Les vacances de Cousine

J'écris juste un petit mot pour dire que je serai parti en vacance jusqu'au 5 mars et je ne pense pas voir de film pendant ce temps. Donc ne vous étonnez pas si je suis silencieuse pendant tout ce temps ! Par contre, je vais peut-être avoir la chance de visiter un endroit dédié au cinéma: Universal Studio (eh oui, je vais en Floride). Si c'est le cas, je vous réserve quelques photos même si ce sera surement un peu trop "Hollywodien" à mon goût... mais il ne faut pas juger sans avoir vu !
À bientôt les cinéphiles xxxx

Voici la bande annonce du film La Florida pour me mettre dans le beat ;) !!

Je suis heureux que ma mère soit vivante

Ouf. Lourd, troublant, étrange. Bien franchement, je ne sais pas quoi dire de ce long-métrage français, adapté d'un article de fait divers écrit par Emmanuel Carrère il y a une douzaine d'années. Surtout après un malaise constant de 1h30.

Le film retrace l'histoire de deux frères, Patrick et Tommy, dans leur vie d'enfants abandonnés par leur mère et adoptés par un couple de bonne famille. Avec des scènes dans le passé et le présent, on voit l'enfance des deux garçons avec leur mère biologique, les procédures d'adoption, la vie adolescente et enfin le début de l'âge adulte, où Tommy (renommé Thomas) décide qu'il reprend contact avec sa vraie mère. Tout cela sur fond de crise d'identité et de rébellion de celui qui ne sait plus ce qu'il est devenu.

Le film, alors qu'il traite de thèmes très à-fleur-de-peau (l'adoption et l'identité), a pourtant une absence d'émotions qui m'a dérangée, une dureté dans les dialogues qui, à mon avis, n'est pas toujours justifiée. Il faut dire que la réalisation, très sèche, et l'absence de musique ont de quoi créer un profond malaise, qui tient jusqu'au bout.

Pour tout vous dire, je trouve que les raisons pour lesquelles Thomas perd les pédales ne tiennent pas la route. Je ne comprends pas les réactions de son personnage, ni celles de sa mère, ni pourquoi il persiste autant et avec autant de rage - lui qui a pourtant été bien élevé dans une nouvelle famille aimante. Je ne comprends pas pourquoi il en veut à sa vraie mère, puis pourquoi il est heureux qu'elle soit vivante - une contradiction mal illustrée dans le long-métrage. Bref, je considère que c'est un film qui se cherche, qui veut montrer la vie d'un adolescent troublé sans aborder toutes les facettes du problème - ou alors, en les abordant sans bien les maîtriser. Il y a quelque chose qui cloche.

Résultat, Je suis heureux que ma mère soit vivante manque de fini. Quelques personnages sont pourtant intéressants (les enfants, entre autres), et l'interprétation de Vincent Rottiers, le Thomas de 20 ans, a de la classe; c'est d'ailleurs, à mon avis, une tête à suivre dans le cinéma français.

Mais je persiste en disant que je ne suis pas emballée. Est-ce que le film vaut une écoute? Je vous conseille autre chose avant...

Petit souvenir....

Avez-vous déjà-vu ce film ??
Cousin, est-ce qu'il évoque des souvenirs en toi ???
En ce qui me concerne, j'aimerais bien le revoir car dans le temps je l'avais vraiment trouvé effrayant et fascinant !!

J'ai tué ma mère avec Le Renard et l'Enfant en Amreeka

J'ai tué ma mère

J'ai écouté ce fameux premier film du jeune réalisateur. Et bien oui le film est bon et il a du contenu; la réalisation a été travaillée, ce n'est pas juste un film "normal"; on sent que le gars avait son oeuvre à nous montrer, un message à passer. C'est surprenant. Ce n'est pas un film que je m'achèterais ou réécouterais, mais franchement ça vaut une écoute assurément.


Le Renard et l'enfant

J'ai parlé de ce film avec un ami qui l'a vu, mais sans que je me rappelle s'il me l'a conseillé ou non. Alors je décide de le voir étant donné que ce n'est pas un genre que j'écoute souvent et ma blonde se joint à moi car ça l'intrigue aussi. Le film raconte l'histoire d'une petite fille qui se crée une sorte de relation avec un renard sauvage de la forêt à côté de chez elle. Malgré la tentative du film de faire un beau conte, je trouve que cette tentative a été ratée...je ne sens pas de "magie" dans ce film, malgré les belles images qui nous sont étalées; c'est même à cause d'elles que j'ai continué le film jusqu'à la moitié (oui, on a pas trouvé intéret à le continuer...), sinon je l'aurais arrêté avant. Ne vous méprenez pas, j'adore un bon film d'enfant qui va savoir capturer la magie de cet âge; dans ce cas ci, ça n'a pas marché.

Mais en contrepartie, j'attend avec impatience le nouveau film de Claude Nuridsany et Marie Pérennou (leur 2 seuls films étant Microcosmos et Genesis) qui va sortir en 2011, dont voici le synopsis:

La Clé des champs est un conte naturel. Une fiction dédiée à la nature et à l’enfance. La mare – lieu que les enfants ont élu comme une sorte de paradis vierge, loin du monde des adultes et qui est d’abord pour eux un refuge – devient une sorte de miroir magique au travers duquel ils découvrent des êtres inconnus qui les renvoient à leur propre vie.

J'ai grand espoir que ce dernier va capturer cette magie de l'enfance, car leur 2 premiers films sont remplis de magie.


Amreeka

Voilà un film qui plaira assurément à Cousine et à Geneviève autant qu'il m'a plu. C'est l'histoire d'une femme palestinienne et de son fils qui ont de la famille en amérique et qui décident de faire le grand saut et de quitter leur pays (qui est occupé par les état-unis, je crois) pour venir rester à Chicago. Leur périple ne sera pas de tout repos; je n'en dis pas plus. Le film est une réussite, que dire de plus. C'est à voir assurément pour quiconque que le sujet intéresse.

Autre film vu par cousine

Deux jours à tuer de Jean Becker, 2008.

Ce film s'inscrit dans le style des films de "pétage de coche" parmi lesquels on retrouve aussi, entre autres, Beauté Américaine, 99 francs et Edmond. Donc si vous avez vu ces précédents films, vous savez de quoi je parle. Maintenant, ce que j'en ai pensé: c'est un bon film, avec une finale très touchante. Par contre, certains aspects du films semblent un peu exagéré quant à moi, mais il faut comprendre que je suis très pointilleuse à ce sujet. Ceci dit, ce n'est pas suffisant pour gâcher le film. Ainsi, si vous avez aimé les films que j'ai nommé précédemment, vous aimerez sans doute celui-ci. Je souligne aussi la présence d'Albert Dupontel comme acteur principal du film, acteur que j'aime bien et qui joue son rôle à merveille.

Shutter Island: à voir !!!

Martin Scorsese est un réalisateur que je respecte beaucoup. Je suis très loin d'avoir vu tout ces films mais ceux que j'ai vu étaient toujours d'excellente qualité. Voilà qu'aujourd'hui sort au cinéma sa toute récente oeuvre: Shutter Island. Le film met en vedette Leonardo DiCaprio en qui j'ai aussi une très grande confiance: à ce que je sache, il n'a jamais joué dans un navet. Il s'agit d'ailleurs de leur 4e collaboration. Bref, ça promet. En fin de semaine, j'aurai peut-être la chance d'aller au cinéma, je sais déjà quel film j'irai voir ! Pour en savoir plus, voici la critique Médiafilm et la bande annonce.

Amores Perros: une chienne de vie

Amores Perros, Alejandro González, 2000

Toujours dans le but de voir les films de la décennie auxquels je suis passé à côté, j'ai regardé Amores Perros, car il revenait souvent dans les tops des meilleurs films. Je dois avouer que je suis contente de l'avoir vu car c'est un excellent film quant à moi. Dans sa façon d'être construit, il me rappel un peu Magnolia car le film suit les destins de différentes personne qui ne sont pas liées mais qu'un évènement rassemblera, en quelque sorte.... Pour le reste, il s'agit d'un film dur qui fait ressortir le côté "sans pitié" que la vie peut parfois contenir. Puis, les chiens occupent aussi une grande part du film. Pour chacun des protagonistes, ils représentent un aspect important de leur vie, et tout comme eux, leurs destins se croiseront et ils auront eux aussi à subir les dureté de la vie.... un film a voir si vous avez le cœur solide mais attention, préparez-vous, il dure 2h30.

Prochain film de la décennie que je vais voir: In the bedroom. Je vous tiens au courant !

Paris, Texas et Black Dynamite

Pour commencer, Paris, Texas et un des meilleur film que j'ai vu dernièrement. Vraiment un bon film. J'ai été dedans du début à la fin et j'ai encore re-vécu l'effet de ne pas avoir hate qu'il finisse! L'histoire est envoutante et le 2h15 passe sans qu'on s'en aperçoive. Un film de qualité bien réalisé, à ne pas manquer pour n'importe quel cinéphile. Est-ce un classique du cinéma? Je ne sais pas, mais moi je le considère ainsi.


Black Dynamite, c'est une comédie/parodie d'un genre de film des années 70. Je dois vous dire que pour les rares fois que ça arrive, ce film en vaut largement la peine!! Le genre de film qui est rare et qu'il est si plaisant de voir comparé au reste. Pour passer une bonne soirée en bonne compagnie, misez "BLACK DYNAMITE"!!!

Critters 1 et 2

J'ai écouté ces vieux films des années 80 parce qu'ils trainent dans mes souvenirs de jeunesse depuis très longtemps et je ne les avait pas vu depuis mon enfance.

Résultat? J'ai bien ri de revoir certaines scènes que je me rappelais, mais en dehors de ça, ce sont des films plus qu'ordinaire...purement américain, recette, longueurs, haaaah, des films qu'on sent vraiment "produits pour l'argent" parce que le studio savait que ce genre de film pognais; c'est comme ça que je l'ai senti entoucas.

Bref, à ne pas voir pantoute.

Il faut ajouter qu'il existe critters 3 et 4 ... mais ces derniers, je ne les ai jamais vu et donc ne les verrai jamais...

Décadence 6

J'aime cette série pour sa constance de qualité d'un film à l'autre et aussi parce que j'aime beaucoup le personnage de Jigsaw et aussi parce que c'est une des seule bonnes série de film d'horreur.

Ce dernier est bon aussi, mais juste un petit peu moins on dirait. C'est la première fois que ça me fait ça avec un film de cette série.

Donc ce film est à voir pour quiconque aime la série, mais je trouve simplement que c'est le moins bon à date, tout en restant une très potable suite.

Décadence 7 et 8 s'en viennent...

Joueuse: charmant

Bien franchement, voilà un long-métrage que j'ai beaucoup plus aimé que je ne m'y attendais. Avec un titre simple, Joueuse, et une histoire somme toute très simple elle aussi, Caroline Bottaro réussit à faire d'une vie ordinaire un petit périple fort agréable.

L'histoire est celle d'une femme de ménage, Hélène, qui vit en Corse avec son mari et sa fille. Très modestement, entendons-nous. Un jour, alors qu'elle nettoie la chambre d'un couple en vacances dans l'île, Hélène les voit en train de jouer aux échecs sur la terrasse. Et c'est le coup de foudre.

À partir de cet instant, Hélène vit sa nouvelle passion à fond, au détriment de son couple et de sa famille, mais pour découvrir un nouveau désir... Si bien que les échecs la passionnent le jour et la nuit. Si on peut croire à un certain moment que le film sera long et que la réalisatrice va tomber dans tous les clichés possibles, cette impression se résorbe assez rapidement. Même qu'on devient soi-même bien absorbé par les parties - qui sont nombreuses. Mais rassurez-vous, outre les échecs, les thèmes de la famille, du couple et de l'amitié sont traités - et fort bien - en parallèle.

Mis à part quelques plans flous (qui se réajustent en direct! bizarre...) et d'autres qui bougent brutalement de façon inattendue, je dirais qu'il s'agit là d'un très bon film. Chapeau à la trame sonore, véritablement magnifique, et au regard porté sur les paysages de Corse, qui sont bien mis en valeur par une caméra timide qui ne veut jamais trop en montrer.

Autre qualité, Joueuse mélange une certaine part d'imaginaire à la réalité de la vie, une combinaison sans heurts qui a de quoi faire sourire au moins une dizaine de fois - et d'un sourire vrai. J'ai même entendu des gens s'esclaffer dans la salle! Vraiment, un film charmant, que je vous conseille pour une bonne soirée cinéma. Une sympathique découverte.

Nouvelles écoutes de cousine

A Serious Man, Ethen & Joel Cohen

Je ne suis pas une fan finie des frère Cohen, par contre, j'ai beaucoup appréciée certaines de leurs œuvres tels No Country for Old Man ou encore The Big Lebowski. A Serious Man fait dorénavant parti de cette liste. Il s'agit d'une comédie à saveur totalement tragique. En d'autre mot, la vie du personnage principal éclate en mille morceaux sans qu'il n'ai eu à lever le petit doigt. Donc malgré les drames qui s'enchainent, c'est par l'humour que les réalisateurs nous rejoignent et on ne peut s'empêcher de s'attacher à se pauvre homme sur qui la vie s'acharne. Donc, vous l'aurez deviné, j'ai passé une belle soirée cinéma !
Voir la critique Médiafilm (eux aussi ont apprécié).

Demain dès l'aube, de Denis Dercourt

C'est suite à une excellente critique de cousine Geneviève que j'ai décidé de regarder ce film. Je dois dire que je m'attendais à beaucoup car elle en parlait comme d'un véritable chef d'œuvre. Donc, ce que j'en ai pensé ? J'ai vraiment beaucoup apprécié. On nous y emmène dans un monde où les apparences sont trompeuses et ou l'homme, une fois de plus, fait découvrir sa véritable nature (tant du mauvais côté que du bon). C'est un film à voir si vous aimez essayer des nouveaux genres, car le film est assez unique. En ce qui me concerne, je ne le qualifierait pas de chef d'œuvre nécessairement mais, sans contredit, c'est un excellent film, très envoutant.

SPÉCIAL ST-VALENTIN

When Harry met Sally, Ron Reiner, 1989

J'ai écouté ce film il y a quelques semaine et je n'avais pas encore pris le temps de vous en parler. En fait, il s'agit d'un classique des film romantico-quétaine des années 80. N'empêche, ce film a une touche d'originalité qui le rend très agréable, même si, dès le début, on sait comment ça finira. C'est le hasard qui fait que, à plusieurs époque de leurs vies, Harry et Sally se croisent. Puis, ils finissent par développer une amitié qui, on s'en doute, se changera en amour.... Sur le décor de la magnifique ville de New York, leur histoire évolue lentement et pas toujours surement. Je suis contente d'avoir découvert ce petit bijoux des années 80.

À voir: La traque des Nazis

Le lundi 15 février prochain, à 21h, il y aura à TV5 le documentaire La traque des nazis, réalisé par les auteurs de la série Apocalypse dont j'ai parlé ici il y a quelques semaines.

À voir la bande-annonce sur le site de TV5, ce documentaire risque de donner encore plus de frissons d'horreur qu'a pu en procurer Apocalypse. Le tout s'annonce à nouveau dérangeant et dur.

Le documentaire, d'une durée de 87 minutes, retrace la longue traque des nazis, de 1945 à nos jours, en «soixante ans d'enquêtes, de rebondissements, de procès et de drames, en Europe et à travers le monde.» Il a pour objectif de montrer ce que les nazis ont fait pendant la guerre, le jugement auquel ils ont fait face à Nuremberg, puis leur fuite sur les cinq continents pour échapper à leur condamnation.

Pour les passionnés d'histoire, c'est à ne pas manquer; car on promet encore des documents d'archives inédits. Il va sans dire que j'en ferai une critique ici dès que je l'aurai vu.

No Impact Man

Un gars décide que lui, sa femme et leur petite fille de 2 ans (je crois) vont vivre pendant un an avec le moins d'impact possible pour l'environnement, même si ça va aux extrêmes, pour bien voir ce que ce genre de vie représente.

Ça donne un film qui évidemment fait réfléchir. Comment ne pas voir en face toute ces petites habitudes quotidiennes que nous avons et qui représentent un épouvantable impact à grande échelle. C'est fait de façon un peu amateure, dans le sens ou c'est juste leur vie pendant ce temps rabouté en 1h30. Ça donne dequoi à voir de pas trop heavy, mais qui réussit tout de même à nous faire penser à quelques façons que nous pourrions faire notre part.

à voir, pour sa simplicité et son message.

Welcome & l'immigration

Welcome. Drôle de titre, vous direz-vous, pour un film français tourné à Calais; mais ce titre se justifie par le thème central du film, d'ailleurs fort bien traité: l'immigration.

L'histoire est celle d'un jeune kurde de 17 ans, Bilal, parti d'Irak pour la France et qui se retrouve à Calais pour tenter de rejoindre illégalement Londres, où se trouve sa bien-aimée.

Dans une réalisation sobre et une image simple, très évocatrice, Welcome illustre les réalités de l'immigration et celle des pays qui les «accueillent», en l'occurrence la France et le Royaume-Uni. Sans violons ni morale, on voit ici le combat des immigrants, des réfugiés pour essayer de se bâtir une nouvelle vie dans un ailleurs qui leur est hostile.

Des personnages crédibles, dont l'excellent Vincent Lindon que j'avais vu dans La Belle verte, et une trame sans anicroche font de Welcome un long-métrage qui se défend admirablement bien. Même que je vous dirais que le résultat est très fort. Juste pour le traitement du thème, l'interprétation des immigrants et le sentiment qui s'en dégage, je vous suggère une écoute.

Ne JAMAIS déranger Lars Von Trier au cinéma...

Allez voir ce petit court metrage mettant en vedette l'enfant terrible du cinéma Danois:

http://shortsbay.com/film/occupations

Nouvelles écoutes de cousine

Grizzly Man de Werner Herzog.

Un des blogueur cinéma de Cyberpresse avait mit ce film en tête de liste en ce qui concerne les meilleurs films de la décennie. Cela a suffit pour piquer ma curiosité et le regarder. Résultat ? Un film fascinant. On y parle d'un homme, Timothy Treadwell, qui a consacré les 13 dernières années de sa vie à la protection des grizzly en faisant des conférences mais surtout en passant ses étés dans des lieux sauvages habités par ces animaux féroces et extrêmement dangereux. Le film présente beaucoup de scènes tournées par cet homme, des scène magnifiques. Mais l'aspect le plus intéressant du film est justement cet homme, Timothy Treadwell. Le narrateur (qui est aussi le réalisateur) pousse loin dans dans ses réflexions à essayer de comprendre cet homme, ses motivations, sa folie., ses contradictions.. et on embarque à 100%. Un film hors du commun qui mérite d'être vu au moins une fois.

J'ai tué ma mère de Xavier Dolan

Ce film porte principalement sur les rapports adolescents-parents. Il est plutôt présenté sous une forme dramatique. Vivant seul avec sa mère, Hubert partage avec elle une relation très électrique qui passe de l'amour à la haine (surtout la haine). Le résultat est très intéressant, et, en quelque sorte, il nous fait revivre notre adolescence, cette époque merveilleuse où nos parents nous tapaient sur les nerfs. Pour un premier film, c'est franchement une belle réussite sans vouloir exagérer la chose. Donc à voir si le sujet vous intéresse, pour ma part, j'ai bien aimé.

Documentaire Choc 2

Retenez ce titre: EARTHLINGS

C'est officiellement le documentaire le plus choc que j'ai vu de ma vie. Pas du sensationnalisme; une prise de conscience.

Une prise de conscience qui n'a jamais pu être possible parce que personne n'avait pu nous la montrer jusqu'à maintenant. Grace aux caméras cachés et à de nombreuses années de ramassage, cette compilation d'images nous montre ce qu'on étais pas supposé voir (et ce que personne ne veux voir): le côté sombre de notre système.

Du point de vue d'un animal, le système est un monstre.

Si vous êtes prêt à assumer vos choix en tant qu'humain comsommateur de produits animaliers, entrez dans la peau de ces animaux qui vous apportent tout vos petits caprices et allez à la rencontre du monstre.

Seulement après ce voyage-vérité serez-vous en mesure de comprendre vos choix et ainsi être pleinement conscient du geste que vous posez quand vous achetez un produit qui provient des animaux.

Comme beaucoup de personnes, vous allez probablement trouver toutes sortes de raison pour dénigrer ce film. La vérité est souvent difficile à accepter et à voir en face. Mais elle existe bel et bien et ce documentaire la montre au grand jour.

Vous considérez-vous raciste?

Vous considérez-vous sexiste?

Vous considérez-vous spéciste? Tiens, on le connais moins celui-là...c'est comme les 2 autres, mais pour les espèces. Si vous êtes d'accord avec ce que vous verrez dans ce film, vous êtes un spéciste envers l'espèce animale.

Les horreurs causées par l'appat du gain sont incommensurables. Bon voyage.

Documentaire choc

Les documentaires chocs sont de plus en plus populaires, nous le savons bien. Par contre, même si ce type de film est depuis peu exposé au grand public, il ne date pas d'hier pour autant. De nombreuses institutions telle la National Geographic nos offrent des documentaires qui traitent de sujets chauds depuis belle lurette, seulement, ils sont vus par un public moins large et plus averti. Et même si ils sont moins tape à l'œil et offrent un traitement plus traditionnel, ils ne sont pas moins efficace pour autant.

Cela me mène donc à vous parler d'un documentaire que j'ai regarder dans le cadre d'une recherche qui a comme sujet la Corée du Nord. Il s'intitule "Inside North Korea" et est réalisé par National Geographic. Je vous jure que personne ne peut rester indifférent face à ce que l'on voit et on entend dans ce film. Le documentaire relate le voyage d'une médecin qui traite les cataractes, maladie qui rend des milliers de nord-coréens aveugle, (même en très bas âges) à cause de la malnutrition, et qui se guérit en une petite opération de quelques minutes. Mais les protagonistes se sont aussi servi de ce voyage pour filmer la Corée du Nord, la vrai. Le résultat est renversant. Si le film vous intéresse, vous pouvez le visionner en ligne à cette adresse: http://vimeo.com/7345583 en 5 segments de 10 minutes. À voir absolument !!!

La Donation: bouche bée

Je vous assure, c'est l'un des meilleurs films québécois que j'aie vus. Je prends le risque de le comparer à L'Âge des ténèbres, en moins moderne, plus épuré, et de loin plus silencieux.

Quelle lenteur! Quels paysages! L'Abitibi, Normétal plus précisément, dans le bruissement des arbres, les routes longues et vides, les gens simples. Que dire d'Élise Guilbault, sinon que son rôle de médecin remplaçante dans un village reculé lui colle tout à fait à la peau? Je ne vous en dirai pas plus, pour ne livrer aucun indice sur ce film qu'il faut découvrir en n'ayant aucune idée de ce qui nous attend.

Si au début du long-métrage je n'ai pas cru aux phrases un peu mécaniques et à la caméra immobile, le scénario, la photographie et les silences, très marquants, ont rapidement gagné ma curiosité de cinéaste avertie. Si bien que ce qui m'avait un peu embêtée s'est avéré être l'essence même du film, sa trace artistique.

Bernard Émond livre ici un film juste, troublant sans être explicite, extrêmement lent, humain, qui soulève des questions profondes (mort, identité, vie) dans un mininum de mots. Vraiment, je vous suggère une écoute attentive de La Donation.