mardi 30 août 2011

Update: films vus par Cousine dans l'avion

Le vol entre Montréal et Chicago étant plutôt de courte durée (moins de deux heures), une bonne liste de films me sont passés sous le nez, faute de temps (The True Grit, Gerry, The Fighter, entre autres). Voici donc les films que j'ai choisis parmi les rares films de moins de 100 min.

À l'aller:

Les invités de mon père de Anne Le Ny, 2011

Voyant que Fabrice Luchini jouait dans ce film, j'ai tout de suite sauté sur l'occasion car c'est un acteur que j'aime beaucoup et qui joue toujours dans de bons films. Une valeur sûre, comme on dit. Une fois de plus, j'ai été satisfaite, c'est un bon petit film. Sans entrer dans les détails, l'histoire s'insinue dans une famille de bourgeois dont l'équilibre se retrouve perturbé par la venue d'une jeune Moldave et de sa petite fille dans la vie du père. Cet événement ébranlera tous et chacun. Comme à l'habitude, Fabrice Luchini est à la hauteur en plus d'être très bien assisté par Karine Viard. J'ai bien aimé le film en général sans pour autant le considérer comme un grand film. Mais c'est ce qui fait la force du cinéma français: des films bons, voilà tout.

Au retour:

The year Dolly Parton was my mom de Tara Johns, 2011

Au retour, je me suis laissée tenter par un film canadien qui, je l'avoue, ne m'attirait pas plus qu'il faut, mais il n'y avait pas beaucoup de choix. Finalement, j'ai beaucoup aimé! C'est un film doux amer sur la fin de l'enfance et le début de l'adolescence. Sur les amitiés qui changent, et surtout, sur la recherche de l'identité. Imaginez, apprendre à cette période cruciale de la vie que vous êtes adopté. Le résultat est donc un beau petit film qui se passe dans les années fin 70 / début 80 et qui est mené de front par la petite Julia Sarah Stone qui est toute mignonne dans son rôle de pré-adolescente troublée.

dimanche 21 août 2011

Cousine à Chicago




Je vais à Chicago ! :) Voici donc, comme le veut la tradition, quelque films qui se passent à Chicago:

  • The St. Valentine's Day Massacre (1967)
  • When Harry meet Sally (1989)
  • Wayne's World (1992)
  • Maman j'ai raté l'avion (1990)
  • Le fugitif (1993)
  • Road to Perdition (2002)
Bon cinéma !!

Dans la même collection:

Critique d'affiche

C'est rare qu'une affiche de film me tape sur les nerfs, mais cette fois, c'est trop!! Chaque fois que je la vois, je pense la même chose: kessé ça!?

Non mais, ça veut dire quoi?? Ce sont des danseurs? Des révolutionnaires? Des réfugiés de la 2e guerre mondiale qui ont repéré leur voisin dans la foule??

Je sais bien que ce sont des danseurs, le titre — tout à fait discutable lui aussi — nous en informe. En tout cas, une chose est certaine, je ne sais pas si le film est bon, mais moi, je suis loin d'être vendue!!

samedi 20 août 2011

Un été cinéma... en voyage

C'est pour combler les 6 heures de vol et égayer mon séjour en Californie que j'ai regardé ces cinq longs-métrages, après un été ma foi assez pauvre en termes de cinéma — travail oblige. Un retour très apprécié dans l'univers du septième art.

Red Riding Hood (2011)

Qui ne connaît pas le conte millénaire du Petit chaperon rouge? C'est justement parce qu'il est si commun qu'en faire un film aurait pu s'avérer une catastrophe. Mais dans ce cas-ci, la magie opère: au coeur d'un village reculé au fond des bois, une jeune fille à la peau blanche comme neige se découvre un lien avec le loup-garou, bête féroce tapie dans la forêt et qui, quand elle ne tue pas, épouvante les villageois. Grâce à une caméra mobile et à une atmosphère de tension et de mystère constante, on se retrouve plongé dans cette fable ensorcelante, qui n'a plus rien de la morale un peu macabre pour enfants. Produit par Leonardo DiCaprio (!), Red Riding Hood est un bon divertissement, surtout une plongée réussie dans un univers imaginaire où mort et amour sauvage s'invitent chacun leur tour.


A Better Life (2011)

Los Angeles, terre d'accueil des milliers d'immigrants clandestins qui traversent la frontière depuis le Mexique chaque année. Dans un quartier anonyme, un père de famille, Carlos, et son fils vivent dans une maison modeste, visiblement pauvres comme nombre de leurs compatriotes. Homme à tout faire dans une entreprise d'entretien paysager, Carlos souhaite se sortir de la misère pour que son fils, qui fréquente l'école sans grand intérêt, puisse se bâtir un avenir. Le scénario, pourtant simple, est admirablement bien rendu grâce à l'interprétation des deux personnages principaux et de la chimie père/fils qu'ils partagent. Mis à part quelques scènes ma foi ridicules — où le réalisateur semble avoir voulu donner un genre contemplatif qui ne colle pas du tout à son oeuvre —, A Better Life est un film émouvant, humain, qui nous fait voir de l'intérieur ce que vivent quotidiennement ces immigrants qui quittent leur terre natale, leurs racines, pour fonder leur espoir ailleurs.

Les Invités de mon père (2009)

Premier sourcillement: le scénario ressemble à s'y méprendre à Une brève histoire du tracteur en Ukraine, un livre de Marina Lewycka que j'ai lu à reculons il y a quelques années. Si le film n'est pas une adaptation, il est une oeuvre originale qui manque pourtant d'un souffle de créativité. C'est simple: Lucien, un médecin à la retraite de 80 ans ayant toujours été activement impliqué dans les causes humanitaires, décide d'épouser en blanc une belle immigrante moldave pour lui éviter d'être expulsée de France. Aux abords charitable, ce mariage tourne rapidement à l'enfer pour la famille, qui doit jongler avec le tempérament de feu de madame et l'attitude de plus en plus louche de Lucien. En soi, ce n'est pas une mauvaise comédie, mais disons qu'après avoir lu un livre étant presque une copie conforme du film, le thème devient un peu... éventé. Mais il reste intéressant si vous aimez le chaos familial et les situations improbables.

De vrais mensonges (2009)

Je n'avais jamais entendu parler de ce film où Audrey Tautou, vedette d'Amélie Poulain, tient la vedette. Et ma foi, ce n'est peut-être pas pour rien: mis à part l'interprétation lumineuse de Nathalie Baye, il n'y a pas grand chose d'intéressant à ce long-métrage français, où les quiproquos s'accumulent jusqu'à nous rendre mal à l'aise. Audrey Tautou, en propriétaire de salon égocentrique et abrupte, reçoit un matin une lettre d'amour anonyme de son employé maghrébin, qui la voit dans sa soupe — mais sans la connaître... Tautou, alias Émilie-coeur-de-pierre, décide de faire croire à sa mère célibataire et semi dépressive que cette lettre lui était destinée pour la ramener à la vie. Et la suite n'est que pathétisme, alimenté par les tentatives pour sauver la situation qui s'envenime entre employeur et employé quand le pot aux roses finit par se fracasser. L'interprétation de l'amoureux éconduit, Sami Bouajila, est d'une sécheresse et d'une banalité que j'ai rarement vues, tandis que le film s'étire jusqu'à ce qu'on se demande si on ne rêve pas. Et la chute? N'en parlons pas, j'en ai encore des frissons de désespoir.

The Motorcycle Diaries (2004)

Dernier sur la liste, mais non le moindre: l'épopée du Che Guevara en Amérique Latine, à dos de moto avec Alberto, son complice de l'époque — une aventure qui fera réaliser à ce jeune médecin de 23 ans que sa vocation sera celle d'un révolutionnaire. C'est ce voyage en terres presque vierges, sur un chemin où abondent les peuples indigènes authentiques en manque de justice, que la vie du Che, ses idéaux surtout, se transforment. Porté par des images magnifiques, une caméra observatrice et des dialogues savoureux, mélangeant humour, amour et amitié en doses très justes, The Motorcycle Diaries est le film par excellence pour connaître un brin de la jeunesse du Che et vivre un roadtrip sans sortir de chez soi. Et le film soulève une question: si le Che avait vraiment le tempérament doux et curieux qu'on lui prête dans cette aventure, comment a-t-il bien pu commettre toutes ces atrocités pour le compte du régime Castro?

Another Year


Another Year, drame de Mike Leigh, 2010.

Ce film aborde un sujet des plus pertinent. Le bonheur versus le malheur. Ainsi, Tom et Gerry (!!) forment un couple heureux. Leur existence est simple, mais ils sont de toute évidence heureux et comblés. C'est donc bien malgré eux que leur chaleureuse demeure voit défiler membres de la familles et amis accablés par le malheur.
Insatisfaction, deuil, solitude, alcoolisme, dépression sont des sujets abordé d'une façon toute à fait originale. Et malgré le temps qui passe, Tom et Gerry continuent leur petite vie heureuse au gré de leur jardin et de la bonne cuisine. Un bijou de petit film !!

lundi 1 août 2011

Quelques écoute par-ci par-là

Les 2 prochains films sont dans le cadre de mes soirées horreur avec mon ami.

1. Bloody Birthday (Français: Les tueurs de l'éclipse)

J'ai quand même été surpris par ce film. Car c'est la première fois que des enfants aussi jeunes étaient les protagonistes principaux d'un film de tueurs. Il y a eu Children of the Corn de Stepehn King dont je me souviens, mais c'étais des ados.

Le film est en plus pas trop typique dans sa manière d'être fait, ça ne sent pas Hollywood. Ça semble être une idée qu'un réalisateur a voulu faire sans y mettre trop de fla-fla.

Donc un film troublant dans lequel des enfants décident de tuer sans merci leurs parents et amis. Une trouvaille unique pour les amateurs de films d'horreur.


2. Ultimo mondo cannibale (The Last Cannibal World et/ou Jungle Holocaust)

Enfin, le film de cannibals qui a commencé le phénomène et qui se trouve à être le premier aussi du réalisateur Ruggero Deodato, qui a suivi plus tard avec Cannibal Holocaust.

Je trouve que la mention "un classique" s'applique bien à ce film. Car c'est l'histoire de cannibals de base, celle qui raconte une équipe qui va à la recherche de ces tribues, la trouve, se fait prendre et enfermer dans une cave pour essayer de s'enfuir de cet enfer. Le film n'est pas si gore que ça; quand on voit du gore, c'est juste les tripes et les dedans de corps car c'est leur nourriture. Mais pas de gore méchant ou gratuit, pour ainsi dire. Le but du film ne semble pas d'être le plus violent, mais bien de nous montrer la tribue et leurs habitudes. On voit les cannibals longuement, leurs enfants, leur vie.

Alors le film semble plus focuser sur la tribue en tant que tel et nos personnages principaux à travers eux. Donc en comparant avec les autres qui ont suivi, ce premier dans le genre est à voir absolument pour quiconque aime le genre. Car suite à ce film, les autres semblent plus focuser sur la peur et la violence de ces tribues que sur leur vie. Et le plus drôle, c'est que le second film de ce réalisateur (Cannibal Holocaust) est la référence en ce domaine.

Donc c'est maintenant clair, Ruggero Deodato est la référence pour tout ce qui a de cannibal. Il en a fait juste deux et ce sont les meilleurs. Les autres réalisateurs semblent seulement avoir suivi la recette en essayant de faire aussi bon.

Il étais supposé en faire un troisième, Cannibals, mais le project semble avoir été abandonné. Dommage, vraiment dommage.


3. Street trash

Un genre que m'a fait découvrir The Toxic Avenger et duquel je me rappelais une scène d'un film...je raconte ça a mon ami "pis un manné un gars de fait couper la bitte et il la tire à ses amis et ça se passe dans une cour à scrap" et mon ami de répondre apres quelques instants à réfléchir: Street Trash. Ça fesait des années que je me rappelais de cette scène sans pouvoir savoir de quel film ça venais et c'est mon compère de film d'horreur qui m'a éclairé en fin du compte.

Malgré un peu de longueurs, le film m'a quand même intéressé. Ce genre de film, les films "trash", ça a dequoi de comique. C'est comme du cinéma underground qui se laisse plus aller au délire et à l'absurde. On y cotoie du monde qu'on ne cotoie pas normalement, ni dans la vraie vie ni dans le cinéma en général. Alors ça donne dequoi de trash justement.

D'après moi, ça en est un à voir dans le genre, sans en être le meilleur.



4. Hobo with a Shotgun

Comme par hasard, un compère de travail à ma blonde lui conseille de voir Hobo with a Shotgun, un nouveau dans le genre trash, en plus d'être le résultat d'un faux preview de Grindhouse comme l'a été Machete.

Alors bien sur que je me lance avec ma blonde. Et bien, ce fut un bon film! Un film à la violence satisfaisante, comme je le souhaite. Ça prend un petit bout avant que le film décolle, mais ça reste bon. Fait intéressant, le Hobo est joué par le méchant de Blade Runner, Rutger Hauer.

Mon troisième film trash! Je commence définitivement à apprécier le genre.


5. Océans

Une sorte de documentaire visuel qui nous montre la vie marine de manière grandiose. Biensur, quiconque est intéressé par de belles images de la vie doit voir ce film. Avec le HD maintenant, la vie nous est présentée avec un visuel de plus en plus époustoufflant. C'est beau, mais pour une raison difficile à cerner, je n'ai pas tant envie de le réécouter tout de suite. Je crois que c'est peut-être le rythme ou un petit manque de variété. Il y a un narrateur qui nous parle de temps en temps, mais le tout n'a pas vraiment d'histoire; c'est plutot un collage de belles images.





6. The Visitor

Un film assez surprenant. Ça ne vire pas du tout comme on pourrais s'attendre au début. Un film original, franchement. Le personnage principal est unique, je n'avais jamais vu ça avant. Je trouve que c'est une belle histoire et le film est capable de la rendre intéressante. Je ne sais pas trop quoi dire pour vous convaincre de l'écouter, mais c'est définitivement à voir pour un cinéphile.