jeudi 2 juin 2011

Chronique d'une cinéphile à la bibliothèque - Part I

Depuis peu, j'ai découvert que la bibliothèque près de chez nous prête des films gratuitement. Le choix n'est pas énorme, il n'y a qu'un seul rack bien garni. Par contre, on y retrouve une bonne variété de films tant en ce qui concerne leur origine que les années de parution. Bref, il y a de quoi occuper un cinéphile pendant quelques semaines, voire quelque mois. Faut bien profiter de ce qui s'offre à nous! Voici donc une petite chronique que je nourrirai de mes écoutes au fil des semaine.


The Abyss par James Cameron, 1989

Quand j'ai vu la pochette de ce film dans le rack de la bibli, je me suis dit: «Ouais, c'est en plein le genre de film que j'ai envie d'écouter ces temps-ci». D'autant plus que je suis dernièrement tombée sur un extrait du film à la télé qui m'avait donné envie de le revoir et de me rappeler ce qui s'y passait car je l'avais vu, comme tout le monde, mais il y a bien longtemps. Je me demandais également si le film avait bien vieilli car les films des années 80 ne passent pas toujours le test "20 ans plus tard".

Donc, au final, j'ai quand même pas mal aimé. Je dirais que le film a très bien vieilli et que l'histoire est toujours aussi originale. J'adore l'idée d'une intrigue dans le fond de la mer, coupé du reste du monde. Durant les 3 heures que dure le film (j'avais la version longue), j'ai pleinement plongé dans cet univers. Par contre, il y a tout de même quelques éléments qui sont vraiment, mais alors là VRAIMENT tirés par les cheveux et qu'il faut laisser de côté si on ne veut pas gâcher l'expérience. Somme toute, j'ai passé une belle soirée cinéphile, quoique 100 % américaine.


Delicatessen par Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet, 1989

Ça faisait longtemps que je voulais voir ce film, donc je n'ai pas hésité une seconde quand je l'ai vu dans le rack. Que dire... le film se passe dans un Paris noir où la nourriture se fait extrêmement rare. Afin de parvenir à se nourrir convenablement, le boucher, également propriétaire d'un bloc, développe une façon plutôt originale de dénicher de la viande... je n'en dis pas plus.

Que dire de ce film, il s'agit d'une histoire extrêmement burlesque avec plusieurs scènes délirantes et comiques. Malgré tout, je n'ai pas été tant touchée par cette œuvre. Je ne sais dire pourquoi... Je pense que je n'étais tout simplement pas dans le "mood" pour ce genre de film. Probablement qu'à un autre moment il m'aurait plu d'avantage.

Note: les gens ont vraiment des visages spéciaux dans ce film! (gros nez, gros yeux, face bizarre, etc...) Je ne sais pas si c'est la façon dont ils ont été filmés ou s'ils sont comme ça au naturel, en tout cas, tout un cast!


Un été inoubliable de Lucian Pintilie, 1994

Celui-là, j'en avais jamais entendu parler. Je l'ai choisi parce que le titre me plaisait. Malgré que la photo de la pochette ne soit pas attirante, j'ai décidé de lui donner une chance, je me suis dit: «Pour que l'été soit inoubliable, il faudra qu'il s'y passe des choses intéressantes.»

Résultat: Il s'agit d'un été absolument oubliable car le film était vraiment moyen... l'exemple typique d'un film (mal) fait à partir d'un livre: si on n'a pas lu le livre, on ne comprend pas trop. Les scènes défilent, les personnages évoluent, on n'aperçoit que la surface, il n'y a aucune profondeur. Ceci dit, je ne sais même pas si c'est basé sur un livre, mais si ce n'est pas le cas, le gars est encore plus dans le champ que ce que je pensais. Au moins, le film n'est pas long, 86 minutes, mais ne perdez pas votre temps.

1 commentaire:

  1. Content de voir Cousine de retour! Je sais que tu as été occupée ces derniers temps, ça fait du bien de te lire à nouveau!

    The Abyss, je l'avais jamais vu jusqu'au moment où je le trouve dans le bac du Wal-Mart à 5$ et que je sais être un film de James Cameron. Alors je le prend. J'ai bien aimé ça, j'aime aussi les films dans le fond de l'eau. Ce n'est pas top, mais bon.

    Ça confirme encore une fois l'intéret de James pour le fond de l'eau!

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