lundi 15 novembre 2010

In July: sympathique

Je ne saurais qualifier autrement ce long-métrage allemand: s'il a de quoi faire sourire et bien divertir, il n'a cependant rien pour épater. Parfois on rit, parfois on soupire, et à la fin on a tout de même parcouru un bout de chemin — dans tous les sens du terme.

C'est sous la forme d'un road trip à travers l'Allemagne et l'Europe de l'Est qu'un jeune homme, parti rejoindre (ce qu'il pense être) la femme de sa vie, découvre son véritable amour sur un chemin qui frôle par moments l'absurdité et le rocambolesque purs. Abstraction faite de la forme, le fond du long-métrage explore quant à lui (car il ne les explique pas) l'amour rêvé et l'amour vécu, de même que l'ironie du hasard.

Le scénario est somme toute assez banal, les péripéties parfois tirées par les cheveux, et quelques personnages à la limite de la caricature finissent par exaspérer. Mais il reste que les deux acteurs principaux se débrouillent bien et qu'à la fin, on croit à leur histoire et aux incroyables coïncidences qui se rejoignent dans une finale, je l'avoue, un peu surprenante.

Ce genre de dénouement où tout s'explique est d'ailleurs chose récurrente chez le réalisateur Fatih Akin, qui nous a aussi donné Head On (Gegen die Wand) et le troublant The Edge of Heaven (Auf der anderen Seite). Certains réalisateurs aiment ce croisement des chemins: pensons à Alejandro González Iñárritu et sa trilogie Amores Perros, 21 Grams et Babel. Soit on aime, soit on n'aime pas.

2 commentaires:

  1. Je ne crois pas me lancer la dedans alors.

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  2. Oui,je suis d'accord avec toi ! J'avais beaucoup aimé le film lors de sa sortie au cinéma il y a plusieurs année. Mais lorsque je l'ai revu avec toi, il y a des choses qui m'ont un peu énervé... Avec le temps et l'expérience, on devient plus critique quoi !

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