Donc, comme premier Tricotage, voici Somewhere de Sofia Coppola, son quatrième film.
Cousin: J'avais beaucoup hâte à son prochain film, peut-être même trop car j'ai vécu une certaine déception suite à mon écoute. Au début le film était très intéressant, mais c'est à la longue qu'on dirait que le film tombe quelque peu à plat. Sofia semble avoir décidé de faire une réalisation différente de d'habitude, et ça c'est ben correct. Mais c'est ce qui se passe dans le film qui finalement n'est pas si intéressant. J'aime Sofia pour son aspect contemplatif dans ses films, et dans lui il est très présent, mais pas tant réussi je trouve. Bref, il va falloir que je lui redonne une écoute car ça ne peut pas en rester ainsi. J'en reparlerai dans les commentaires. Cote: 5/10.
Je tiens à préciser que je cote vraiment de 0 à 10 donc 5 est moyen. Il y en a qui se tiennent toujours dans le range 7-8-9 et faisant des 6.5, 7.3, etc. Pas moi. Donc 5/10 n'est pas si pire, c'est tout simplement moyen.
Maintenant voyons ce que Cousine et Geneviève en pensent.
Cousine: J'ai moi aussi été légèrement déçue par ce dernier, mais pas autant que cousin. En fait, le problème avec ce film, je pense, est que le message passe difficilement. On sait qu'il y en a un, on le sent, mais il ne parvient pas à nous atteindre. Ceci dit, j'ai beaucoup aimé l'aspect "ordinaire" de la vie d'une vedette. Contrairement à ce que les magazines tentent de nous faire croire, ces gens n'ont rien d'extraordinaire, il mangent, boivent, dorment, prennent une douche... bref, pareil à nous, sauf que leur statut les mènent à vivre des moments spéciaux comme vu dans le film (des filles qui se montrent par exemple). Ça ne doit pas leur tenter à tous les jours d'être une vedette, en tk, moi je supporterais pas. Un 6/10 pour cousine et, possiblement une deuxième écoute, peut-être que cette fois le message se rendra !
Geneviève: L'impression qu'il me reste de Somewhere est celle d'un film tombé dans le piège de vouloir passer un message sans en dire trop. Le côté contemplatif de la réalisatrice, comme l'a dit Cousin, a frappé un mur. Le résultat a l'effet inverse: les plans s'éternisent alors qu'on se demande ce qui se passe, le message est diffus, les personnages presque inconsistants parce que sans passé ni but. Ce n'est pas mauvais en soi; on sent encore la touche à la Sofia Coppola, l'atmosphère poreuse d'étrangeté de cet acteur au fond ordinaire qui vit comme tout le monde, mais cette fois, c'est comme si le film dérivait hors de son contrôle. Que retirer de ces deux heures parfois trop longues? Quelle est cette fin qu'on dirait jetée là faute de mieux? Parfois les ratés artistiques (dans toutes les disciplines) peuvent s'oublier parce qu'il existera toujours ce que j'appelle le «pardon du style». Mais il reste que dans toute forme d'art, il faut une forme, un message, des personnages, un but qui ne doivent pas être négligés au nom du style. Sans être déçue autant que Cousin, je suis surprise; l'audace et le flair de Sofia Coppola auraient pu engendrer un quatrième film beaucoup plus puissant. Ma cote: 5/10.
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