The Master — Paul Thomas Anderson (2012)
À l'occasion de la sortie d'un film de Paul Thomas Anderson (PTA), les cousines se sont offert une sortie au cinéma. Voici donc leur appréciation personnelle.
Cousine: PTA figure parmi mes réalisateurs préférés. Puisqu'il ne sort pas souvent de films (son dernier, There Will be Blood, remontait à 2007), ceux-ci sont toujours très attendus de ma part. Maître dans le style de «chronique», PTA nous offre ici une intrusion puissante dans la vie d'un gourou (toujours aussi merveilleux Phillip Seymour Hoffman, un acteur fétiche de PTA) et d'un de ses disciples alcoolique et instable, formidablement joué par Joaquim Phoenix. Ce film nous invite donc à explorer la force et le dévouement aveugle que peut engendrer la croyance. Un film d'une grande puissance à voir pour tous les cinéphiles dignes de ce nom.
Geneviève: Cela n'arrive que très rarement: un film où tout, du scénario au jeu des interprètes, de la musique à la direction photo, est admirable. Rares aussi sont les films qu'on désire déjà, tout de suite après la représentation, voir une deuxième fois — pour mieux comprendre les thèmes, les non dits, les niveaux de sens. The Master est de cette trempe. L'atmosphère de manipulation psychologique propre aux sectes, servie sur fond de société américaine étriquée et fermée d'esprit, est déconcertante. Et que dire du jeu de Seymour Hoffman et Phoenix? Ce dernier tient le meilleur rôle de sa vie: sa posture, son faciès, ses tics, son tourment tiennent du génie. Voilà un long-métrage d'une rare puissance qui explore à la fois la vulnérabilité, l'aveuglement et le goût de pouvoir des hommes.
À l'occasion de la sortie d'un film de Paul Thomas Anderson (PTA), les cousines se sont offert une sortie au cinéma. Voici donc leur appréciation personnelle.
Cousine: PTA figure parmi mes réalisateurs préférés. Puisqu'il ne sort pas souvent de films (son dernier, There Will be Blood, remontait à 2007), ceux-ci sont toujours très attendus de ma part. Maître dans le style de «chronique», PTA nous offre ici une intrusion puissante dans la vie d'un gourou (toujours aussi merveilleux Phillip Seymour Hoffman, un acteur fétiche de PTA) et d'un de ses disciples alcoolique et instable, formidablement joué par Joaquim Phoenix. Ce film nous invite donc à explorer la force et le dévouement aveugle que peut engendrer la croyance. Un film d'une grande puissance à voir pour tous les cinéphiles dignes de ce nom.
Geneviève: Cela n'arrive que très rarement: un film où tout, du scénario au jeu des interprètes, de la musique à la direction photo, est admirable. Rares aussi sont les films qu'on désire déjà, tout de suite après la représentation, voir une deuxième fois — pour mieux comprendre les thèmes, les non dits, les niveaux de sens. The Master est de cette trempe. L'atmosphère de manipulation psychologique propre aux sectes, servie sur fond de société américaine étriquée et fermée d'esprit, est déconcertante. Et que dire du jeu de Seymour Hoffman et Phoenix? Ce dernier tient le meilleur rôle de sa vie: sa posture, son faciès, ses tics, son tourment tiennent du génie. Voilà un long-métrage d'une rare puissance qui explore à la fois la vulnérabilité, l'aveuglement et le goût de pouvoir des hommes.
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