement vu un scénario basé sur l'absurde, on est à l'opposé des clichés ici. Inventif et le fun, j'ai adoré. Une deuxième écoute s'impose. À voir, que dire d'autre! En plus, autre qualité: parfait pour avec les enfants, aucune violence exagérée et aucune référence sexuelle. Une réussite qui prouve que l'imagination peut se priver des ces choses et tout de même accomplir son oeuvre. Rajout inspiré par ma blonde: elle amène un point qui résume parfaitement le film auquel je n'avait pas pensé: ce film représente parfaitement ce qui arrive lorsque des enfants se mettent à jouer spontanément avec leurs jouets, imaginent à mesure la suite et donnent des noms aussi simples que "indien" ou "cheval" à leur personnages! Un bel expemple de retour en enfance!




6. Red (Gilles Carles)

Suite à mon écoute de "La vraie nature de Bernadette" de Gilles Carles que j'avais beaucoup apprécié et qui m'avais surpris, je me lance dans cet autre film qui apparait sur mon soundtrack varié de Pierre F. Brault: Red. Au début du film, je me rend compte tout de suite que le sujet est intéressant, un sujet qui finalement fitte avec ce que j'avais pu entrevoir de ce réalisateur avec Bernadette. Je suis content et est enhousiaste pour la suite. Cela dure jusqu'au moins la moitié du film, mais ensuite, le film semble prendre des longueurs jusqu'à ce que finalement, je me ramasse à avoir hâte qu'il finisse vers la fin. Cela m'a décu, pour un film qui avait si bien commencé. En gros, c'est intéressant comme film. C'est juste déplorable que vers la fin je me soit tanné. Mais j'ai l'impression que cette impression est personnelle, et je crois que ce ne sera pas nécessairement comme ça pour les autres. Donc, ne vous fiez pas à moi, si Gilles Carles vous intéresse, écoutez ce film, c'est à voir et à vous seul de juger.




7. Splice

Étant devenu un fan du réalisateur Vincenzo Natali, j'avais bien hâte de voir ce nouveau film de sa part. Comme je m'y attendais, je n'ai pas été déçu. Comment dire: sur les 4 films que j'ai vu de lui, c'est le moins bon, mais quand même comparé au reste, c'est un excellent film! Ce réalisateur a définitivement décidé qu'il ferait toujours des bon films. Je suis persuadé que c'est sa philosophie, sa se sent. Bref, c'est à voir sans hésitation. Les effets visuels sont à la hauteur de ce qu'ils devaient êtres et l'histoire se déroule de manière impeccable. Une bonne leçon de vie aussi, ça fait beaucoup réfléchir sur l'éthique du futur. Une réussite.




8. Stardom

J'ai décidé d'enfin écouter ce film depuis que voilà bien des années il m'avait intrigué quand je l'avait vu à l'affiche sans être allé le voir. Étant donné que j'apprécie de plus en plus Denis Arcand, je me lance dans ce film. Premièrement, ce film est unique: l'histoire est entièrement racontée par une suite d'entrevues et d'annonce télévisées; comment dire, c'est comme si vous aviez rabouté tout les segments qui passent aux nouvelles d'un même sujet qui s'étale sur plusieurs mois, voire années. Et ça donne ce film. Mais attention, c'est bien plus que ça: ce film critique fortement les médias et les personnes qui y prennent part. Je considère ce film un incontournable pour n'importe quel cinépile. À voir absolument. Et l'écoute est vraiment trippante, pas de temps mort, le dynamisme de Musique Plus (dis avec une part d'ironie) dans le piton! Un film satisafaisant.




9. The Answer Man

J'étais curieux de ce film à propos de la vie (fictive) d'un certain gourou/philosophe qui a écris un livre dans lequel il a eu une conversation avec Dieu et qui depuis a changé le monde de la spiritualité. Le film est relativement américain, mais sans trop pour que ça gâche. C'est aussi le fun de voir Jeff Daniel dans ce rôle. En gros, c'est sympathique, sans amener grand chose de nouveau dans sa confection. Si le sujet vous intéresse comme moi, vous pouvez vous lancer, ça se laisse écouter.








10. The Expendables

Suite au Chef D'Oeuvre qu'est Rambo 4, j'avais hâte de voir ce super film d'action de la part de Stallone réunissant panoplie de gros bras. Quelle ne fut pas ma déception de m'apercevoir de ma déception. Pour résumer, j'ai trouvé le film banal et typique. J'ai été surpris de voir le résultat. Je ne m'attendais pas à être aussi déçu. Ça me rappelle mon expérience avec Rob Zombie: chef d'oeuvre d'horreur qu'est Halloween 1 le remake, et platitude chronique qu'est Halloween 2 la suite. Même phénomène ici: Stallone a eu une inspiration passagère pour Rambo 4 qui ne se retrouve plus dans ce film. Et il prépare Rambo 5, j'ai bien hâte de voir.




11. The Life of Brian

Un autre film qui a été controversé à cause de sa manière de traiter la religion, ce qui m'a attiré. Autre raison, je voulais donner une autre chance aux Monty Python qui avec leur Meaning of Life, m'avaient doublement déçu en ayant des idées farfelues très intéressantes mais qui les traitent d'une manière que je ne trouve pas intéressante; ya rien de pire que ça. Faque je me lance dans cette autre écoute d'un de leur films. Pas grand chose à dire ici à part qu'après environ 30 minutes, j'ai tout arrêté en me disant que c'est conclus pour moi, je n'aime pas les Monty Python, voilà tout. En plus, le film semble être super reconnu comme étant une des meilleure comédies ever. Je ne sais pas quoi penser de cela.




12. Videodrome

Pour finir, voilà le l'autre film de David Cronenberg que j'avais à écouter et dont je parlais plus haut. Comme je l'ai mentionné, je me suis rendu compte que je n'aime pas son style et ce film ne fait pas exception. Pourtant, l'idée est originale, comme dans Crash. Ce réalisateur a des bonnes idées, mais une manière de les traiter que je n'aime pas; comme je disait aussi, une des pire affaire! Donc le film se déroule de manière assez confuse, manque de clarté encore. C'est intéressant du point de vue qu'on vit un moment cinématographique spécial mais en même temps quelque chose qui fait que ce n'est pas si trippant que ça. Je commence à être en panne d'inspiration: à voir si vous aimez ce réalisateur ou si vous tenez, comme moi, à voir tout les films avec des idées spéciales.