mardi 29 juin 2010

The Last King of Scotland

Un seul mot: percutant.

Réalisé en 2006 par l'Écossais Kevin Macdonald, The Last King of Scotland suit le trajet d'un jeune médecin écossais, parti en Ouganda pour prendre part à une mission humanitaire. Par un concours de circonstances, il devient le conseiller numéro un du dictateur et général Idi Amin Dada, qui a persécuté le pays dans les années 70. Malheureusement pour le jeune médecin, la situation dégénère et la spirale de folie dans laquelle il plonge, cerné de toutes parts par le dictateur dont il découvre petit à petit les élans sanguinaires, atteint son paroxysme dans une fin spectaculaire.

Le film se défend très bien, surtout grâce à son scénario bien ficelé et aux images contrastées, qui laissent entrevoir une Afrique intense et fiévreuse. Au début du film, toutefois, quelques plans du style «caméra à l'épaule» et plusieurs zoom-out et zoom-in m'ont agacée, en plus de quelques scènes frôlant le documentaire. Mais cette impression de mélange des genres se dissipe et le reste du film n'est que déchéance, tromperie, massacre et désespoir.

Grâce aux acteurs convaincants et à l'interprétation magistrale de Forest Whitaker, qui prend les traits du dictateur Idi Amin (rôle qui lui a d'ailleurs valu l'Oscar du meilleur acteur en 2007), je recommande le film pour une soirée dans l'histoire de cette Afrique malmenée.

samedi 26 juin 2010

Soeur Sourire vu par cousine

Soeur Sourire, drame biographique, 2008.
Ok, le nom n'a rien d'attirant. L'affiche non plus. Mais une critique positive de Geneviève m'a convaincue de voir ce film.
Ce que c'est: la vie, le succès et les échecs de Jeannine Deckers alias Soeur Sourire (observez que succès est au singulier et échec au pluriel... c'est tout dire !).
Comment c'est: Franchement, selon moi un très bon film. Malgré quelques longueurs (le film aurait très bien pu faire 1h30 au lieu de 2h), le scénario tient la route. Au fil du temps, nous découvrons comment Jeannine est entrée au couvent, comment elle est devenue Sœur Sourire et comment elle est redevenue Jeannine. Pour ma part, il s'agit d'une personne que je ne connaissais pas du tout. Donc, si vous avez envie de la découvrir, allez-y !!

*** AVERTISSEMENT***
Si vous écoutez ce film, vous vous exposez à l'écoute répétitive de la chanson:

Dominique, nique, nique
S'en allait tout simplement,
Routier, pauvre et chantant
En tous chemins, en tous lieux,
Il ne parle que du Bon Dieu,
Il ne parle que du Bon Dieu

Je vous aurai averti. Pour ma part, ça fait 5 jours que cet air me trotte dans la tête, et je suis en train de devenir dingue je crois... (et je rends mon entourage dingue aussi !) Bonne chance !!! ****

mardi 22 juin 2010

Toy Story 3 + autres


1. Toy Story 3

Réussite totale.

La trilogie est complète. Aussi bon qu'avant, sinon que ma fille a dit que c'était son meilleur et je la comprend. Car je me demande la même chose.

Si vous avez aimé les 2 premiers, n'ayez aucune crainte et soyez rassuré, c'est encore bon. Rien n'a changé. Ils n'ont pas essayé de faire dequoi du plus si ou de moins tel, on ne sent pas qu'une autre gang a essayé de poursuivre à leur façon; juste un autre bon Toy Story. C'est rare que ça arrive, profitez-en!

Pour ma part, j'attend la sortie de la trilogie en Blu Ray. Je vais enfin les avoir!

Donc à voir sans aucune hésitation! Eille, je dirais même que ça frôle le chef d'oeuvre.

Il y avait un enfant dans la salle de cinéma qui semblais assez jeune, et qui un manné pleurait, je crois de tristesse! Puis un manné, il arrive dequoi de drole juste après et le voilà qui rit! Ça m'a touché, de voir que les tout petits vivent le film assez émotionnellement!


2. Nosferatu (1922)

Je ne m'étais jamais tapé un si vieux film, juste avec de la musique et en noir et blanc.

C'est quand même bon pour l'époque. L'histoire est bonne et si malgré que certains bouts j'ai eu de la misère à comprendre, le tout est très bien. Le Nosferatu est vraiment réussi, je n'avait jamais vu un vampire de ce type.

Donc j'ai bien aimé. Je m'étais déjà essayé avec Metropolis et Charlie Chaplin et ça n'avait pas marché, mais Nosferatu a su être le premier du genre "silent film" que j'ai apprécié.

Lien pour downloader le film gratuitement et légalement (domaine public):

http://www.archive.org/download/nosferatu/nosferatuVCD.mpg

Cliquez sur le piton de droite de la souris et sélectionnez "save link as" ou en français, je sais pas trop, probablement sauvegarder le lien sous. (Si vous cliquez directement sur le lien, ça ouvre une page avec quicktime)




3. The Trouble with Harry

J'ai vu 3 Hitchcock à date: Psychose, Les oiseaux et The trouble with Harry. Et ce dernier est mon préféré des 3.

J'aime la dynamique du film, il est plus enimant que les autres, tout en parlant encore de choses macabres comme à l'habitude mais avec une approche plus légère, ce que j'ai apprécié beaucoup.

Alors merci Al Capitaine pour cette écoute! Moi aussi c'est mon meilleur!

lundi 21 juin 2010

Un autre court...

Voici le court métrage qui a gagné le prix du public à la dernière soirée de l'horreur SAPSM. La foule en avait le souffle coupé, on aurait entendu une mouche voler.
Le titre: Saturation.
Bon visionnement !

lundi 14 juin 2010

Trois écoutes: les verdicts de Geneviève

Micmacs à tire-larigot

Ma déception est grande: le nouveau Jean-Pierre Jeunet, pourtant si attendu, est à mon avis tout à fait raté: le scénario est plus que banal, l'histoire ennuyante, l'interprétation mécanique, la photographie copiée-collée sur Amélie Poulain. Aucune chimie n'est perceptible entre les acteurs et plusieurs scènes sont tout simplement hors sujet. Si je m'efforce d'y trouver des thèmes, je dirais bien l'amitié, l'entraide, le désir de paix dans le monde; mais leur traitement est maladroit et aucune émotion ne se dégage du film. On dirait - et c'est sans doute le cas - que Jean-Pierre Jeunet a voulu emprunter à son chef-d'oeuvre précédent ce qui en avait fait le succès - sans toutefois réussir. En espérant qu'il arrive à renouveler son genre dans ses prochains films, avec brio cette fois.

L'Adversaire

Ce long-métrage français raconte la vie de Jean-Marc Romand, un véritable Français de 56 ans qui s'est fait passer pendant 20 ans pour ce qu'il n'était pas: un médecin de l'Organisation mondiale de la santé. Sa femme, ses enfants, ses amis ont tous été bernés, croyant qu'il vivait modestement par principes, et non parce qu'il passait ses journées à errer sans but, en attendant que les placements qu'il avait faits en Suisse avec l'argent de ses proches en vienne à fructifier. En somme, le film illustre très bien l'évolution psychologique du meurtrier (vous comprendrez pourquoi) et Daniel Auteuil se fait comme d'habitude fort crédible. Le malaise, la tension, le mensonge sont palpables et, même si au final le film a quelques longueurs, le tout dresse un portrait effroyable de cet homme qui croupit encore en prison.

Valkyrie

Encore un film sur la 2e guerre mondiale, vous direz-vous. Mais, une fois encore, j'émets un bémol: original, maîtrisé, Valkyrie se démarque. Ce long-métrage américano-allemand sur l'attentat raté de juillet 1944, qui aurait dû coûter la vie à Hitler et stopper la machine de guerre allemande, est l'un des meilleurs suspenses du genre que j'ai vus. Mené de main de maître, le long-métrage retrace l'histoire du colonel allemand Claus von Stauffenberg, blessé en Afrique, qui entreprend de planifier un complot meurtrier en collaboration avec des Nazis qui veulent eux aussi débarrasser l'Europe d'Hitler. Tom Cruise (un Américain qui joue un Allemand, étrange) y est excellent, le suspense est total et, même si on connaît déjà la fin du film, il y a des détails qu'on apprend et qui nous frappent. On en vient à rager que ce fameux attentat, perpétré à Wolfsschanze (la Tanière du loup), en Pologne, ait échoué pour une raison aussi banale. Pour ceux qui, comme moi, ont visité l'endroit, c'est comme si on y était - mais soixante ans plus tôt.

La vie d'un sac

Petit court métrage très sympathique qui relate la vie d'un sac de plastique. D'une façon naïve (à la Forrest Gump) le sac nous raconte sa vie, ses joies, ses peines, etc... Vous ne verrez plus vos sacs de la même façon !

>

jeudi 10 juin 2010

Il fallait que je me tape un film d'Elvis Presley


Ça y est, c'est fait: King Creole.

J'étais curieux de voir un film de ce "King" qui a tant marqué l'histoire. Je m'attendais à un film typique, et c'est ce à quoi j'ai eu droit! Tout est prétexte à une scène ou elvis nous fait une prestation musicale. L'histoire et la réalisation sont assez banales pour que j'ai eu hâte que le film finisse.

Je savait à quoi m'attendre, donc je ne suis pas déçu; même que je suis content de l'avoir vu! Une belle incurtion dans les années 50 ou Elvis était le "King"!

À voir? non. À moins d'avoir la même curiosité que moi.

mercredi 9 juin 2010

Écoutes étonnantes

Suite à la critique de cousine sur Splice, le dernier film de Vincenzo Natali, j'ai décidé de voir ce qu'il a fait suite à Cube car je n'avait jamais exploré. Et bien ce fut 2 écoute fabuleuses, j'ai tellement aimé comparé aux films que j'ai vu depuis un bout que je peux franchement dire que ça m'a fait un grand bien. Enfin des vrai bon films! Donc, Splice est sur ma liste à coup sur! Les voici:



1. Cypher

Un film duquel je ne peux rien dire sinon ça dévoilerais le film. Mais je peux vous dire, c'est un film à scénario réfléchi et poussé, qui nous fait se poser plein de questions à mesure que ça avance. Le genre de film dont l'intrigue est fascinante et que j'en ai même fait reculer des bouts afin de réécouter pour bien comprendre. Un film qui est capable de créer un monde et de nous donner les explications, ce qui n'est pas donné a beaucoup de film. Ce que je veux dire, c'est que souvent, des film s'embarquent dans les histoires de fou et nous laissent sur notre faim car ils semblent manquer d'imagination pour nous expliquer ce qu'ils ont imaginé; pas dans ce film. Alors je conseille, à voir impérativement si vous avez aimé cube.

Je dois mentionner aussi que la manière dont est fait les film ne m'a semblé aucunement typique, j'ai juste tout simplement trippé.


2. Nothing

Je me rappelle avoir vu la bande annonce de ce film vla ben longtemps et j'avais oublié le titre mais j'ai toujours voulu le voir. Quel ne fut pas ma surprise de m'apercevoir que non seulement j'avais retourvé ce film, mais en plus c'étais le gars de Cube qui le faisait. Double joie!

Et c'est devenu triple joie quand je me suis aperçu que le film étais super bon! Pour une troisième fois, chapeau! C'est confirmé, j'adore maintenant ce réalisateur. Je trouve qu'il est le fun car il ne semble pas rechercher à devenir "un grand réalisateur". On dirais qu'il cherche simplement à faire ses films, ses idées, sans essayer de se prendre pour un autre. Alors on sent qu'il s'est fait du fun en faisant ce film et sa se répercute sur l'auditoire. Ce n'est pas une comédie, c'est un film le fun. Encore une fois, la manière de faire ne m'a pas semblée typique du tout. Sérieux, ce réalisateur m'impressionne beaucoup. Alors, si vous avez aimé cube, à voir impérativement!

Ses films ont une touche d'originalité unique que j'adore.

J'ai bien hate de voir Splice!


3. Survival of the dead

Changement de trip ici, je me suis rendu compte que Georges A Romero avait sorti un sixième film de zombie récemment et bien sur il fallait que je le vois, étant donné que j'ai vu les 5 premiers et que j'ai bien aimé.

Le meilleur mot est moyen. C'est une écoute correcte, meilleure que bien des films de zombie. Mais quelque chose fait que je ne peux dire que c'est vraiment bon. Ça ne m'a pas marqué.

Après les 3 premiers qui sont la trilogie qui a défini le genre et qui sont excellents, Georges a comme perdu sa touche je trouve. Le 4 étais le pire, j'avais de la misère à y croire comment il avait pu s'américaniser autant. Puis, il revient avec un cinquième que je qualifierais de moyen, surtout très meilleur que le 4!, même chose que ce dernier sixième.

Donc il a su revenir bien meilleur que le 4 et que bien d'autres films du genre avec ses 2 derniers, sans pour autant dire que c'est remarquable.

Donc, un incontournable si on est fan de films de zombie, mais pas nécessaire si le genre ne nous intéresse pas. Si vous voulez vous lancer dans le genre, misez plutot sur les 3 premiers de Georges A Romero, vous êtes sur de ne pas vous tromper.

Précisions sur les 3 premiers, car il a fait d'autres film que des films de zombie:

1. Night of the living dead (1968)
2. Dawn of the dead (1978)
3. Day of the dead (1985)


4. A nightmare on Elm Street (2010 remake)

Bon, je l'ai enfin vu. Verdict? Un gros Bof! Je n'ai pas grand chose à dire ici, à part que ce remake n'amène rien de spécial à part qu'ils ont expliqué l'origine de freddy, ce qui m'a plus, mais le reste n'est que recette comme à l'habitude dans ce genre de film. Je suppose que ça dois être réussi dans le genre...

Rien qui fait que c'est un film à voir. Juste si on est fan de Freddy.


La fréquence de mes critiques vont peut-être baisser ces temps-ci parce que j'en ai comme ma claque d'écouter des films, surtout depuis mon trip de super héros! Je vais tomber plus dans une phase jeux vidéo, mais quand même, il va y avoir un film de temps en temps, mais moins qu'à l'habitude! C'est peut-être aussi dû à l'été, je crois que c'est valable pour tout le monde!

lundi 7 juin 2010

Films vu par Cousine, la suite.

Liberté par Tony Gatlif.

Qu'est-ce que c'est ? Un clan de gitans nomades doit se sédentariser suite à une interdiction émise par le gouvernement français de vivre de cette façon durant la deuxième guerre mondiale.

Comment j'ai trouvé ? J'ai vu quelques uns des films de Tony Gatlif. Ceux-ci gravitent toujours autour du monde des gitans. Je dois avouer qu'il s'agit là d'un de ses meilleurs films.

Le peuple des gitans est difficile à comprendre. Dans ce film, le réalisateur nous les présente sous leur véritable nature sans forcer la note pour que nous les aimions. Il n'a donc pas hésité à faire ressortir leur défauts: malpropreté (de la crasse crassante), refus de la conformité, effronterie, superstition, etc. Mais il a aussi joliment fait ressortir leur amour de la musique, de la nature, de la fraternité et surtout de la liberté.

Inspirée d'une histoire vraie, le film nous présente les conséquences de la deuxième guerre mondiale chez ce peuple incompris qui représente selon moi les grands oubliés de ce génocide. Rappelons le, entre 50 000 et 220 000 d'entre eux ont été exterminés lors de ce conflit. Le résultat est touchant, triste et prenant.


I Confess, Alfred Hitchcock.
Qu'est-ce que c'est ? Film de 1953 entièrement tourné dans la ville de Québec. Un pauvre homme engagé par un prêtre pour effectuer des travaux ménagers commet un meurtre et se confesse à lui. Le prêtre, qui doit garder les confessions confidentielles, se retrouve accusé de ce même meurtre.

Comment j'ai trouvé ? Film très bien fait et très agréable à regarder. Le jeux des acteurs est convainquant malgré le fait que nous ne sommes plus habitués à des performances de ce genre. Je m'explique: la façon dont les personnages s'exprime y est très théâtrale, on y intensifie les émotions pour mieux les faire ressortir alors qu'aujourd'hui on essaie de rendre le tout le plus près de la réalité possible. De plus, l'histoire est bonne et nous tient en haleine tout le long. La ville de Québec y est joliment présentée et on a pris soin d'y intégrer quelques personnages qui s'expriment en français. Sans être le meilleur d'Hichcock, il s'agit d'un très bon film.

mardi 1 juin 2010

Le nouveau Jean-Pierre Jeunet

Vous vous souvenez du Fabuleux destin d'Amélie Poulain, qui avait conquis tout le monde en 2001? Son réalisateur, Jean-Pierre Jeunet, récidive cet été avec Micmacs à tire-larigot, un long-métrage qui se veut aussi original que son chef-d'oeuvre d'il y a dix ans.

Juste à voir la bande-annonce, la semaine dernière, j'ai compris, avant même que son nom apparaisse à l'écran, que c'était le petit cousin d'Amélie: même facture visuelle, même musique d'accordéon, mêmes acteurs un peu loufoques, même histoire à dormir debout. Mais il y a un hic. Micmacs à tire-larigot sera-t-il une pâle tentative de ressembler à son prédécesseur? Je sais qu'il ne faut pas comparer, mais la question se pose: la bande-annonce ne m'a pas tout à fait convaincue d'aller le voir au cinéma...

Date de sortie en salle: le 4 juin.