In a Better World, le film danois qui a vaincu Incendies aux Oscar 2011 pour le prix du Meilleur film étranger... Je comprends maintenant pourquoi il a gagné. Ce n'est pas parce qu'il est bon. Le film est bon, ceci dit, c'est loin d'être un mauvais film. Mais, selon moi, il a gagné parce que c'est un film 100 % américain, sans l'être. On est très loin ici de Lars Von Trier et sa bande de Dogme95. On a plutôt affaire à un film qui se situe quelque part entre Babel et Crash, vous voyez? Tous les personnages vivent une situation difficile, tous en tirent une bonne leçon de vie, et finalement, le tout se clôture par un beau "happy ending". Il y a même des scènes en Afrique! Donc pas un mauvais film, mais un traitement à l'américaine. Franchement, Incendies aurait vraiment mérité de gagner... mais que voulez-vous, ce sont des Américains qui choisissent les gagnants.
samedi 28 janvier 2012
dimanche 15 janvier 2012
De la puissance au cinéma
The Descendants (Alexander Payne — 2011)
On en parle déjà comme d'un sérieux candidat pour la course aux Oscars, même comme l'un des meilleurs films de l'année — et elle débute à peine! Des commentaires qui témoignent toutefois d'une réalité: The Descendants est excellent. Campé dans le «paradis» hawaïen — rarement filmé —, le long-métrage s'insinue dans le quotidien d'un avocat père de famille (fabuleux George Clooney), qui doit gérer ses deux adolescentes quand sa femme tombe dans un profond coma. Sur fond de musique locale et de paysages remarquables, The Descendants utilise un humour délicat et se fait pertinent dans le traitement de la mort, de l'amour, surtout de la famille. Quelle justesse, quelle humanité dans le ton! Les personnages sont tous, sans exception, touchants dans leurs imperfections et leur spontanéité. Jusqu'à la fin on rit, on s'exclame, on s'émeut, et on pleure un peu. Chapeau.
On en parle déjà comme d'un sérieux candidat pour la course aux Oscars, même comme l'un des meilleurs films de l'année — et elle débute à peine! Des commentaires qui témoignent toutefois d'une réalité: The Descendants est excellent. Campé dans le «paradis» hawaïen — rarement filmé —, le long-métrage s'insinue dans le quotidien d'un avocat père de famille (fabuleux George Clooney), qui doit gérer ses deux adolescentes quand sa femme tombe dans un profond coma. Sur fond de musique locale et de paysages remarquables, The Descendants utilise un humour délicat et se fait pertinent dans le traitement de la mort, de l'amour, surtout de la famille. Quelle justesse, quelle humanité dans le ton! Les personnages sont tous, sans exception, touchants dans leurs imperfections et leur spontanéité. Jusqu'à la fin on rit, on s'exclame, on s'émeut, et on pleure un peu. Chapeau.
En plus d'être visuellement réussi, ce drame ayant pour cadre la Deuxième guerre mondiale aborde des aspects moins familiers du grand conflit: la vie des poètes, des amoureux, des pin-up girls — autrement dit, ceux qui subissent la guerre sans y prendre part. Faisant appel à un sporadique narrateur poète, axé sur l'amour d'un homme partagé par deux femmes que tout devrait opposer, The Edge of Love parle aussi de complicité féminine, de maternité et du syndrome post-traumatique, fort bien illustré. Si le jeu de Keira Knightley n'est que bien, celui de Sienna Miller, en revanche, est lumineux. Un film fort, poignant, qui démarre un peu sur les chapeaux de roues mais qui nous emporte dans des chemins inattendus, jusqu'à ce grand bord de la mer où se dénouent ces intrigants destins.
Little Children (Todd Field — 2006)
Commencez-le et vous ne pourrez plus vous arrêter. Long-métrage acclamé par la critique, adapté du livre de Tom Perrotta, Little Children porte un titre bon enfant mais cache de bien sérieux sujets: adultère, sexe et pédophilie, entre autres. Dans une banlieue tranquille et plutôt chic de Boston, des mères de famille américaines conventionnelles — comprendre: particulièrement étroites d'esprit et conservatrices — se rencontrent au parc avec leurs enfants. Sur ce fond de discussions sans substance on découvre Sarah (crédible Kate Winslet), jeune mère maladroite et mariée, laquelle développe une amitié malsaine avec Brad (excellent Patrick Wilson), un père à la maison qui, même trentenaire, se cherche un destin. Film lent, sourd, qui monte vers sa finale retentissante, Little Children est une analyse perspicace de nos plus bestiaux désirs, de notre société intolérante et de nos familles dysfonctionnelles. Un film parfaitement réussi où l'on navigue de désirs en malaises.
Commencez-le et vous ne pourrez plus vous arrêter. Long-métrage acclamé par la critique, adapté du livre de Tom Perrotta, Little Children porte un titre bon enfant mais cache de bien sérieux sujets: adultère, sexe et pédophilie, entre autres. Dans une banlieue tranquille et plutôt chic de Boston, des mères de famille américaines conventionnelles — comprendre: particulièrement étroites d'esprit et conservatrices — se rencontrent au parc avec leurs enfants. Sur ce fond de discussions sans substance on découvre Sarah (crédible Kate Winslet), jeune mère maladroite et mariée, laquelle développe une amitié malsaine avec Brad (excellent Patrick Wilson), un père à la maison qui, même trentenaire, se cherche un destin. Film lent, sourd, qui monte vers sa finale retentissante, Little Children est une analyse perspicace de nos plus bestiaux désirs, de notre société intolérante et de nos familles dysfonctionnelles. Un film parfaitement réussi où l'on navigue de désirs en malaises.
samedi 14 janvier 2012
L'été n'est plus une raison
L'été passé, je disais que c'était à cause du beau temps que j'avais pris un mois avant de faire un post — et voilà que ça fait un mois et 10 jours en plein hiver.
Après mes phases intensives d'écoutes de films que j'ai eues parfois sur ce blog, on dirait que mon enthousiasme cinématographique a baissé en général. J'ai plus envie de bien choisir mes films et d'en écouter un de temps en temps. J'ai aussi l'impression qu'il y a moins de films qui sont vraiment bons maintenant. Soit j'ai tout découvert ce qu'il y a de vraiment bon, soit plus personne ne sort de vrais bons films ou ma passion du cinéma a tout simplement baissé; un mélange de tout ça probablement.
Avant dans ma vie, je pouvais vraiment tripper fort sur un film et le réécouter de nombreuses fois. C'est arrivé avec pleins de films, genre tous ceux de ma cinémathèque personnelle. On dirait que ma ferveur a baissé aujourd'hui. J'écoute plus souvent de nouveaux films au lieu de réécouter plein de fois les mêmes. Ceux que j'aime vraiment et que j'achète se font plus rares.
Mais bon, je crois que c'est normal, tout le monde change/évolue plus ou moins dans la vie. Malgré cela, je vais bien évidemment toujours garder cette passion en moi, juste moins fort que dans mon plus jeune temps.
Il y a aussi le fait que je me rends de plus en plus compte du nombre inimaginable de films qui sortent partout sur la terre et cela me décourage. Avant, j'étais moins conscient du monde du cinéma, genre plus dans une bulle. Je regardais des films dont les gens me parlaient, ceux qu'il y avait au club vidéo, ceux qui passaient à la télé, ceux des réalisateurs que je suivais et dont je découvrais la filmographie. Mais maintenant, surtout grace à Internet, je me rends compte de tout ce qui sort à chaque année, en plus de tout ce qui existe déjà depuis le début du cinéma. Résultat, j'ai comme une impression d'infini et ça fait bizarre.
Bref, je vais y aller un à la fois, le but n'est pas la quantité mais la qualité. Je vais regarder ce qui m'intrigue et ce que les gens me conseillent.
Ah oui, j'oubliais. Le cinéma n'est qu'une parcelle de ce qui s'écoute; imaginez, il y a autant de séries télé, de dessins animés, de documentaires, d'émissions de télé, de films pour la télé sans compter Bollywood, qui en sort une quantité astronomique chaque année. Le monde crée sans arrêt, il y a trop de choix. Je n'en reviens comme pas...
Ça fait drôle de penser qu'en regardant ma bibliothèque de films, on aurait tendance à penser «tabarnouche, y'en a des films!», mais qu'en fin du compte, cette quantité est probablement ce qui se fait dans le monde en un mois. Incroyable.
Bons, je vais passer à mes écoutes suite à ces confessions de la nouvelle année.
1. La Morte Vivante
Drôle de film. On dirait un drame de film d'après-midi à la sauce zombie. Une fille morte et enterrée se réveille suite à un déversement d'un produit bio. Elle retourne chez elle (elle se rappelle vaguement...) et sa soeur surprise doit «dealer» avec le fait qu'elle est une morte vivante. Ce qui est particulier du film c'est que ce n'est pas une zombie typique: elle se rappelle des bouts de sa vraie vie, reconnaît sa soeur, n'est pas vraiment agressive mais plutot calme et silencieuse. Le film a une ambiance calme.
Bref, c'est une curiosité pour un fan de zombie, mais...aucune nécessité à voir pour les autres!
2. Pour l'amour de Dieu
Un bon film québécois, voilà. L'ambiance dans laquelle on se retrouve est celle des couvents et de l'abstinence sexuelle qui s'y retrouvait. Le film est très bien réussi, on s'y croirait. L'histoire est bien racontée, tout se tient debout. Je trouve que c'est un film à voir pour quiconque le sujet intéresse, vous ne serez pas déçus. Je ne veux pas trop en dire, mais moi j'ai adoré.
C'est une réalité que peu de personnes de mon âge (32) ont côtoyée, alors voilà l'occasion idéale d'y plonger; la réalisatrice y raconte une partie de sa vie je crois, alors elle sait de quoi elle parle.
3. Snatch
J'avais déjà vu ce film voilà longtemps et je n'avais pas aimé la première fois. Est-ce que deux recommandations et une deuxième écoute avec un ami plus tard ont changé mes impressions? Un peu, mais pas assez pour dire que j'aime vraiment ce film. J'ai apprécié plus la deuxième fois, mais il y a quelque chose dans ce film qui fait que je n'accroche pas assez.
Mais je dois dire que c'est vraiment personnel et que je recommande tout de même ce film à tous ceux que les histoires de crimes intéressent, car c'est un film réussi est original dont je comprends les marques de mérites. Brad Pitt y fait un rôle assez unique, juste pour ça c'est à voir. Le tout est intéressant, un film différent.
4. Tintin
Oui, je parle ici du nouveau film de Steven Spielberg et Peter Jackson.
J'ai envie de commencer par dire que le 3D, je ne suis plus capable. Au cinéma, j'avais hâte que le film finisse, plus capable du film lui-même et d'avoir ces lunettes qui noircissent la vue et qui finissent par donner mal à la tête. J'ai même essayé avec les jeux vidéos (PS3) et c'est la même chose. Y'a juste le 3D de la 3DS sans lunettes qui est clair et intéressant. Quand ce 3D va être rendu sur les écrans de maisons, là ça va être correct, je crois...
Alors, je disais que le film, j'étais écoeuré... ouf. Ce film est selon moi du Hollywood à son apogée et du Steven Spielberg à son plus typique. Mais étant donné que Peter Jackson y a contribué, ce n'est pas surprenant considérant ses super productions américaines récentes.
C'est une exploration superficielle du monde de Tintin, prétexte à des scènes d'action trépidantes et à un humour bien simpliste. C'est simple: le résultat est exactement ce à quoi on pouvait s'attendre de Hollywood qui reprend Tintin. Pas beaucoup de substance.
Pour quelqu'un qui aime ce genre par contre, ça va être une belle réussite. Les scènes d'action sont bien pensées, et il y a cette intrigue qui nous garde tout au long du film.
Un parfait divertissement familial hollywoodien. C'est tout.
Après mes phases intensives d'écoutes de films que j'ai eues parfois sur ce blog, on dirait que mon enthousiasme cinématographique a baissé en général. J'ai plus envie de bien choisir mes films et d'en écouter un de temps en temps. J'ai aussi l'impression qu'il y a moins de films qui sont vraiment bons maintenant. Soit j'ai tout découvert ce qu'il y a de vraiment bon, soit plus personne ne sort de vrais bons films ou ma passion du cinéma a tout simplement baissé; un mélange de tout ça probablement.
Avant dans ma vie, je pouvais vraiment tripper fort sur un film et le réécouter de nombreuses fois. C'est arrivé avec pleins de films, genre tous ceux de ma cinémathèque personnelle. On dirait que ma ferveur a baissé aujourd'hui. J'écoute plus souvent de nouveaux films au lieu de réécouter plein de fois les mêmes. Ceux que j'aime vraiment et que j'achète se font plus rares.
Mais bon, je crois que c'est normal, tout le monde change/évolue plus ou moins dans la vie. Malgré cela, je vais bien évidemment toujours garder cette passion en moi, juste moins fort que dans mon plus jeune temps.
Il y a aussi le fait que je me rends de plus en plus compte du nombre inimaginable de films qui sortent partout sur la terre et cela me décourage. Avant, j'étais moins conscient du monde du cinéma, genre plus dans une bulle. Je regardais des films dont les gens me parlaient, ceux qu'il y avait au club vidéo, ceux qui passaient à la télé, ceux des réalisateurs que je suivais et dont je découvrais la filmographie. Mais maintenant, surtout grace à Internet, je me rends compte de tout ce qui sort à chaque année, en plus de tout ce qui existe déjà depuis le début du cinéma. Résultat, j'ai comme une impression d'infini et ça fait bizarre.
Bref, je vais y aller un à la fois, le but n'est pas la quantité mais la qualité. Je vais regarder ce qui m'intrigue et ce que les gens me conseillent.
Ah oui, j'oubliais. Le cinéma n'est qu'une parcelle de ce qui s'écoute; imaginez, il y a autant de séries télé, de dessins animés, de documentaires, d'émissions de télé, de films pour la télé sans compter Bollywood, qui en sort une quantité astronomique chaque année. Le monde crée sans arrêt, il y a trop de choix. Je n'en reviens comme pas...
Ça fait drôle de penser qu'en regardant ma bibliothèque de films, on aurait tendance à penser «tabarnouche, y'en a des films!», mais qu'en fin du compte, cette quantité est probablement ce qui se fait dans le monde en un mois. Incroyable.
Bons, je vais passer à mes écoutes suite à ces confessions de la nouvelle année.
1. La Morte Vivante
Drôle de film. On dirait un drame de film d'après-midi à la sauce zombie. Une fille morte et enterrée se réveille suite à un déversement d'un produit bio. Elle retourne chez elle (elle se rappelle vaguement...) et sa soeur surprise doit «dealer» avec le fait qu'elle est une morte vivante. Ce qui est particulier du film c'est que ce n'est pas une zombie typique: elle se rappelle des bouts de sa vraie vie, reconnaît sa soeur, n'est pas vraiment agressive mais plutot calme et silencieuse. Le film a une ambiance calme.
Bref, c'est une curiosité pour un fan de zombie, mais...aucune nécessité à voir pour les autres!
2. Pour l'amour de Dieu
Un bon film québécois, voilà. L'ambiance dans laquelle on se retrouve est celle des couvents et de l'abstinence sexuelle qui s'y retrouvait. Le film est très bien réussi, on s'y croirait. L'histoire est bien racontée, tout se tient debout. Je trouve que c'est un film à voir pour quiconque le sujet intéresse, vous ne serez pas déçus. Je ne veux pas trop en dire, mais moi j'ai adoré.
C'est une réalité que peu de personnes de mon âge (32) ont côtoyée, alors voilà l'occasion idéale d'y plonger; la réalisatrice y raconte une partie de sa vie je crois, alors elle sait de quoi elle parle.
3. Snatch
J'avais déjà vu ce film voilà longtemps et je n'avais pas aimé la première fois. Est-ce que deux recommandations et une deuxième écoute avec un ami plus tard ont changé mes impressions? Un peu, mais pas assez pour dire que j'aime vraiment ce film. J'ai apprécié plus la deuxième fois, mais il y a quelque chose dans ce film qui fait que je n'accroche pas assez.
Mais je dois dire que c'est vraiment personnel et que je recommande tout de même ce film à tous ceux que les histoires de crimes intéressent, car c'est un film réussi est original dont je comprends les marques de mérites. Brad Pitt y fait un rôle assez unique, juste pour ça c'est à voir. Le tout est intéressant, un film différent.
4. Tintin
Oui, je parle ici du nouveau film de Steven Spielberg et Peter Jackson.
J'ai envie de commencer par dire que le 3D, je ne suis plus capable. Au cinéma, j'avais hâte que le film finisse, plus capable du film lui-même et d'avoir ces lunettes qui noircissent la vue et qui finissent par donner mal à la tête. J'ai même essayé avec les jeux vidéos (PS3) et c'est la même chose. Y'a juste le 3D de la 3DS sans lunettes qui est clair et intéressant. Quand ce 3D va être rendu sur les écrans de maisons, là ça va être correct, je crois...
Alors, je disais que le film, j'étais écoeuré... ouf. Ce film est selon moi du Hollywood à son apogée et du Steven Spielberg à son plus typique. Mais étant donné que Peter Jackson y a contribué, ce n'est pas surprenant considérant ses super productions américaines récentes.
C'est une exploration superficielle du monde de Tintin, prétexte à des scènes d'action trépidantes et à un humour bien simpliste. C'est simple: le résultat est exactement ce à quoi on pouvait s'attendre de Hollywood qui reprend Tintin. Pas beaucoup de substance.
Pour quelqu'un qui aime ce genre par contre, ça va être une belle réussite. Les scènes d'action sont bien pensées, et il y a cette intrigue qui nous garde tout au long du film.
Un parfait divertissement familial hollywoodien. C'est tout.
lundi 9 janvier 2012
Vive Kim Jong-Un !!
Kim Jong-Il était bien connu pour «forcer» les Nord-Coréens à exercer le culte extrême de sa personnalité. Films, statues, fêtes, musées, etc. tout était mis en scène de sorte à ce que le «Grand-Leader» fasse parti du quotidien de tous les habitants du pays. Cela ne semble pas terminé, on a passé le flambeau au (supposé) fils de ce dernier, Kim Jong-un. Récemment, la télévision nord-coréenne a diffusé un «reportage» sur le nouveau Leader. Même si c'est impossible de comprendre ce qui est dit, on devine au ton et grâce aux images que nous avons affaire à tout un surhomme. On y voit ses nombreux talents dans une mise en scène des plus douteuses. Grace à la technologie, ce film est disponible sur Youtube.
Les moments marquants:
00:07:30 - tirs dans la cible
00:12:10 - tirs dans le tank
00:15:15 - compositeur de musique
00:26:10 - fait le «smat» dans une école militaire (parce qu'il a tout vu, tout vécu!)
00:33:35 - un des nombreux (mauvais) montages où on tente de le faire voir dans la même pièce que son «père» (un autre ici 00:35:53)
00:38:50 - manipule une souris avec beaucoup d'aisance (on voit d'ailleurs à 00:39:20 que tous semblent à l'aise avec un ordinateur)
00:42:45 -Il donne la main à son «père». On ressent une indifférence complète du «père» par rapport au «fils».
00:47:20 - ingénieur de manège de parc d'attraction
Les moments marquants:
00:07:30 - tirs dans la cible
00:12:10 - tirs dans le tank
00:15:15 - compositeur de musique
00:26:10 - fait le «smat» dans une école militaire (parce qu'il a tout vu, tout vécu!)
00:33:35 - un des nombreux (mauvais) montages où on tente de le faire voir dans la même pièce que son «père» (un autre ici 00:35:53)
00:38:50 - manipule une souris avec beaucoup d'aisance (on voit d'ailleurs à 00:39:20 que tous semblent à l'aise avec un ordinateur)
00:42:45 -Il donne la main à son «père». On ressent une indifférence complète du «père» par rapport au «fils».
00:47:20 - ingénieur de manège de parc d'attraction
dimanche 1 janvier 2012
La nouvelle année en ciné
En ce premier jour de l'an, au diable les traditionnels bilans de fin de l'autre: voici une petite brise de films qui méritent d'être surveillés en ces premiers mois de 2012. J'invite Cousin et Cousine à agrémenter la liste en faisant leurs commentaires sur mes sélections ou en établissant leur propre palmarès. Quant à vous, chers cinéphiles, vous n'avez qu'à cliquer sur les titres pour voir la bande-annonce. Bon cinéma!
Carnage (France, comédie dramatique — Roman Polanski)
C'est la fameuse diatribe «L'Enfer, c'est les autres» de Jean-Paul Sartre qui nous vient à l'esprit quand on regarde la bande-annonce de Carnage, tiré de la pièce Le Dieu du carnage de Yasmina Reza et dernier opus du controversé Roman Polanski. Malgré son thème simplet — deux couples se rencontrent en huis clos pour discuter d'une bagarre entre leurs enfants qui a mal tourné —, la présence des deux oscarisées Jodie Foster et Kate Winslet laisse espérer un long-métrage bien réalisé (lire: des répliques qui s'emboîtent, une caméra mobile et un scénario solide). Parce que 80 minutes en circuit fermé, ça peut devenir long.
The Iron Lady (Grande-Bretagne, drame biographique — Phyllida Loyd)
Un film anglais sur Margaret Thatcher? Le défi était aussi délicat qu'atomique. Seule femme à jamais devenir première ministre de Grande-Bretagne, celle que l'on a surnommée la «Dame de fer» a laissé un sillon controversé dans la politique anglaise et internationale. Intransigeante, entêtée, elle a mené la guerre aux Malouines en 1982 et lancé de grands travaux de libéralisation économique, qui lui ont valu de virulentes critiques. Chose intéressante, ce long-métrage biographique semble teinté d'humour et s'insinue jusque dans la vie privée de Thatcher. Et heureusement, Meryl Streep semble avoir relevé avec brio le défi d'incarner la grande dame.
A Dangerous Method (France, drame — David Cronenberg)
Carnage (France, comédie dramatique — Roman Polanski)
C'est la fameuse diatribe «L'Enfer, c'est les autres» de Jean-Paul Sartre qui nous vient à l'esprit quand on regarde la bande-annonce de Carnage, tiré de la pièce Le Dieu du carnage de Yasmina Reza et dernier opus du controversé Roman Polanski. Malgré son thème simplet — deux couples se rencontrent en huis clos pour discuter d'une bagarre entre leurs enfants qui a mal tourné —, la présence des deux oscarisées Jodie Foster et Kate Winslet laisse espérer un long-métrage bien réalisé (lire: des répliques qui s'emboîtent, une caméra mobile et un scénario solide). Parce que 80 minutes en circuit fermé, ça peut devenir long.
The Iron Lady (Grande-Bretagne, drame biographique — Phyllida Loyd)
Un film anglais sur Margaret Thatcher? Le défi était aussi délicat qu'atomique. Seule femme à jamais devenir première ministre de Grande-Bretagne, celle que l'on a surnommée la «Dame de fer» a laissé un sillon controversé dans la politique anglaise et internationale. Intransigeante, entêtée, elle a mené la guerre aux Malouines en 1982 et lancé de grands travaux de libéralisation économique, qui lui ont valu de virulentes critiques. Chose intéressante, ce long-métrage biographique semble teinté d'humour et s'insinue jusque dans la vie privée de Thatcher. Et heureusement, Meryl Streep semble avoir relevé avec brio le défi d'incarner la grande dame.
A Dangerous Method (France, drame — David Cronenberg)
Puissant, ravageur. C'est ainsi que s'annonce ce film entre psychanalyse et pulsions réalisé par le Canadien David Cronenberg, basé sur l'histoire vraie de la relation entre deux éminents intellectuels, Carl Jung et Sigmund Freud. A Dangerous Method relate l'expérience menée sur une jeune patiente (Keira Knightley) à partir d'une psychanalyse élaborée par le duo de chercheurs. Classique dans sa forme, le film a toutefois un grand potentiel dérangeant: pulsions sexuelles, blessures psychologiques, tensions émotionnelles et professionnelles... À première vue, le casting de qualité (Viggo Mortensen, Vincent Cassel, Michael Fassbender) et le thème jusqu'ici rarement exploré de la psychanalyse promet un très puissant moment cinéma.
Extremely Loud and Incredibly Close (États-Unis, drame — Stephen Daldry)
Encore un film tiré d'un livre. Seulement, il s'agit cette fois d'une oeuvre de Jonathan Safran Foer, cet Américain fort brillant qui sait bâtir des mondes énigmatiques et imaginaires tout en restant cohérent. L'histoire: un petit garçon surdoué, très proche de son père qui partage ses délires et ses recherches, voit sa vie basculer quand ce seul complice meurt dans un attentat terroriste. Il se met dès lors dans la tête de trouver ce qu'ouvre une clé que lui a laissée son père en héritage, le tout afin de comprendre sa mort inexplicable. Sur fond des attentats du World Trade Center, en 2001, voici un retour inusité de Tom Hanks à l'écran, accompagné d'une fort sérieuse Sandra Bullock. Pas de doute, ce film nous tirera des larmes.
L'Or des autres (Canada, documentaire — Simon Plouffe)
L'exploitation d'une mine d'or à Malartic, en Abitibi, continue de soulever les passions. Dans ce documentaire québécois collé à la réalité, on revient sur l'installation d'Osisko dans ce petit village minier du nord du Québec, où la population rage de voir son patrimoine mis à terre dans un ballet de pelles mécaniques. La qualité de vie, disent-ils, est de l'histoire ancienne. Et les trous se creusent. Le documentaire, aux allures bien mornes mais en quelque sorte le reflet de la vie des Malarticois, revient sur les faits et sur le nécessaire dialogue (ou son absence). Avec le scandale du gaz de schiste, voilà de quoi réfléchir à propos d'un autre thème brûlant dans le Québec du Plan nord.
La Fille du puisatier (France, drame — Daniel Auteuil)
Tout un défi que s'est lancé Daniel Auteuil avec ce film de l'avant-Deuxième guerre mondiale, tiré de l'oeuvre de Marcel Pagnol et où il tient également la vedette. Puisatier à l'éducation sommaire, le père de la famille Mazel a plusieurs enfants dont une très jolie jeune fille, qui rencontre dans les champs le garçon d'une famille de riches. Une histoire d'amour commence qui sera bien courte, mais qui aura de graves conséquences sur l'avenir du puisatier — et sur celui de la belle. Bâti sur fond de guerre, ce drame à mes yeux historiques a un beau potentiel, mais j'ai un doute. Trop caricatural? Trop grandiloquent? Il n'y a qu'à voir Daniel Auteuil parler en campagnard... On verra.
Jodaeiye Nader az Simin (Iran, drame — Asghar Farhadi)
Les États-Unis d'Afrique(Canada, documentaire — Yanick Létourneau)
Quelle bouffée de fraîcheur! C'est dans l'univers du hip-hop africain que nous plonge ce documentaire aux allures colorées, rythmé par les multiples pérégrinations de Didier Awadi dans une quarantaine de pays d'Afrique pour rendre hommage à ceux qui ont mis en musique leur idéal d'une Afrique unie et indépendante. Présenté en première mondiale aux dernières Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) parce que réalisé par un Canadien, Les États-Unis d'Afrique véhicule un «hip-hop de l'espoir», sur un continent où la musique continue de souder les gens. Inédit, original, on ne peut que se laisser tenter.
Polisse (France, drame — Maïwenn)
On en parle comme d'un film coup-de-poing. Comme d'un film solidement documenté, inspiré d'histoires véritables de la Brigade de protection des mineurs à Paris, hyper réaliste et dérangeant, qui nous pousse dans nos derniers retranchements. Comment les policiers peuvent-ils trouver un équilibre entre leur vie privée et le quotidien de leur travail, où le pire existe plus fort tous les jours? Récipiendaire du Prix du jury au dernier festival de Cannes, Polisse s'annonce sombre, déprimant, drainant — mais il me semble un regard essentiel sur la réalité trash, sur la vie imparfaite qu'on veut souvent gommer dans nos grandes villes de verres.
In Darkness (Pologne, drame — Agnieszka Holland)
On croit toujours avoir assez vu de films sur la Deuxième guerre mondiale, mais celui-ci mérite une attention particulière. In Darkness est polonais. Filmé en polonais. Avec des Polonais. Aborde les thèmes classiques du marché noir, de l'extermination des Juifs, de la folie nazie, mais aussi un détail jusqu'ici rarement exploité: les Polonais qui, dans les grandes villes de leur pays, ont utilisé les conduits d'égouts pour éviter les camps et sauver leur vie. On doit ce long-métrage à Agnieszka Holland, réalisatrice polonaise de premier plan. Fort intéressant.
Toutes nos envies (France, drame — Philippe Lioret)
J'ai eu des frissons. Le réalisateur de l'excellent Welcome (dont j'avais parlé ici) et du très bien Je vais bien ne t'en fais pas (ici), revient en force avec cette histoire de deux juges au tribunal de Lyon, dont la vie prend un cours sinueux à la fois triste et heureux. J'aime les films français qui se prennent au sérieux tout en abordant des thèmes sociaux brûlants — ici le surendettement — de même que ce qui vient vraiment nous chercher au cinéma: l'amitié, la famille, l'amour. Et une belle musique. Avec Vincent Lindon comme tête d'affiche et la très crédible Marie Gillain, ça promet.
Ça ne semble pas un chef-d'oeuvre, mais le cadre est beau comme tout — un petit port de pêche, en Normandie. C'est l'histoire d'Angèle, qui arrive comme un cheveu sur la soupe dans la vie de Tony, pêcheur sans histoire, pour oublier la sienne. Des cicatrices, de l'amour incertain, des hésitations, de l'espoir d'une vie meilleure sont au menu de ce premier film, timide paraît-il, d'Alix Delaporte. Même si Clotilde Hesme semble un peu coincée dans son rôle, l'histoire est intrigante. Surtout au vu de l'affiche du film.
Extremely Loud and Incredibly Close (États-Unis, drame — Stephen Daldry)
Encore un film tiré d'un livre. Seulement, il s'agit cette fois d'une oeuvre de Jonathan Safran Foer, cet Américain fort brillant qui sait bâtir des mondes énigmatiques et imaginaires tout en restant cohérent. L'histoire: un petit garçon surdoué, très proche de son père qui partage ses délires et ses recherches, voit sa vie basculer quand ce seul complice meurt dans un attentat terroriste. Il se met dès lors dans la tête de trouver ce qu'ouvre une clé que lui a laissée son père en héritage, le tout afin de comprendre sa mort inexplicable. Sur fond des attentats du World Trade Center, en 2001, voici un retour inusité de Tom Hanks à l'écran, accompagné d'une fort sérieuse Sandra Bullock. Pas de doute, ce film nous tirera des larmes.
L'Or des autres (Canada, documentaire — Simon Plouffe)
L'exploitation d'une mine d'or à Malartic, en Abitibi, continue de soulever les passions. Dans ce documentaire québécois collé à la réalité, on revient sur l'installation d'Osisko dans ce petit village minier du nord du Québec, où la population rage de voir son patrimoine mis à terre dans un ballet de pelles mécaniques. La qualité de vie, disent-ils, est de l'histoire ancienne. Et les trous se creusent. Le documentaire, aux allures bien mornes mais en quelque sorte le reflet de la vie des Malarticois, revient sur les faits et sur le nécessaire dialogue (ou son absence). Avec le scandale du gaz de schiste, voilà de quoi réfléchir à propos d'un autre thème brûlant dans le Québec du Plan nord.
La Fille du puisatier (France, drame — Daniel Auteuil)
Tout un défi que s'est lancé Daniel Auteuil avec ce film de l'avant-Deuxième guerre mondiale, tiré de l'oeuvre de Marcel Pagnol et où il tient également la vedette. Puisatier à l'éducation sommaire, le père de la famille Mazel a plusieurs enfants dont une très jolie jeune fille, qui rencontre dans les champs le garçon d'une famille de riches. Une histoire d'amour commence qui sera bien courte, mais qui aura de graves conséquences sur l'avenir du puisatier — et sur celui de la belle. Bâti sur fond de guerre, ce drame à mes yeux historiques a un beau potentiel, mais j'ai un doute. Trop caricatural? Trop grandiloquent? Il n'y a qu'à voir Daniel Auteuil parler en campagnard... On verra.
Jodaeiye Nader az Simin (Iran, drame — Asghar Farhadi)
Rares sont les films qui nous viennent d'Asie centrale. Cette histoire de drame conjugal et de désordre familial tournée en Iran, en langue originale de surcroît, a de l'intérêt parce qu'elle nous ouvre une porte sur la culture et la réalité d'un pays quasi hermétique, dont on ne connaît souvent que des banalités ou ce qu'en disent les médias. Dans A Separation, on suit l'histoire de Nader et de sa femme Simin, qui veulent quitter le pays pour offrir une meilleure vie à leur fille unique. Mais comme le père de Nader est atteint d'Alzheimer, il refuse de quitter le pays et sa femme finit par demander le divorce. Le film est paraît-il un peu long, mais fascinant. Un mal pour un plus que bien?
Les États-Unis d'Afrique(Canada, documentaire — Yanick Létourneau)
Quelle bouffée de fraîcheur! C'est dans l'univers du hip-hop africain que nous plonge ce documentaire aux allures colorées, rythmé par les multiples pérégrinations de Didier Awadi dans une quarantaine de pays d'Afrique pour rendre hommage à ceux qui ont mis en musique leur idéal d'une Afrique unie et indépendante. Présenté en première mondiale aux dernières Rencontres internationales du documentaire de Montréal (RIDM) parce que réalisé par un Canadien, Les États-Unis d'Afrique véhicule un «hip-hop de l'espoir», sur un continent où la musique continue de souder les gens. Inédit, original, on ne peut que se laisser tenter.
Polisse (France, drame — Maïwenn)
On en parle comme d'un film coup-de-poing. Comme d'un film solidement documenté, inspiré d'histoires véritables de la Brigade de protection des mineurs à Paris, hyper réaliste et dérangeant, qui nous pousse dans nos derniers retranchements. Comment les policiers peuvent-ils trouver un équilibre entre leur vie privée et le quotidien de leur travail, où le pire existe plus fort tous les jours? Récipiendaire du Prix du jury au dernier festival de Cannes, Polisse s'annonce sombre, déprimant, drainant — mais il me semble un regard essentiel sur la réalité trash, sur la vie imparfaite qu'on veut souvent gommer dans nos grandes villes de verres.
In Darkness (Pologne, drame — Agnieszka Holland)
On croit toujours avoir assez vu de films sur la Deuxième guerre mondiale, mais celui-ci mérite une attention particulière. In Darkness est polonais. Filmé en polonais. Avec des Polonais. Aborde les thèmes classiques du marché noir, de l'extermination des Juifs, de la folie nazie, mais aussi un détail jusqu'ici rarement exploité: les Polonais qui, dans les grandes villes de leur pays, ont utilisé les conduits d'égouts pour éviter les camps et sauver leur vie. On doit ce long-métrage à Agnieszka Holland, réalisatrice polonaise de premier plan. Fort intéressant.
Toutes nos envies (France, drame — Philippe Lioret)
J'ai eu des frissons. Le réalisateur de l'excellent Welcome (dont j'avais parlé ici) et du très bien Je vais bien ne t'en fais pas (ici), revient en force avec cette histoire de deux juges au tribunal de Lyon, dont la vie prend un cours sinueux à la fois triste et heureux. J'aime les films français qui se prennent au sérieux tout en abordant des thèmes sociaux brûlants — ici le surendettement — de même que ce qui vient vraiment nous chercher au cinéma: l'amitié, la famille, l'amour. Et une belle musique. Avec Vincent Lindon comme tête d'affiche et la très crédible Marie Gillain, ça promet.
Ça ne semble pas un chef-d'oeuvre, mais le cadre est beau comme tout — un petit port de pêche, en Normandie. C'est l'histoire d'Angèle, qui arrive comme un cheveu sur la soupe dans la vie de Tony, pêcheur sans histoire, pour oublier la sienne. Des cicatrices, de l'amour incertain, des hésitations, de l'espoir d'une vie meilleure sont au menu de ce premier film, timide paraît-il, d'Alix Delaporte. Même si Clotilde Hesme semble un peu coincée dans son rôle, l'histoire est intrigante. Surtout au vu de l'affiche du film.
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