jeudi 30 juin 2011

Midnight in Paris, un vent grisant

C'est sous un charme complet que j'ai regardé Midnight in Paris avec Cousine hier, un bel hommage à la Ville Lumière fait de créativité et de légèreté signé Woody Allen. Présenté à l'ouverture du Festival de Cannes en mai dernier, ce nouvel opus du célèbre réalisateur est à mon avis une réussite dans son genre. Par le truchement d'un couple d'Américains tout ce qu'il y a de plus typique en visite à Paris pour quelques jours, le film questionne notre rapport au passé, va gratter au coeur des relations amoureuses et, surtout, plonge dans une époque révolue dont on découvre quelques dessous avec force froufrous, volutes de fumée et verres de scotch.

Le personnage principal, campé par Owen Wilson, s'en tire bien malgré qu'il soit tout en hésitations et en mollesse. C'est ce naïf sans malice, que sa future femme — Rachel McAdams, une parfaite garce — trimballe dans ses soirées mondaines, qu'on suit à travers le dédale des ruelles du Paris de maintenant et d'avant, où il se retrouve malgré lui plongé lorsqu'il fausse compagnie à sa belle. Sans vous en dire plus au risque de gâcher votre moment de cinéphile, sachez que pour les mordus d'art, de littérature et d'histoire, ce film est un pur bonheur. Comme j'ai ri! Comme j'ai voulu danser et boire moi aussi! À voir absolument pour le scénario en tourbillon, pour les solides interprétations — Adrien Brody et Marion Cotillard, entre autres —, mais surtout pour le rêve dans lequel on tombe.

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