lundi 30 novembre 2009

Coco avant Chanel

Vu pour la première fois en Pologne en juillet dernier, je viens tout juste de replonger dans l'univers fascinant de Coco avant Chanel, ce film d'Anne Fontaine à propos de la grande couturière française. Et une fois de plus, je suis sous le charme d'Audrey Tautou.

Aussi bien le clarifier tout de suite, le long-métrage n'aborde que très peu la célébrité et la réussite de la carrière de Gabrielle Chanel; il trace plutôt le portrait de son enfance, puis de sa vie d'adulte jusqu'au moment où elle décide de se lancer tête première dans son destin. La gloire, on ne la verra que très peu, mais impossible de ne pas ressentir à l'écran la fierté de cette petite orpheline d'être arrivée au bout de ses ambitions.

Sans surprise, Audrey Tautou réussit encore une fois à interpréter avec talent, crédibilité et justesse une femme de caractère, très à l'avant-garde pour son époque. Coco avant Chanel est donc une reconstitution historique fort réussie de la vie de cette couturière volontaire, dont on découvre la vie étonnamment pauvre en bonheurs...

Le scénario se tient très bien debout, les personnages sont interprétés avec beaucoup de sagesse, et les images sont magnifiques: visages, tissus, ciseaux, châteaux, forêts, même la mer et la côte française... Mon appréciation de la musique, quant à elle, tient en trois mots: coup de coeur.

Je recommande fortement Coco avant Chanel à ceux qui aiment l'histoire, les films bien léchés et les beaux silences. Mais, comme Cousine, qui a vu le film récemment, je suggérerais toutefois une suite à Coco avant Chanel. Car le film d'Anne Fontaine dévoile juste assez de sa vie pour donner le goût d'en savoir plus sur l'après.

Crude Impact


Encore un autre film documentaire-dénonciateur des problèmes de notre société. Celui-ci nous met à l'heure à propos du pétrole et de son utilisation.

Je dois dire que j'ai bien aimé lui aussi, même s'il étais un peu plus du genre à mettre ça gros avec la musique et tout. Malgré cela, les faits amenés sont très pertinents et je me demande bien ce qui va arriver à notre société dans les prochains temps. Il est aussi plate de constater que notre surutilisation du pétrole est possible encore une fois en partie grace à notre exploitation des pays pauvres. Ce film démontre bien notre irresponsabilité face à l'environnement et combien nous ne sommes pas prêt à réduire notre cadence de vie; car plus notre vie évolue, plus nous avons besoin de pétrole; le problème étant qu'il y en a de moins en moins...un mur va se présenter éventuellement.

Il y a une hypothèse amené pendant le film que j'ai bien aimé:

Supposont que tout à coup nous aurions accès à une quantité infinie de pétrole. Quand bien même que toute la planète finirais par avoir le même niveau de vie que les états-unis, un manné c'est la planète qui ne pourrais plus supporter tant de polution! Donc la solution ne serait même pas d'avoir plus de pétrole; nous devons absolument changer nos habitudes de consommation et d'énergie sinon ben c'est la crise.

Alors oui je vous conseille d'écouter ce film, c'est très instructif!

Films vu par Cousine

Revolutionary Road, Sam Mendes, 2008
ENFIN ! J'ai enfin vu ce film que je voulais voir depuis longtemps (et qui entre dans le défi Sam Mendes). Ce que j'en pense ? J'ai beaucoup aimé. Dans ce film, on peut voir comment deux personnes qui s'aiment peuvent finalement sombrer dans l'ennui du quotidien jusqu'à s'y perdre, et, pour finalement se rendre compte que ce qui les avait attiré l'un vers l'autre au départ n'existe plus. C'est par un projet un peu fou: tout abandonner et déménager à Paris, qu'ils décident de faire renaître leur passion, voir leur vie.... Divers évènements empêcheront le projet de se réaliser et April (la femme) le prendra très mal.
La seule chose qui me dérange un peu à propos de ce film est que bien que l'on ai essayé de faire passer leurs malheurs sur le dos des problèmes de couple, j'en suis sortie avec l'idée que le problème semble surtout être lié au fait que April souffre d'une grande dépression. Mais en même temps, c'est vrai que à cette époque (le film se passe dans les années 50) les troubles de ce genre étaient mal connus.

J'ai serré la main du Diable, Roger Spottiswoode, 2007
J'ai voulu voir ce film car je n'avais encore jamais vu de film qui traitait du sujet du génocide rwandais. C'est le genre de film typique qui raconte des faits vécu avec un traitement traditionnel. Ceci dit, c'est très efficace et le message passe très bien. Donc, résultat, si le sujet vous intéresse, vous aimerez le film c'est certain. De mon côté, je l'ai trouvé excessivement touchant. Il est tiré du livre du même nom écrit par le Général Roméo Dallaire. L'histoire raconte comment il a été abandonné à lui même pour gérer une crise absolument incroyable où le peuple s'entretuait à coups de machette dans la rue. Malgré tout, le film ne montre pas trop de scènes difficiles, elles sont en général plutôt suggérées. Le Général Dallaire est ressorti de cette histoire marqué à jamais et grugé par le remord. Pourtant, il en a fait plus que n'importe qui et il a démontré une force et un courage hors du commun. Ça donne envie de lire le livre.

Wall-E, Andrew Stanton, 2008
J'ai vu ce film avec les enfants et je ne pensais même pas en parler ici, mais comme je l'ai plutôt aimé, j'ai finalement décidé d'en glisser un petit mot. En fait, habituellement je n'aime pas trop les films d'animations pour enfants. Je trouve les histoires ennuyeuse, les jokes plates et les fins prévisibles. Ce film présente selon moi une exception (avec Toy Story). Déjà le sujet est très original. Wall-E est un robot qui est employé à nettoyer la terre pendant que les humains vivent en orbite. Les humains, eux, sont rendu des êtres qui vivent sur des fauteuils volant et dont les membres ont raccourcis à force de ne plus servir. Donc, ils ne marchent plus, ils sont gros et ils passent leur temps figé devant un écran collé à leur face. Je ne vous dirais pas de voir ce film à tout prix, par contre, il constitue un excellent choix pour passer une soirée cinéma en famille.

Pour voir la citrique du film Un conte de Noël, voir le message précédant.

dimanche 29 novembre 2009

Critique Duo: Un Conte de Noel


Voici pour la première fois une critique en duo par Cousin et Cousine.

Cousin

C'est un genre de film plutot rare: une famille avec plusieurs différents se réunissent tous pour un dernier noel ensemble afin de régler différend conflits qui perdurent depuis toujours entre eux. Donc, on vit ici un long moment en compagnie d'une assez grosse famille pendant le temps de noel. Le film est bien fait dans le sens ou on se sent avec eux, cela semble être une vraie famille. Mais on dirais que tout ne m'a pas apporté grand chose, en fin de compte. Un peu difficile à expliquer; malgré que le film est très bien acté et tout et tout, il manque quelque chose; on dirais qu'il manque une certaine richesse dans les propos.

En gros, j'ai bien apprécié le film mais je n'ai pas trouvé que c'était si bon que ça non plus. Rendu ici, à vous de juger. Voyez-le car je le conseille comme à voir une fois. Alors j'ai bien hâte de lire ce que Cousine va en avoir pensé.

Cousine

Je suis un peu partagée entre deux opinion: la première a adorée. J'ai beaucoup aimé la réalisation qui était très très originale et créative. J'ai aimé la musique qui alourdissait ou allégeait l'atmosphère selon le besoin. J'ai aimé les personnages, le père, la mère, Élisabeth qui semble le genre de personne qui n'est jamais heureux et son frère qu'elle déteste qui ne semble lui non plus jamais heureux et sa blonde qui était vraiment étrange, l'ado qui sombre dans la folie, etc... J'ai eu par contre un peu plus de difficulté à cerner l'autre frère, Joseph, on dirait que son rôle dans l'histoire est mal défini.

Maintenant, la deuxième concerne l'histoire en tant que tel. Ce n'est pas mauvais et j'ai beaucoup aimé mais je trouve que ça manque d'explication. Exemple, nous ne savons jamais vraiment pourquoi Élisabeth déteste son frère tant que ça. Tout au long du film (et il est long: 2h30) il y a des non-dit qui finissent par s'accumuler et par irriter un peu mais pas suffisamment pour rendre le film mauvais. Peut-être qu'une deuxième écoute rendrait le tout plus clair !

vendredi 27 novembre 2009

4 nouvelles écoutes

1. Away from her

Un film que j'ai réalisé être un bon moment. Le sujet traité n'est pas étudié à fond, mais ça ne devais pas être nécessaire pour ce film. L'ensemble reste assez intéressant pour qu'on s'y intéresse si on aime les drames humains. Car ça raconte l'histoire d'un homme qui perd sa femme tranquillement dans l'Alzheimer. Moi j'ai bien apprécié, très content d'avoir vu ce film.

2. Cherry Blossom

J'ai vu ici un film que j'ai vraiment aimé. Pas mal mon genre de film. Un film qui fait traverser à son personnage un voyage insoupçonné. Ça me rappelle un peu Barry Lyndon dans le sens ou le personnage traverse une épopée de vie mais à laquelle on ne peut deviner vraiment ce qui va lui arriver; c'est juste étendu sur moins longtemps. Splendide. Je vais tout probablement me l'acheter! Hey, Soeurette, si tu le vois en prévisionné ou pas trop cher, prend-le moi! (dans le sens ou ça ne coute pas 40$ comme Les filles du Botaniste) Et merci pour me l'avoir fait découvert!

3. Dr Kinsey

Voilà un film que j'ai vraiment aimé aussi. Ça m'a même fait penser à moi sur un certain point: le point de vue objectif scientifique du personnage; joué par Liam Neeson qui est très bon selon moi. J'ai trouvé que le film, qui est biographique du chercheur Alfred Kinsey, est vraiment bien dosé. J'ai tellement aimé la rigueur scientifique du personnage, et aussi le sujet étudié, le sexe, qui est très controversé au moment ou il décide de faire sa recherche. Alors c'est un film à voir, pour quiconque s'intéresse à l'étude scientifique d'un sujet et aussi à la vie d'un chercheur qui a déjà existé.

4. Let's Make Money

Un autre film documentaire-dénonciateur des réalités de notre monde. J'aime bien ce genre de film et pour celui-ci, je n'ai que des éloges. Pourquoi? Ce film amène une manière de voir le tout très différente. Premièrement, tout le long du film, aucun narrateur; ce qui signifie qu'on ne peut remettre en doute ce qu'un inconnu narrateur dit; ce sont des personne interviewées qui font toute l'explication du film. Alors le tout semble beaucoup plus crédible sachant que c'est une compilation de vérités dites par du vrai monde. Deuxièment, pratiquement aucune musique; ce qui veut dire que quand on voit une scène dans un pays quelconque, on le voit comme si on y était, avec les sons ambiants; une chose que j'ai rarement vu. Troisièment, la réalisation est calme et assurée; ce n'est pas du fla-fla rapide et raboutté; c'est bien montré. Et pour finir, ce que ce film nous explique est d'une objectivité surprenante: on voit les 2 côtés. Ce que ça veut dire? C'est que parfois on voit une entrevue avec un entrepreneur (gars à l'argent) qui nous explique, tout bonnement, sa manière de voir les choses. Donc on voit comment les riches font de leur côté. Puis on voit aussi de l'autre côté, ceux qui souffrent des entrepreneurs, les pauvres, et leur réalité. C'est comme si le réalisateur n'avait pas informé les gens du genre de film qu'il faisait; on a donc accès à des réponses vraies. Donc ce film dégage un objectivité que j'ai adoré.

Pas besoin de dire que c'est à voir, sans hésitation.

Je dois dire que dernièrement j'ai eu à faire à de très bon films. Quand je regarde mes dernières critiques, elles sont toutes positives. Je suis content d'être dans une phase de bonnes écoutes! Mon procahin film est Un conte de noel, pour lequel je vais faire une critique en paralelle avec Cousine.

mercredi 25 novembre 2009

DVD de la semaine: les préjugés de Cousine

Les grandes Chaleurs, Comédie dramatique de Sophie Lorain, Québec.
Bien que ce film soit coté 5, et donc qu'il risque de présenter quelques lacunes, il m'intéresse néanmoins. Pourquoi ? Parce que le sujet, celui d'une femme d'âge mure qui s'éprend d'un jeune homme, n'est pas souvent abordé au cinéma et ça m'intrigue. Je suis curieuse de voir ce qui a été fait avec ça, et juste pour cette raison, je serais prête à lui laisser une chance.


Quatre Noël, Comédie de Seth Gordon, EU.
Une autre de ces comédies américaines dépourvues de toute originalité... non mais quand est-ce que ça finira tout ça, c'est épuisant à la longue de toujours voir des merdes du genre sortir..... Mais au moins, ça me permet d'alimenter une chronique du genre !

LE CHOIX DE M. CURIEUX

Bancs publics (Versailles rive droite), Comédie, Bruno Podalydès, France.
Un film dont l'intrigue est basée sur une banderole affichant "Homme seul" voilà qui semble sortir de l'ordinaire, à défaut de n'être apparemment pas exceptionnel, il peut se vanter d'être au moins très original !

lundi 23 novembre 2009

Le chant des mariées : gros plan

J'avais de hautes attentes pour Le chant des mariées; la bande-annonce m'avait enchantée et le propos, soit l'occupation allemande de la capitale tunisienne en 1942, avait de quoi piquer ma curiosité.

L'histoire est celle de deux amies, l'une juive (Myriam) et l'autre musulmane (Nour), qui vivent dans le même quartier de Tunis pendant la Seconde guerre mondiale. Amies très proches, elle se distancient cependant avec l'arrivée des Allemands et de leurs fiancés respectifs, qui provoquent une fissure dans leur amitié pourtant de marbre.

La plus grande qualité du film est sa pureté: la simplicité des gestes, la clarté de Tunis, la vie quotidienne des Juifs et des Musulmans, leur culture surtout, et aussi les plans très rapprochés de peau, de yeux, de cheveux, de tout, en font un long-métrage très agréable à regarder.

Je tiens à souligner que jamais je n'ai vécu un silence aussi total dans une salle de ciné-club. Tout le monde était rivé à l'écran, complètement déconnecté; car il faut dire qu'on se sent vraiment rendu à Tunis. La photographie est d'ailleurs d'excellente qualité, de même que le jeu des deux jeunes actrices, qui campent leur rôle de manière très impressionnante. L'histoire en elle-même est sincère, ébranle les fondements de l'amitié et de l'appartenance à une culture; ce qui montre jusqu'où peuvent aller les gens en temps de guerre...

Frôlant la contemplation par moments, Le chant des mariées est un film très lent, très détaillé et qui aborde chaque image avec beaucoup de profondeur - rien n'est caché au cinéphile. Certaines scènes, qui montrent la culture arabe à la loupe, sont d'ailleurs très provocantes: la préparation au mariage, le hammam, la relation juifs-musulmans... L'aspect historique est intéressant, puisqu'il est rare qu'un long-métrage s'attarde à la campagne africaine de Hitler.

Voilà un bon film, sans crier au génie ni rester de marbre. À mon avis, le volet historique aurait gagné à être traité plus en profondeur; quoique le traitement tout en surface, par le biais des regards et des gestes de Nour et Myriam, a quelque chose de puissant. À voir pour les images, la culture arabe et la performance des deux adolescentes.

vendredi 20 novembre 2009

Encore 3 nouvelles écoutes

1. Addicted to Plastic

Un autre film dans la mode des films dénonciateurs des problèmes de notre société. Et celui-ci est particulièrement plaisant à écouter. Car son but ne semble pas de nous mettre ça lourd, mais de nous montrer la réalité simplement, objectivement. C'est un gars qui est parti faire ses propres recherches et donc ça donne un documentaire très intéressant et inquiétant. Je trouve qu'il nous amène des réalités auxquelles on avait pas du tout songé et que personne d'autre parle et c'est ce qui fait ce de film un type à part dans le genre.

Alors vous devez une fois de plus écouter ce film si vous voulez en savoir plus sur ce monde qui nous entoure. Je vous le conseille grandement.


2. La Vague (Die Welle)

C'est un film allemand que j'ai beaucoup aimé. La réalisation est très dynamique et l'histoire est fascinante; dequoi rester collé les yeux à l'écran. C'est un prof qui décide de montrer à ses élèves comment se passe une dictature. Alors s'en suit plusieurs enjeux humains.

Le film est vraiment à voir, j'ai trouvé qu'il sortait du lot car il est rare de voir des films du genre. Je ne peux que vous le conseiller!


3. La mécanique des femmes

Ce film a lui aussi été bon. C'est un genre de film que j'ai pratiquement jamais vu. Vous savez, quand un film parle de sexe, normalement tu as les film XXX ou les "bleu nuit" du genre érotisme qui sont souvent des films coté 7 complètement inintéressant.

Et bien ce film est, de base, un film, mais qui parle de sexe. Donc on a droit ici à de l'érotisme débridé, mais sans tomber dans le genre poche "bleu nuit". Donc le résultat est qu'enfin j'ai vu un bon film d'érotisme!!!

En plus, il y a dequoi de très différend dans ce film: il n'y a pas vraiment de "punch", ni d'histoire vraiment. C'est plus un genre de film bohème qui relate les expériences libertines d'un gars. C'est plus comme une tranche de vie. On y voit des gens et des places qu'on a pas l'habitude de voir ni dans la vraie vie ni dans les films.

Alors si ça pique votre curiosité, n'hésitez pas, c'est un film que tout bon cinéphile devrait apprécier je crois.

lundi 16 novembre 2009

Cherry Blossoms

Je viens de voir Cherry Blossoms, de l'Allemande Doris Dörrie, et je suis très sincèrement sans mots.

D'abord, pour l'histoire.
Une femme apprend que son mari, un homme routinier qui déteste l'aventure, est très malade. Elle décide donc de le sortir de son village, de sa maison et de son travail pour l'amener à Berlin voir leurs enfants. Mais les enfants sont grands et leur vie n'a pas de temps pour accueillir ces vieux parents. Le malaise règne. Quelque jours plus tard, mari et femme quittent la capitale pour aller voir la mer. Et c'est là que tout change, et du tout au tout. Vous n'avez même pas idée de la fracture entre la première et la deuxième moitié du long-métrage.

Enfin, pour le réalisme.
L'intrusion dans le quotidien des gens, les séances de danse japonaise, les cultures allemande et nippone, les thèmes extrêmement bien traités de l'amour, de la famille, de l'amitié, du deuil et de la peine font la grandeur ce de film, qui ne ressemble à aucun autre. Même si la réalisation est admirable, c'est le message que porte Cherry Blossoms, ce message de vie, qui reste et qui marque profondément. Plusieurs fois j'ai ri, failli pleuré ou reculé dans mon siège en raison d'une scène troublante, d'une proximité émouvante ou d'une situation rocambolesque. Ce qui est très rare.

Cherry Blossoms est un grand film, l'un des plus dérangeants, émouvants et grandioses que j'aie vus depuis longtemps. Même si la caméra bouge parfois, qu'il y a quelques longueurs ou des plans un peu étonnants, on ne s'ennuie pas; s'il ne se passe rien à l'écran, c'est que la contemplation est de mise. Et je vous assure que certains plans m'ont donné des frissons - les arbres, la mer, le mont Fuji.

Impossible pour moi de décrire autrement Cherry Blossom - c'est un cas à part dans le cinéma. Déconnectant à souhait, avec des personnages très entiers, attachants, en plus des magnifiques images du Japon en fleurs, ce film m'a surprise. J'avais des attentes, je l'avoue; mais je m'attendais à tout sauf ça - et dans le sens positif du terme. À voir ab-so-lu-ment.

Quel est votre film de Noël préféré ???

Sans conrtedit moi, c'est Le Père Noël est une ordure ! À tout les ans c'est la même chose, j'ai une envie folle de me retaper ce film absolument tordant et ainsi de retrouver la délicieuse Thérèse et le sublime Pierre avec sa fabuleuse réplique: "C'est c'là oui..."

Autres répliques magnifiques tirées du film:

"Je ne vous jette pas la pierre, Pierre !"

"Mais je vous en prie. Figurez-vous que Thérèse n’est pas moche. Elle n’a pas un physique facile... C’est différent."

"C’est fin, c’est très fin, ça se mange sans faim."

"Quand on aime les doubitchous on aime le klouk, c'est pitite douceur."

Vous pouvez visionner le film en entier à cette adresse: http://www.youtube.com/view_play_list?p=5F63A35B6758B7E9

Et maintenant quelques extraits du film:

Le slow: Pierre se sent légèrement mal à l'aise. Hilarant !!


Thérèse se fait insulter: encore un malaise héhéhé ! J'aime la façon dont elle tient sa veste après l'insulte, comme si elle venait de se faire mettre à nu.

dimanche 15 novembre 2009

Films vu par Cousine

Je n'ai écouté que deux films cette semaine mais j'ai eu beaucoup de chance, les deux étaient très bon.

Premièrement, Away from her, un film qui à première vue peut sembler repoussant car, c'est un film canadien anglais (.....) et ensuite il traite, entre autre, de l'Alzheimer. Donc, à priori, on peut s'imaginer un film plate qui traite du sujet à la manière d'un téléfilm, simplement pour en faire ressortir les effets, mais en réalité, il en est tout autre. C'est un film sur l'amour mais aussi sur la vie et sur ce qu'elle comporte de moins beau: la vieillesse et la déchéance. Franchement, je n'avais jamais rien vu de semblable (sauf peut-être M. Schmidt) et je recommande au curieux de lui laisser une chance. Côté interprétation, j'ai eu le plaisir de retrouver Julie Christie que j'ai découvert dans le fabuleux film Dr Jivago, avec pas mal plus de rides mais toujours aussi belle.


Ensuite, dans le cadre du défi bouche trou Woody Allen, j'ai écouté Scoop et franchement, j'ai adoré. Le film présente une intéressante intrigue teinté d'humour et agrémenté d'un scénario mordant. Vraiment excellent ! Nous savons tous que notre cher Woody a vécu des périodes creuses dans sa carrière mais franchement, je dois avouer qu'il semble être dans une période très inspirée. Match Point, Scoop, Vichy Cristina Barcelona, trois excellents films. Décidément, sortir de New York lui fait le plus grand bien.

vendredi 13 novembre 2009

Confusion

Il y a une confusion possible récemment; la voici:














































Donc nous quand on parle qu'on veut voir "Un conte de noel", il ne faut pas penser que c'est le nouveau film de Disney avec Jim Carrey. Mais plutot le film de Arnaud Desplechin avec Catherine Deneuve.

Il semble y avoir 2 versions française du poster de Disney. Alors voilà.

jeudi 12 novembre 2009

Mais que fait Roberto Benini ??


J'ai tellement aimé La vita è bella, que d'ailleurs j'avais vu au cinéma avec Cousin (tu t'en souviens Cousin ?). Aujourd'hui, mes yeux sont tombés par hasard sur une copie du film Pinocchio, film qu'il a réalisé quelque temps après sont chef d'œuvre et qui apparemment n'était pas à la hauteur (je ne l'ai pas vu). Et ce hasard m'a porté à avoir la réflexion suivante:

What the fuck is doing Roberto Benini ?? (en anglais svp !!! héhéhé)

Après une rapide recherche, j'ai découvert que depuis Pinnochio il n'a fait qu'un autre film en 2005 Le tigre e la neve (The Tiger and the Snow) dont on a absolument pas entendu parler... je dois avouer que le titre ne m'inspire pas trop mais bon, il ne faut pas se fier à ça. Je suis ouverte à le regarder mais je ne sais même pas si il est sortit chez nous. Jusqu'à maintenant, mes recherches n'ont rien données.

Et quoi d'autre ? Rien. À part une apparition à la télé une fois de temps en temps, il ne se passe pas grand chose du côté de Roberto. Dommage ! Peut-être qu'il passe ses journées sur sa table de travaille à écrire un scénario pour son prochain film... on espère !

En attendant, voici la bande annonce de son dernier film, Le Tigre et la Neige:

mercredi 11 novembre 2009

Sortie DVD: les préjugés de la semaine

MMmmm très très difficile de trouver un film potable cette semaine. Si j'aimerais les films d'animation je dirais probablement UP mais ce n'est pas le cas. Et si j'aimerais les comédies ordinaires et prévisibles j'y irais surement avec De père en flic mais ce n'est pas le cas non plus. Alors, ben.... rien. Je vais me contenter de louer des films dans ma liste à voir (il y en a déjà assez comme ça).


The Ugly Truth, comédie, État-Unis.
Une autre comédie romantique platte à mort avec un scénario merdique, des blagues pipi-caca et une fin prévisible (la fille principale finit avec le gars principal). Y a-t-il vraiment un public pour ça ?? Je veux dire, des gens qui payent 10$ au cinéma pour aller voir ça ?? Incroyable !

lundi 9 novembre 2009

Demain dès l'aube : chef-d'oeuvre

Vous savez, quand on n'arrive pas à trouver une faiblesse à un film, c'est qu'on a affaire à un chef-d'oeuvre. Demain dès l'aube, réalisé par Denis Delcourt, en est donc assurément un.

L'histoire, somme toute assez simple, a la qualité d'aborder des thèmes profonds et complexes en restant d'une simplicité aberrante.

Un pianiste, Mathieu, va passer quelque temps dans la maison de sa mère, qui est malade. Son frère, Paul, un jeune homme bon vivant, qui passe pour un adolescent attardé (ce qu'il n'est finalement pas du tout), s'adonne à un jeu de rôles de l'époque napoléonienne. Tous deux cherchent un exutoire à leurs sentiments d'impuissance respectifs : l'un pour sa carrière, l'autre pour sa mère. Lorsque le pianiste accepte de se prêter au jeu de guerre de son frère, sa vie bascule et la fiction devient presque plus réelle que son existence. Et c'est là le point pivot du film.

Je n'irai pas plus loin dans la description du long-métrage; ce serait vous en dévoiler tous les soubresaults. Mais inutile de vous dire que j'ai tout aimé de ce film : la photographie majestueuse, la reconstitution historique impeccable, l'impressionnant jeu des acteurs, la musique à vouloir fondre dans son siège, le scénario qui tient parfaitement debout. À mon avis, c'est là un très grand film.

/J'ai adoré...

... les plans. En caméra à l'épaule, fixes ou légèrement mobiles, ils sont originaux, justifiés et juste assez longs - ou courts.

... la photographie. Des couleurs saturées ou délicates, chaudes ou grisâtres, toujours adaptées à la scène et au lieu, avec parfois de remarquables contre-jours. Chapeau bas.

... les acteurs. Vincent Perez et Jérémie Renier incarnent jusqu'à l'os leur rôle de frères. Malgré leurs tempéraments très opposés, leur complicité est sensible et m'a même donné un (mais un grand) frisson. Leur interprétation est sans fausse note.

... la musique. L'un des deux frères étant pianiste, le piano représente l'essentiel de la musique du film, avec quelques compositions classiques. C'est d'ailleurs un aspect très intéressant de Demain dès l'aube, qui ne serait pas pareil sans cette «pause» qu'offrent les répétitions et surtout les interprétations au piano.

... le scénario. On croit qu'il n'y aura pas vraiment de suspense, que la vie va suivre son cours, mais au fur et à mesure que le temps passe, on découvre que la toile se tisse jusqu'à vouloir éclater tellement la tension est forte. La finale m'a complètement sonnée.

... les thèmes. L'amour, la paternité, la passion de la musique, la fraternité entre les deux frères, la loyauté, l'honneur et surtout la fierté sont présents, mais sous des formes tellement originales, tellement tacites qu'on retire quelque chose de leur présence à l'écran sans même pouvoir mettre le doigt sur ce qui vient de se passer.

Vous l'aurez compris, je vous impose ce film au moins une fois dans votre parcours cinématographique. Des chefs-d'oeuvre pareils, c'est bien rare.

Courts métrages de qualité

Dans mon précédent post, je disais que c'était dommage qu'on ne puisse pas voir les courts métrages en ligne. Ce n'est pas tout à fait vrai, j'en ai trouvé deux parmi ceux que j'ai préféré au IgorFest 2009.

Isabelle au Bois Dormant par Claude Cloutier:



et

Top Théâtre de David Dufresne-Denis, Nicola Morel, Vincent Bergeron, Alexandre Proulx :



Top Théâtre
envoyé par DDDFILM. - Regardez des web séries et des films.

3 nouvelles écoutes

1. Nacho Libre
Un ami me l'avait conseillé avec réserves et ça ne m'avais pas convaincu. Puis je me suis aperçu que c'étais le deuxième film du réalisateur du chef d'oeuvre Napoléon Dynamite, alors il fallait que je l'écoute.

Ce n'est pas mauvais, mais je ne le réécouterais pas. J'avais des préjugés envers Jack Black mais au moins je me rend compte qu'il est moins pire que je le pensais après avoir vu 2 films de lui récemment.

Donc, pas nécessaire d'écouter cela. Dommage, surtout après un chef d'oeuvre comme Napoléon Dynamite. J'ai l'impression de revivre le trip "Road to Perdition après Beauté Américaine".

Mais le réalisateur prépare un troisième film et je vais quand même l'écouter par curiosité.


2. Apocalypse Now

Wow. Tout qu'un film. Vraiment, c'est un classique que je n'avais pas encore vu. Je vais tout probablement me l'acheter car je veux le réécouter. J'ai énormément aimé l'ambiance qui, plus le film avance, devient de plus en plus sombre et voilé, plein de brume et de couleurs qui nous font sentir progressivement se rapprocher de l'enfer et s'éloigner du monde normal. J'ai aimé l'intrigue dès le début, et ma curiosité s'est vue satisfaite une fois le film fini. Quoi de mieux quand on a des attentes. Alors c'est une oeuvre cinématographique à ne pas manquer.


3. Le Grand Départ

C'est le premier film de Claude Meunier et bien sur j'étais très curieux de voir ce qu'il avait fait.

Verdict? Excellent! À voir absolument. Un des meilleur film québécois à mon avis. Il a choisi un sujet que tout le monde connais mais que personne n'avais eu l'audace de dénuder à l'écran. Une bonne leçon de vie aussi, un film qui fait réfléchir.

Et Claude Meunier s'est permi une petite apparition à l'écran, je vous laisse découvrir quel personnage!

IgorFest 2009

J'ai eu la chance d'assisster à l'Igor Fest 2009. Il s'agit d'une soirée de projection où Igor Simonnet, un réalisateur québécois, nous présente son choix des meilleurs court métrages québécois. Et je dois avouer qu'il a vraiment bien choisi les films. La programmation était très variée et chaque film débordait d'imagination et de créativité. Mes coups de coeur: Isabelle au bois dormant, Les gratteux, Top Théâtre et Héro. Décidément, j'apprécie de plus en plus ces soirées court métrages. Dommage que ces films ne soient pas diffusés sur le web.

Une exception: Inspector Bronco que je vous invite à découvrir ! Il s'agit d'un policier de Bombay qui recherche des bad boys à travers le monde. Les courts sont tourné à la sauce feuilleton des années 70 et 80, traduction douteuse à la francaise incluse. Très bien fait et toujours amusants !

jeudi 5 novembre 2009

À la découverte des films d'Arts Martiaux

Ces derniers jours, j'ai décidé d'écouter un genre que je n'avais pas encore exploré: les films d'art martiaux. Alors j'ai décidé d'en regarder un de chaque grand acteurs du genre tout en essayant, via quelques recherches sur internet, de savoir lequel étais le meilleur dans la carrière de chacun des acteurs. Alors voici ce que ça a donné, dans l'ordre que je les ai écouté:

1. Bruce Lee - Enter the Dragon - 1973

J'ai su que Bruce Lee étais un des pioniers qui a amené les films du genre en amérique, une inspiration pour les autres qui vont suivre, alors j'ai décidé de l'écouter en premier. Il est mort peu après ce film, à 32 ans, et donc c'étais son dernier film. Le film est quand même bon, l'histoire est un petit peu cliché mais je suppose qu'en 1973 ce n'étais pas encore vu comme ça. En gros c'est très écoutable, mais c'est drole, comparé aux autres ce n'est pas le meilleur je trouve. Malgré que bien sur Bruce Lee est un bon combattant, ce n'est pas mon préféré. Mais je comprend pourquoi c'est un classique.

2. Jet Li - Fist of Legend - 1994


Ce film est un remake d'un film de Bruce Lee de 1972, Fist of Fury. Je ne suis pas trop pour les remake, mais bon il parait que c'est le meilleur de la carrière de Jet Li alors c'est lui que je choisi. Je ne l'ai pas regretté, car ce fut le meilleur de mon trip. Jet Li est celui que j'aime le plus et le film étais celui de meilleur qualité de la gang. Ce film a aussi inspiré les réalisateurs de La Matrice d'engager le choréographe des scènes de combat et donc on voit bien que le style se ressemble un peu. Alors en finale, je vous le conseille si vous voulez écouter un film d'arts martiaux sans faire comme moi et en écouter plein.

3. Jean-Claude Van Damme - Bloodsport - 1988

Voilà un drole de film. Au début, le film semble un peu amateur, le jeu des acteurs et surtout celui de Jean-Claude étant douteux. Mais plus le film avance, plus j'ai embarqué dans l'histoire pour finalement le trouver assez bon. Il y a plein de styles différends dans les batailles et c'est plaisant à voir car ce côté du film est plus professionnel ce qui compense pour l'apparance un peu amateur de la réalisation qui tout de même est très bien intentionnée; on dirais qu'il y avait une certaine forme de passion dans la confection de ce film qui a eu comme effet que je l'ai bien aimé en fin de compte. Il y a même une histoire d'amitié que l'on voit rarement dans les films. Alors c'est à voir je trouve. C'est sur que de toute la gang, c'est le plus différend et unique.

4. Jackie Chan - Drunken Master - 1978


J'avais souvent entendu parlé de Jackie Chan et donc enfin je décide d'en écouter. Dès le début du film, je me suis bien rendu compte que ce film amenais une connotation assez différente des autres films: c'est de la comédie. Alors que les autres films sont sérieux, celui-ci ajoute de l'humour dans les combats à même les chorégraphies qui sont vraiment bien faites. J'ai même trouvé que c'étais le film que les chorégraphies étaient les plus travaillées; je me demandais combien d'heures de pratique il y a bien pu avoir pour en venir à ça; assez impressionnant! Je me suis vite rendu compte que malgré l'humour, Jackie Chan est vraiment professionnel, certaines cascades sont très spectaculaires. Je comprend maintenant pourquoi il est tant apprécié, mélangeant humour et professionnalisme. Alors j'ai bien aimé celui-là aussi!

5. Jackie Chan - Drunken Master 2 - 1994

La suite du premier film est bonne aussi, mais un peu moins que le premier selon mon avis. Jackie Chan a encore sa fougue et le film reste très plaisant à écouter. Encore des cascades spectaculaires, il y en a juste un peu moins. Mais c'est à voir pour quiconque a vu le premier, c'est une suite bien réussie.

En gros, je dois dire que j'ai apprécié ce trip. Je me suis aperçu que ces films ne sont pas américanisés et ça fais du bien. Il n'y a donc pas de "recette" typique qui fait chier comme dans tant de films américain. Ça doit être pour ça que les 5 ont passés. J'aime aussi les valeurs dans ces films, qui portent sur l'honneur, le travail intérieur, l'accomplissement personnel, la bienveillance, la loyauté, la modestie, la sagesse et l'honnêteté. Il y a une certaine recherche spirituelle dans le monde des arts martiaux que j'apprécie beaucoup. Et en repensant aux américains et leurs fusils, leur explosions, leurs traitrises, leur recherche de la richesse par l'écrasement des autres par n'importequel moyen, ça me dégoute et ça fait vraiment du bien de regarder des films d'une autre culture et d'une autre manière de penser.

Je me suis aussi rendu compte que les concepteurs du jeux Mortal Kombat se sont largement inspiré de ces films, j'ai même pu faire des parallèles avec certains personnages. Comme par exemple, Bruce Lee dans m'a rappelé Liu Kang avec ces petits sons secs et aigus. Bo Rai Cho vient bien évidemment de Drunken Master, dans lequel le maître boit du vin pour se battre et devitn saoul, comme le personnage de Mortal Kombat. Johnny Cage vient tout probablement de Bloodsport, car il ressemble au personnage de Jean-Claude, en plus de faire une passe identique à dans le film, la passe des couilles (ceux qui ont joué le jeu savent de quoi je parle). Il y a aussi quelques postures et styles de combat que j'ai vu tout au long de ces films. Donc en fin de compte j'en ai appris plus sur mon jeu de combat favoris.

Alors je suis maintenant ouvert à ce style de films alors si quelqu'un a une suggestion, elle est la bienvenue.

Il m'en reste encore un à écouter de Jackie Chan, La hyène intrépide, que je réserve avec un ami qui me l'avait conseillé. En fait c'est à cause de ça que j'ai commencé tout ce trip. Je vous en redonne des nouvelles!

mercredi 4 novembre 2009

Sortie DVD: les prégujés de la semaine

Millénium - Le film, Niels Arden Oplev, thriller, Suède.
J'ai lu le livre et j'ai beaucoup aimé donc c'est certain que le film m'intéresse. Par contre, je dois avouer que la plus part du temps, je suis déçue par les films dont j'ai aimé le livre, on verra bien !


GI Joe: Le Réveil du Cobra, Stephen Sommers, aventure, États-Unis.
Encore une fois, ai-je besoin de me justifier ?? J'ai d'énormes préjugés envers ce genre de film où l'action et les effets prennent le dessus. Tout semble y être réunis pour en faire un navet et ainsi entrer dans la course au Razzie Awards. D'ailleurs, sur le site des Razzies il a aussi été élu pire sortie DVD de la semaine hahaha !!

LE CHOIX DE M. CURIEUX

Food inc., Robert Kenner, documentaire, États-Unis.
Ça semble être le genre de documentaire, de plus en plus populaire dans les années 2000, qui dénonce une réalité alarmante dont personne n'ose parler, et qui, on espère, amènera des changements. En plus Cousin l'a vu et nous l'a fortement conseillé.

Bad trip de fin de soirée

De façon imprévue, je me suis rammassé à écouter Year One ce soir chez une amie. Ce fut le genre de soirée à laquelle je n'avait pas prit part depuis longtemps; le genre de soirée qu'on a hate qui finisse parce qu'on aime pas le film, qu'on est super fatigué, qu'on ne se sent pas bien dans aucune position à part couché dans un lit. Et donc l'inévitable s'est produit: je me suis endormi pendant le film, car c'étais la seule éventualité possible.

Donc ce film est comme je le pensais, sans intéret. Ce post sert juste à vous avertir de ne pas regarder ce film, a moins bien sur d'être un fan inconditionnel de Jack Black.

lundi 2 novembre 2009

Chéri : le temps des courtisanes

Disons que j'avais des attentes après avoir vu la bande-annonce de ce long-métrage anglais, réalisé par Stephen Frears et tiré d'un livre de Colette. Chéri m'avait semblé à première vue d'un snobisme délectable et d'une qualité franchement étonnante. Pour être honnête, j'ai trouvé le film un peu long pour le propos.

Dans la même veine que Les Liaisons dangereuses, un roman épistolaire du 18e siècle, Chéri est l'histoire d'une courtisane qui développe une liaison avec le fils d'une amie elle aussi courtisane. Même s'il est beaucoup plus jeune qu'elle, Léa continue de le voir pendant six ans, jusqu'au jour où la mère de Cheri (c'est son nom) décide de le marier à une fille plus jeune que lui. C'est alors la séparation... et le sentiment de manque inévitable qui s'ensuit.

Même si la fin semble tracée d'avance, le film a au moins cela d'intéressant qu'il finit de façon inattendue. Je tiens d'ailleurs à (re)souligner que le film est anglais (Grande-Bretagne) et non américain, ce qui aurait pu faire une différence...

Bref, j'ai bien apprécié le film. Sans être un chef-d'oeuvre, loin de là, il est agréable à regarder, surtout à partir de la seconde moitié, où l'intrigue devient un peu plus corsée. Voici mon appréciation en quelques points.

/Bravo...

... à la direction artistique. Les maquillages, les costumes, les décors et la reconstitution historique sont vraiment très réussis. Froufrous, coiffures haut perchées, robes interminables, lits grands comme une chambre... Vous voyez le portrait.

... aux deux comédiens principaux. Léa (Michelle Pfeiffer) et Cheri (Rupert Friend) sont très crédibles dans leur rôle : on comprend très bien leurs émotions à travers leur regard et la tension de leur relation qui se complique est bien illustrée.

... à la photographie. Quelques plans sont très beaux; je pense à la mer lorsque Léa part pour Biarritz, ou aux plans intimes où l'on voit les personnages dans leur bain sur pattes ou dans un jardin aux fleurs complètement éclatées.

/Chou blanc...

... à la narration du début et de la fin, assurée par le réalisateur lui-même (!), qui est de trop à mon avis. Stephen Frears aurait été capable de montrer à l'écran ce qu'il dit en voix hors champ. Ou du moins, il aurait pu adapter le ton au sujet, c'est-à-dire laisser tomber l'humour pour prendre un rythme allant de pair avec le sujet dramatique.

... au scénario. Les personnages, même présentés par le narrateur, arrivent beaucoup trop vite, et le film démarre très rapidement pour finalement traîner un peu pendant une heure et demie. Mais j'avoue que vers le milieu, on voit des toiles se tisser et ça réconforte un peu de savoir que le cinéphile ne sera pas trop laissé pour compte...

... à l'accumulation de plans. J'ai parfois senti que l'histoire ne collait pas aux images, que certains plans étaient mécaniques plutôt que bien insérés dans le scénario. Cette impression a pris quelque temps à se dissiper.

Pour le reste, la musique ne m'a pas frappée, mise à part une pièce de piano magnifique quelque part dans le film. Quant au rythme, il est tout de même assez lent, ce qui est en soi une belle qualité. En somme, un film correct, impressionnant tout de même par sa qualité historique et les images variées illustrant l'époque, mais je n'irais pas jusqu'à vous le recommander pour votre prochaine soirée cinéma.

Soirée de l'horreur SPASM

Cousine a eu la chance de participer à la Grande Soirée d'Horreur SPASM au Club Soda de Montréal samedi dernier. Il s'agit d'une projection de courts métrages 100% québécois ayant pour thème l'horreur. Les courts métrages sont présentés par bloc de trois et sont entrecoupés d'une sanglante mise en scène effectuée par Inspector Bronco et ses aérozombies incluant une chorégraphie de Thriller, génial ! (photo de droite) Donc, au menu de la soirée: des zombies sanglants, du suspense, des cris, des frissons, beaucoup de plaisir et une ambiance du tonnerre, bref, une superbe soirée. Si vous n'avez rien de prévu à l'halloween pour les années à venir, il s'agit d'une alternative très très intéressante. Le Festival offre aussi d'autres soirées à thème, dont le Cabaret Trash où je compte bien participer l'an prochain.