Je suis loin d'être une fan de comédies romantiques, mais quelques propositions culturellement intrigantes m'ont récemment fait dévier. Alors, un peu comme Cousin et Cousine, je vous propose quelques critiques de ce genre cinématographique qui m'est encore relativement inconnu — et qui se rapproche par moments du roman Harlequin: une seule et même recette, seulement les visages qui changent.
Dirty Dancing: Havana Nights (2004)
Tourné à Cuba même dans la fascinante La Havane, ce deuxième opus du légendaire Dirty Dancing (sorti en 1987 avec Patrick Swayze) vaut bien un détour: cette histoire d'une jeune Américaine que le travail de son père amène à Cuba en 1958 nous fait voir, en plus de nous plonger dans les rythmes chauds de la danse cubaine, l'inégalité des classes sociales et la teneur des relations américano-cubaines à cette époque, en pleine guerre froide. Sur fond de soleil et de tropiques, on suit la relation de Javier (rafraîchissant Diego Luna) et de Katey (rayonnante Romula Garai), qui incarnent le couple de danseurs à l'amour interdit — mais un amour sympathique et réaliste. Leur jeu crédible et leur étonnante chimie à l'écran nous font passer un bon moment. Je vous mets au défi de ne pas danser sur le générique...
Leap Year (2010)
On m'avait alléchée avec la promesse de beaux paysages d'Irlande, ce fut gagné: les terres grandioses de cette île verdoyante sont bien rendues. D'ailleurs le sujet s'y prête bien: une Américaine engoncée (prévisible Amy Adams) va rejoindre son fiancé pour le demander en mariage (!) et, ô surprise, la demoiselle se perd en chemin. Sur sa route de fonds de villages — dont la population est déplorablement caricaturée —, elle rencontre un Irlandais à l'accent épouvantable (ordinaire Matthew Goode) avec lequel elle tisse des liens ambigus — amitié, amour, haine? Film d'amour typique, quoi. Cela dit, une fois passés les moments décourageants — e.g. le lancer du soulier et le désastre de la chambre —, on se demande quand même comment la fin, bien sûr écrite dans le ciel, va finir par se dénouer. À vous de voir si les paysages d'Irlande en valent la peine...
Last Night (2010)
Pour moi, ce long-métrage est le parfait exemple du drame romantique juste assez bien dosé entre troubles et désirs, entre passé, présent et avenir, avec toutes les considérations psychologiques que cela implique. Tout le film, un peu à l'image de Little Children, suit l'histoire de deux «couples». Une femme mariée, Joanna (intéressante Keira Knightley), reproche à son mari d'avoir un oeil sur sa collègue, laquelle lui fait des avances pendant un voyage d'affaires. Pendant ledit voyage, un ancien amoureux de Joanna, Alex (excellent Guillaume Canet), refait surface alors qu'il est de passage à New York. Chaque «nouveau couple» traverse donc une phase croissante de désir et de doutes, le tout servi sur fond de réflexions jamais trop indigestes. Très bien acté et superbement réalisé, ce long-métrage est à mon avis un vrai bijou du genre. Le suspense monte, le désir aussi, et la fin laisse pantois. Vraiment, à voir.
Dirty Dancing: Havana Nights (2004)
Tourné à Cuba même dans la fascinante La Havane, ce deuxième opus du légendaire Dirty Dancing (sorti en 1987 avec Patrick Swayze) vaut bien un détour: cette histoire d'une jeune Américaine que le travail de son père amène à Cuba en 1958 nous fait voir, en plus de nous plonger dans les rythmes chauds de la danse cubaine, l'inégalité des classes sociales et la teneur des relations américano-cubaines à cette époque, en pleine guerre froide. Sur fond de soleil et de tropiques, on suit la relation de Javier (rafraîchissant Diego Luna) et de Katey (rayonnante Romula Garai), qui incarnent le couple de danseurs à l'amour interdit — mais un amour sympathique et réaliste. Leur jeu crédible et leur étonnante chimie à l'écran nous font passer un bon moment. Je vous mets au défi de ne pas danser sur le générique...
Leap Year (2010)
On m'avait alléchée avec la promesse de beaux paysages d'Irlande, ce fut gagné: les terres grandioses de cette île verdoyante sont bien rendues. D'ailleurs le sujet s'y prête bien: une Américaine engoncée (prévisible Amy Adams) va rejoindre son fiancé pour le demander en mariage (!) et, ô surprise, la demoiselle se perd en chemin. Sur sa route de fonds de villages — dont la population est déplorablement caricaturée —, elle rencontre un Irlandais à l'accent épouvantable (ordinaire Matthew Goode) avec lequel elle tisse des liens ambigus — amitié, amour, haine? Film d'amour typique, quoi. Cela dit, une fois passés les moments décourageants — e.g. le lancer du soulier et le désastre de la chambre —, on se demande quand même comment la fin, bien sûr écrite dans le ciel, va finir par se dénouer. À vous de voir si les paysages d'Irlande en valent la peine...
Last Night (2010)
Pour moi, ce long-métrage est le parfait exemple du drame romantique juste assez bien dosé entre troubles et désirs, entre passé, présent et avenir, avec toutes les considérations psychologiques que cela implique. Tout le film, un peu à l'image de Little Children, suit l'histoire de deux «couples». Une femme mariée, Joanna (intéressante Keira Knightley), reproche à son mari d'avoir un oeil sur sa collègue, laquelle lui fait des avances pendant un voyage d'affaires. Pendant ledit voyage, un ancien amoureux de Joanna, Alex (excellent Guillaume Canet), refait surface alors qu'il est de passage à New York. Chaque «nouveau couple» traverse donc une phase croissante de désir et de doutes, le tout servi sur fond de réflexions jamais trop indigestes. Très bien acté et superbement réalisé, ce long-métrage est à mon avis un vrai bijou du genre. Le suspense monte, le désir aussi, et la fin laisse pantois. Vraiment, à voir.
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