lundi 31 janvier 2011

Écoute familiale de la semaine: Coeur Circuit

C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai fait découvrir ce vieux film des années 80 à mes enfants, et puisque je ne l'avais pas vu depuis au moins 20 ans, il s'agissait pour moi d'une "redécouverte". L’expérience a donc été très agréable. D'une part, le film est assez humoristique avec des bonnes scènes comiques. D'autre part, il est dans le style futuriste des années 80, alors de ce côté là aussi il y a de quoi se bidonner: des ordis complètement dépassés, un ancêtre de GPS assez peu crédible, des robots aux allures douteuses, bref, c'est assez drôle à voir. Moi, mon chum et nos enfants avons donc passé un agréable moment en famille grâce à Numéro 5 et ses amis.

"Numéro 5..... vivant !!!"

samedi 29 janvier 2011

Batche de 7 film incluant la fin du défi Richard Linklater

J'ai eu un regain d'écoutage de films dernièrement, car j'étais un peu tanné des films récemment. Mais je suis revenu en force et je me suis tapé plein de films en peu de temps.

Je suis aussi embarqué dans un nouveau défi: écouter le plus possible de films basés sur les écrits de Stephen King. Les écouter tous est dur à faire car il y en a tellement à répertorier et à trouver, d'autant plus que j'en ai déjà vu plusieurs. Donc un trip de plusieurs réalisateurs différents, mais tous avec le but: représenter les oeuvres de Stephen King à l'écran. Je dois dire qu'à date, il y a comme cette magie inexplicable qui fait que malgré les différence de réalisateur, les films sont toujours bons et ont toujours cette ambiance propre à un bon vieux films de "Stephen King"!!




1. Stephen King: Dead Zone

Voici une écoute intéressante: David Cronenberg a fait mon meilleur film de lui à date, surpassant La Mouche; il est donc capable de bonnes choses parfois. Je dois donner ce crédit en grande partie à Christopher Walken, qui signe ici mon rôle préféré de lui à date. Alors je ne peux dire qu'une chose: un autre bon film de SK. J'ai adoré son jeu dans ce film, il a totalement réussi le personnage principal. Comme je disais dans un précédent post, je ne peux révéler l'intrigue du film, car c'est du SK. Mais si vous appréciez SK, lancez vous, c'est encore bon!






2. Stephen King: IT (ÇA)

Depuis que je suis jeune que je suis intrigué par ÇA, un livre que je voyais trainer chez un ami d'enfance. Alors enfin je sais c'est qui ce ÇA. C'est un film de 3 heures qui prend le temps de bien raconter l'histoire alors oui c'est un bon film réussi. Peut-être quelques longueurs, mais vraiment pas assez pour mettre en question cette écoute. Il y a des enfants qui jouent dans le film et ils sont très bons; le film est bien réalisé. Il y a un bon vienx clown maléfique et ça c'est toujours plaisant à voir. C'est qui ce clown? Écoutez ÇA!




3. Richard Linklater: Suburbia

Ce film est dans le même registre que Dazed and Confused: une nuit de trainage d'ados dehors qui boivent de la bière et qui discutent de tout et de rien. Donc j'ai tout de suite aimé le "setting"; et finalement j'ai plus aimé que Dazed and Confused. L'histoire est plus intéressante et c'est plus concentré sur un groupe de personnage, qui traversent une nuit parfois calme, parfois mouvementée. Mais en gros c'est un bon film et je recommande à n'importequel fan de Richard Linklater, surtout si on a aimé Dazed and Confused.






4. Richard Linklater: The Newton Boys

Bon, un film dans le passé...mais qui est intéressant en fin de compte. Ça raconte l'histoire vraie des frères Newton qui ont été les voleurs de banque les plus notoriés des années 20/30. C'est fascinant de voir comment ça se passait dans le temps; il y avait moins de technologie donc c'étais banque avec fusils contre voleurs avec fusils. Pas de caméra, de système d'alarme, etc. Bref j'ai bien aimé ça, pour une fois qu'un film de passé m'immerge vraiment.

C'est fini pour Richard Linklater et je dois conclure en disant que je n'ai rien à regretter de ce trip. La grosse majeur partie de sa carrière est excellente, alors c'est à suivre avec Bernie en 2011 et Boyhood en 2013.




5. The Deer Hunter

Au début du film, je n'étais pas certain mais quelque chose me disait de continuer et que ça en vaudrait la peine; j'avais raison. J'ai finalement découvert un excellent film qui m'a embarqué sans faute jusqu'à la fin. Je décrirais le film comme "portrait" qui montre la vie chamboulée par la guerre au vietnam de travailleurs d'un quartier industriel. Vraiment, un film qui m'a fait réfléchir et qui nous embarque dedans. C'est un film de 3 heures et justement il prend le temps de bien faire son travail. Je conseille ça à n'importeque quel cinéphile, je crois que c'est un must-see.




6. The Great Escape

Un autre film de 3 heures qui m'a embarqué au même titre que le précédent. Dans la seconde guerre mondiale, des aviateurs qui se retrouvent dans un camp de prisonniers décident d'oganiser une grande évasion pour presque tout le camp. Ce n'est pas comme un camp de concentration à la Liste de Schindler, mais plus un camp ou ils doivent les garder prisonnier, simplement, donc les gardes ne sont pas trop durs. Il y a une ambiance de camaraderie. Le film fait partie selon moi des "vieux films bons". Il y a cette maniere de réaliser le film qui est bien faite et intéressante. Donc, si les histoires d'évasion du genre l'Évadé d'Alcatraz vous intéressent, vous ne pouvez manquer ce film.




7. The Thin Red Line

En lisant sur le réalisateur, il semble faire des films extraordinaires et celui-ci est son retour après 20 ans d'absence. Au début du film, j'ai tout de suite remarqué sa réalisation grandiose je dirais, la caméra semble fascinée par ce qu'elle montre. Côté visuel, quasiment du jamais vu, superbe, grandiose, intense. Mais c'est de me rendre compte après environ 40 minutes que je ne suis pas l'histoire du tout et qu'en fait je ne trouve pas le film bon, en fin de compte. Donc malgré que les images ont failli me garder pour le finir, j'ai délaissé cette écoute. Je n'étais pas dedans, tout simplement. Dommage, pour une fois la réalisation étais vraiment spéciale et les images époustouflantes. J'ai de base un peu de difficulté avec les films de guerre et celui-ci n'a pas réussi à venir me chercher.

lundi 24 janvier 2011

Paranormal Activity

Cousine et moi avons donné une chance la semaine dernière à ce film américain à petit budget — 11 000 $, tourné dans la maison du réalisateur lui-même. De style caméra à l'épaule, filmé par les acteurs dans ce qui se veut un «faux fait vécu», le film est un bon suspense; mais pour les durs à cuire en terme d'horreur, ce ne sera pas assez.

L'histoire est simple: la fille du couple, Katie, est depuis son enfance hantée par un démon. Maintenant qu'elle vit avec son copain, la situation dérange le couple, si bien que lui, Micah, décide de régler le problème en filmant leurs nuits et en s'adressant directement à l'entité qui pourchasse sa belle. Mais nuit après nuit, la qualité de leur sommeil se détériore — je vous laisse deviner comment.

Sans être le film de l'année, Paranormal Activity a dans mon cas atteint son but: faire peur. Sans doute que l'effet «fait vécu», avec la caméra qui bouge comme dans The Blair Witch Project, y est pour quelque chose; on se dit que ça pourrait arriver à notre voisin ou à notre conjoint aussi... Les acteurs sont très convaincants (ils forment un couple dans la réalité) et l'effet de gradation de la peur est tout de même bien mené. Peut-être un peu long par moments, mais intriguant à souhait.

Écoutes Variées


1. Joyeux calvaire

Un film de Denys Arcand qui date de 1996. C'est l'histoire de deux clochard; un qui est un habitué, joué par Gaston Lepage, qui montre un peu ce qu'est la vie de rue au nouveau, joué par Benoit Brière.

C'est plutot rare les film de clochards, alors j'ai eu un intéret tout de suite. Je trouve que c'est agréable à écouter. J'aime bien Gaston lepage et il fait un rôle qui lui colle parfaitement ici. Il n'y a pas grand but au film, c'est simplement deux clochards qui se promènent à montréal et discutent de plein de choses. Si l'idée vous intéresse, allez-y, vous ne pouvez qu'apprécier.


2. La nuit des extraterrestres (the UFO incident)

J'ai un ami qui s'intéresse beaucoup à tout ce qui a attrait aux extra-terrestres alors il est possible qu'il y ait d'autre films de ce genre que je critique ici.

Alors il me parle de ce vieux film de 1975 qui relate l'histoire vraie d'un couple qui est tombé sur l'arrivée d'une soucoupe volante pendant qu'ils roulaient sur une route de campagne pendant la nuit. Tout au long du film, le mari et la femme sont tout deux interrogés par le biais de l'hypnose pour voir si leur versions des faits correspondent.

Bref, ce film est interminable et vraiment pas intéressant. C'est plate, tout simplement. On y retrouve les élément typiques du monde des OVNI : la lumière dans le ciel, les expériences avec bistouri, la peur, etc. Alors rien de bien spécial à dire ici, c'est à éviter, à moins de tripper OVNI ben raide.


3. Needful Things

J'aime bien de temps en temps me taper des films basés sur des romans de Stephen King car l'expérience se révèle toujours assez plaisante.

Alors j'ai été servi ici avec Needful Things. Je ne vous dévoilerai pas ce qu'est le film car vous savez, du stephen king ça a toujours son lot de mystère. Mais je peux vous dire que c'est son genre tout craché alors si vous êtes comme moi vis-à-vis ces films, alors celui-ci ne vous déplaira pas.

Il m'en reste d'autres que je prévois voir dont Dead Zone, de David Cronenberg. Vous vous souvenez, ce réalisateur que ses films ne m'accrochent pas du tout? J'ai bien hate de voir avec dead zone. Il n'y a que "La mouche" que j'ai aimé de lui à date.


4. The social network

Voir le précédent post pour mes impressions dans les commentaires.

lundi 10 janvier 2011

The Social Network... coté 2

J'ai récemment appris, avec surprise dirais-je (!), que le film inspiré de la fondation de Facebook, The Social Network, a été coté 2 par Mediafilm — un organisme sans but lucratif et une agence de presse cinématographique québécoise responsable de l'attribution des cotes au Québec.

The Social Network a reçu cette prestigieuse reconnaissance aux côtés du Ruban blanc (Michael Haneke), d'Inception (Christopher Nolan) et d'Incendies (Denis Villeneuve). En obtenant ainsi un numéro 2, le film devient candidat pour l'obtention d'un 1 — la mention «Chef d'oeuvre». Incroyable!

Serait-ce que l'euphorie des Américains nous a contaminés? Si le mélange entre la fiction et la réalité semble quelque peu refroidir l'enthousiasme de la critique québécoise, le public, lui, applaudit de tous bords tous côtés cette oeuvre de David Fincher (Fight Club). Chez nos voisins du Sud, le film a été encensé, à un tel point qu'il a été consacré le meilleur film de l'année, voire de la décennie. Hum... Bien servi par l'électricité des réseaux sociaux, The Social Network a peut-être été propulsé par une nouvelle bulle médiatique (?).

Comme les Cousins cinéphiles n'ont pas critiqué le-film-de-Facebook ici, je me propose de le regarder bientôt et de vous donner mes commentaires maison. Histoire de savoir si ce quasi-chef-d'oeuvre mérite une telle ovation.

The Last Exorcism

C'est lors de mon récent voyage à New York que j'ai aperçu pour la première fois l'affiche de ce film que je trouve franchement réussie et terriblement vendeuse. Mon attirance pour les films d'épouvante a donc fait en sorte que j'ai tout de suite eu envie de voir ce film, ce que je viens enfin de faire.

Le style utilisé rappelle étrangement celui de Blair Witch Project: le film prend donc la forme d'un documentaire réel. Dans ce cas-ci, il s'agit d'un révérend en perte de foi qui décide de démontrer au public que l'exorcisme n'est qu'un canular permettant de guérir les âmes en peine à la manière d'un placebo. Il se rend donc, avec son équipe, dans un coin perdu de la Louisiane, procéder à son dernier exorcisme devant caméra. Une petite surprise les y attend....

Comment j'ai trouvé ? J'ai vraiment eu peur !!! J'ai écouté le film seule alors j'ai serré mon chien fort dans mes bras (même s'il s'en foutait totalement et dormait comme une buche). Puisque la peur est le but ultime de l'écoute d'un film d'horreur, je considère le tout comme réussi. De plus, on a réussi à y créer un climat angoissant ainsi que des scènes qui font froid dans le dos. Par contre, je dois avouer qu'il y a parfois certaines longueurs entre les moments d'angoisses. Mais la fin est assez surprenante et plutôt réussie.

Et, je dois aussi ajouter que, moi, à leur place, je ne serais pas resté là très longtemps !! :)
Bonne écoute !

dimanche 9 janvier 2011

The Virgin Suicides, enfin

C'est avec ce premier film de Sofia Coppola, sorti en 1999, que je clos ici mon «défi réalisateur» de la talentueuse Américaine. The Virgin Suicides, qui nous entraîne dans une spirale suicidaire aux relents d'amours adolescents, est de loin son plus percutant opus. Le regard critique, voire insolent que pose Coppola sur une famille américaine aux valeurs chrétiennes étriquées, par le biais de leurs cinq jeunes filles en mal de liberté, est d'une justesse d'horlogerie.

Qui n'aimera pas de Virgin Suicides les couleurs chaudes et les papiers peints à fleurs des années soixante, la chimie et le malaise criants des frangines encore adolescentes incomprises, la narration naïve du groupe de garçons qui assistent, impuissants, au destin tragique de leurs voisin(e)s d'en face? La descente aux enfers d'une famille bien rangée n'aurait pas pu être plus léchée. Ce film est esthétique et dérangeant.

Le traitement des thèmes — suicide, sexualité, religion — est, heureusement, toujours en surface — c'est ce qui confère au long-métrage un mystère, une aura de rêve cauchemardesque qui n'éclate qu'à la fin. Jamais les personnages n'auront de discussion sur le suicide de la petite soeur, sur les incartades de la langoureuse du lot — Lux, qu'interprète avec justesse Kirsten Dunst —, ni sur le comportement autoritaire des parents. C'est par le jeu des regards, l'accumulation des punitions, la narration des garçons que se devinent les étapes traversées par les cinq soeurs.

S'il m'a plu, The Virgin Suicides reste tout de même bon deuxième après Lost In Translation, qui demeure à mon avis le meilleur film de Coppola. Quant à Marie-Antoinette, audacieuse biographie à-la-moderne de la grande reine de France, et à Somewhere, portrait sagace mais sans charme d'un acteur acclamé à la vie monotone, je dirais qu'ils arrivent pour l'instant à la même troisième place. Serait-ce qu'il me faudrait une deuxième écoute?

lundi 3 janvier 2011

Le cinéma du printemps 2011 en aperçu

Nouvelle année, nouveau cinéma: après les coups de coeur et les navets de 2010, on recommence enfin en neuf, avec la promesse d'autres longues heures à passer devant le septième art. Voici une courte sélection des films les plus attendus en ce début d'année, avec ceux qui me semblent avoir un petit quelque chose de prometteur — pour toutes sortes de raisons. En cliquant sur le titre du film, vous aurez accès à la bande annonce.



Partir (Catherine Corsini, France, 2009): Le thème n'est pas nouveau: une femme mariée à un médecin, que la vie bourgeoise du Sud de la France exaspère, s'éprend d'un ouvrier au passé houleux venu faire des rénovations dans sa demeure. Il n'en faudra pas plus pour qu'elle se découvre une propension à l'amour violent... quitte à casser bien des pots. À voir pour la photographie, qui semble pas mal du tout, et pour la violence, justement, d'un amour sans issue.

Date de sortie: 7 janvier 2011


Biutiful (Alejandro González Iñárritu, Espagne, 2011): Fidèle à ses habitudes, le réalisateur de Babel et de 21 Grams explore les thèmes chers à ses oeuvres: sang, sexe et identité. La violence sera certainement au rendez-vous dans ce film axé sur la vie d'un homme pourchassé par son destin et la mort, mais pourtant décidé à aimer. Si Biutiful ne révolutionnera certainement pas le genre, il aura sans doute, comme tous les films d'Iñárritu, le pouvoir d'encore nous déchirer un peu.

Date de sortie: 28 janvier 2011



Jaloux (Patrick Demers, Québec, 2011): Réalisé par Patrick Demers, un ancien de La Course destination monde et qui a roulé sa bosse cinématographique avec des courts-métrages surtout, Jaloux est un premier film qui semble se distinguer de ses semblables québécois. Financé de peine et de misère, pratiquement inconnu, il relate la vaine tentative de réconciliation d'un couple à la dérive lors d'un séjour à la campagne, et la rencontre d'un voisin mystérieux qui viendra compliquer les choses déjà catastrophiques. Je me laisserai tenter.

Date de sortie: 25 mars 2011


Restless (Gus Van Sant, États-Unis, 2011): Cette histoire d'amour entre deux jeunes excentriques — lui aime parler au fantôme d'un kamikaze de la Seconde guerre mondiale, elle est en phase terminale d'une maladie mais continue d'aimer l'incongru — a tout pour nous faire passer un joli moment. Le thème dramatique (la mort), traité avec l'humour et la légèreté des amours d'adolescence, aura peut-être de quoi tirer des larmes... Les acteurs sont inconnus, ce qui à mon avis rajoutera à la crédibilité de l'oeuvre. Un nouvel opus de Gus Van Sant, pour les inconditionnels de Milk et Good Will Hunting.

Date de sortie: 28 janvier 2011


Unknown (Jaume Collet-Serrat, États-Unis, 2010): Moi qui aime tant Liam Neeson — l'inoubliable Oscar Schindler du chef-d'oeuvre de Spielberg —, voilà enfin l'occasion de le redécouvrir dans ce thriller dont la simple bande-annonce hypnotise tant elle est mystérieuse. Suite à un accident de voiture, l'identité d'un médecin lui est mystérieusement volée: sa femme se promène aux bras d'un autre homme sans le reconnaître. Quels gangsters tripotent donc ainsi l'usurpation d'identité et la modification du passé? La bande-annonce m'a fait penser à Inception... Reste à voir si le film en aura le tiers de la charpente.

Date de sortie: 18 février 2011


Copie Conforme (Abbas Kiarostami, France, 2010): La bande-annonce n'annonce absolument rien, mais l'histoire intrigue. Un jeune écrivain anglais, qui donne en Italie une conférence sur l'art, rencontre une galeriste aux allures excentriques (Juliette Binoche) qui l'entraîne en Toscane et le fait passer pour son mari, trop souvent absent. Mais entre le jeu et la réalité, il y a le danger de les confondre... Tourné en partie en Iran et en Italie, avec la grande Binoche, ce film vaut certainement un détour.

Date de sortie: 11 mars 2011


Somewhere (Sofia Coppola, États-Unis, 2010): Sans doute LE film le plus attendu de 2011, surtout pour les inconditionnels de Coppola encore ébranlés par The Virgin Suicides et Lost In Translation. Les Cousins cinéphiles peuvent vous dire en primeur que cette histoire de vedette du cinéma, à la vie très ordinaire et dépourvue de plaisir, saura combler les inconditionnels... et susciter quelques points d'interrogations fort à-propos.

Date de sortie: 14 janvier 2011




Des Hommes et des Dieux (Xavier Beauvois, France, 2010): J'aime bien ces longs-métrages français où se mélangent l'histoire, les bons visages et les chants grégoriens. S'il ne semble pas aussi intense que le très lent Grand silence de Philip Gröning, sorti en 2006, ce film en aura très certainement la portée. Dans un monastère du Maghreb, huit moine chrétiens français vivent en harmonie avec leurs frères musulmans, jusqu'à ce qu'un attentat islamiste vienne semer la terreur dans la région et accélérer une question de vie ou de mort. Une bonne façon de comprendre un moment de l'histoire d'Algérie de même que les fondements de ce qui bouleverse quotidiennement notre actualité.

Date de sortie: 25 février 2011


L'autre Dumas (Safi Nebbou, France, 2009): Pour un drame historique, en voilà tout un: Gérard Depardieu (qui semble bien occupé ces temps-ci) incarne un Alexandre Dumas tout en chair et en charme, épaulé par Benoît Poelvoorde (Coco avant Chanel) en intellectuel et assistant du grand écrivain. Lorsque celui-ci se fait passer pour son maître afin de charmer une belle femme, la vérité sur les oeuvres littéraires du grand Dumas risque de sortir au grand jour... même si l'illustre homme a bien des tours dans son sac pour éviter un scandale. Un bon moyen de se remettre à jour sur la vie plutôt inconnue de ce monument littéraire.

Date de sortie: 21 janvier 2011


Potiche (François Ozon, France, 2010): L'un des favoris de Cousin — il a réalisé les excellents Swimming Pool, 8 femmes et Gouttes d'eau sur pierres brûlantes —, François Ozon revient ce printemps avec un film audacieux: Catherine Deneuve et Gérard Depardieu se relancent la balle dans ce qui m'a tout l'air d'une comédie sur l'arrivée du féminisme, où les femmes se libèrent de leur statut de potiches. Une douce revanche, qui ne me semble, à première vue, pas trop tirée par les cheveux ni donner effrontément un coup de poing trop bien senti à la gent masculine. N'empêche...

Date de sortie: 25 mars 2011