Je savais qu'Ulzhan (prononcer «ouljeanne») serait un film spécial, moins dans le sens de bizarre que dans le sens de dérangeant. Le road movie d'un Français qui se perd au Kazakhstan? De quoi déconnecter assez profondément merci. Et ça n'a pas manqué.
Ulzhan, c'est l'histoire d'un Français qui débarque au Kazakhstan, on ne sait d'où ni pourquoi ni comment, et qui décide de se perdre dans le néant des steppes du pays - ce qui veut dire sur les routes interminables lancées en ligne droite, dans la capitale Astana poussée en plein champ, dans les forages de pétrole, dans les montagnes désolées de l'Asie centrale.
Tout le film n'est que le récit de la longue marche de Charles, le Français en question, à travers le pays. Il se fout éperdument de perdre son passeport, son identité, ses bagages. Sa seule motivation est de toujours continuer à marcher, comme s'il fuyait quelque chose. Lui-même? Un mauvais souvenir? Le seul objet de valeur qu'il possède - et auquel il tient - est une photo. On apprendra plus tard - beaucoup plus tard - pourquoi il y tient autant.
Sur sa route, il rencontre des Kazakhs, des villageois comme des enfants ou des marchands, mais surtout Ulzhan - qui a donné son nom au film. Cette belle Kazakh ne fera pas dévier Charles de son chemin, mais l'accompagnera dans sa quête existentielle. Leur relation est toujours à la limite du tendu, ce qui est différent de l'amour habituel dans les films. Croyez-moi, ce n'est pas un long-métrage hollywoodien qui finit comme vous pensez. Pas du tout.
Ce qui fait la beauté du film?
1. La photographie. Elle est à couper le souffle. Le Kazakhstan, j'en suis à peu près certaine, n'aura jamais été aussi bien mis en valeur. C'est tout simplement incroyable. Rien que pour les images, ou pour le sentiment de paix qui se dégage du silence qui domine, il faut voir Ulzhan. Les plans de montagnes enneigées, de rochers escarpés, de rivières, de steppes, de déserts, le tout dans cette marche inlassable à pied ou à dos de cheval... Ouf. De belles images jumelées à des moments très forts, puissants même, où le silence et la contemplation atteignent des sommets,
2. Les acteurs. La jeune Ulzhan m'a beaucoup étonnée dans son rôle, qu'elle remplit à la perfection à mon avis : une amie précieuse, dévouée, silencieuse, avec des regards éloquents. Le personnage de Charles étant difficile à interpréter, je suis portée à dire que le comédien l'a très bien réussi lui aussi. Et que dire du marchand de mots, tellement caricatural qu'on s'attache à lui?
Quelques petites zones d'ombre...
1. Le français est la langue principale du film, ce qui veut dire que presque tous les Kazakhs que rencontre Charles parlent français d'une façon ou d'une autre - ils l'ont appris il y a longtemps, ou alors l'enseignent... Ces «coïncidences» m'ont un peu embêtée.
2. On se demande comment il fait pour vivre, pour avoir de l'argent, pour ne pas mourir de froid ou mangé par une bête - si tant est qu'il y a des bêtes dans ce pays désertique.
3. Quelques fois, les personnages ou les événements sont tellement spéciaux qu'on se demande si on ne tombe pas dans le fantastique... Mais j'avoue que ces événements portent à la réflexion et sont souvent très beaux. Je pense à une cérémonie de mort sur le bord d'une montagne avec des chants kazakhs...
Lorsque le générique est apparu, sur une dernière image à rester bouche bée, j'ai gardé le silence parce que je ne savais pas quoi dire d'autre. Mon ami assis à côté de moi n'a pas plus parlé; et je sentais que tacitement, on venait de voir un grand film. Adeptes de cinéma, vous le savez : parler après un moment aussi intense, c'est en briser toute la beauté. Vraiment, un film à voir.
jeudi 29 octobre 2009
Scarface
Je viens d'écouter un genre de film que normalement ne me fait pas trop tripper, mais celui-là, je dois le dire, était vraiment bon. C'est LE film qui fait un portrait complet et crédible du rêve américain. Le personnage principal joué par Al Pacino est vraiment fascinant à voir évoluer et tout le film m'a surpris.
Alors c'est à voir! Moi qui avait des préjugés envers ce film depuis longtemps, j'ai enfin pu constater le contraire. Avis spécial à cousine qui selon moi devrait surement aimer.
Alors c'est à voir! Moi qui avait des préjugés envers ce film depuis longtemps, j'ai enfin pu constater le contraire. Avis spécial à cousine qui selon moi devrait surement aimer.
mercredi 28 octobre 2009
Le Malheur de Cousin
J'ai écouté Le Bonheur de Pierre
Effectivement, ce n'est pas extraordinaire. Mais, c'est écoutable. Ce que je veux dire par là, c'est que parfois il y a des films qui nous repoussent carrément, après 10 minutes on est déjà pu capable et il est impensable qu'on écoute tout le film. Mais celui-ci ne m'a pas fait ça, je l'ai écouté sans difficulté jusqu'à la fin.
Le problème principal est l'histoire et la relation que le Québec vit avec la France. Ils ont encore fait un film à histoire banale, avec des mauvaises valeurs pour tout le monde tout le long du film à part à la toute fin ou bien entendu ça tourne bien (ne vous inquiétez pas, ce n'étais pas un punch, mais du prévisible). Mais ce n'est pas un prétexte pour faire un film aussi dénudé et insignifiant, un film duquel on a rien à retirer, un film vide.
L'histoire banale en une phrase? Un français hérite d'une auberge accompagné d'un million d'euro au Saguenay dans le find fond de la campagne et décide d'aller y vivre mais ou il fait face à un village peu réceptif à sa venue et qui lui font plein de mauvais coups hypocrites pour tenter de le faire fuir et acheter son auberge. Mélangez le tout à une emphase plutot négative sur notre language et notre poutine pour donner un mélange qui doit donner des frissons à un français qui croit que les québécois sont comme ça.
En gros ça donne un portrait erroné de nous comme étant des sauvages vivant dans le bois fermés à toute intrusion extérieure et hypocrites en plus. Bref ce genre de film au mauvais humour ne mérite pas notre attention. À éviter.
Food Inc.
Voici un documentaire que vous devez obligatoirement voir. Pas de passe droit; ça fais partie de votre éducation vers une meilleure vie et une meilleure compréhension de l'origine de la nourriture que nous mangeons tout les jours.
Avez-vous déjà remarqué que nous savons très peu de choses sur notre nourriture? Sa provenance, de quoi elle est faite, le prix réel pas juste financier mais aussi environnemental et social?
Alors en n'écoutant pas ce film, vous consentez à votre aveuglement volontaire sur les réalités de notre nourriture quotidienne, comme ceux qui ne veulent pas voir ni savoir ce qu'il y a réellement dans les saucisses à hot dog; c'est le même principe.
Alors faites votre devoir de citoyen consciencieux et allez le louer.
Avez-vous déjà remarqué que nous savons très peu de choses sur notre nourriture? Sa provenance, de quoi elle est faite, le prix réel pas juste financier mais aussi environnemental et social?
Alors en n'écoutant pas ce film, vous consentez à votre aveuglement volontaire sur les réalités de notre nourriture quotidienne, comme ceux qui ne veulent pas voir ni savoir ce qu'il y a réellement dans les saucisses à hot dog; c'est le même principe.
Alors faites votre devoir de citoyen consciencieux et allez le louer.
Les préjugés de la semaine: sortie DVD
Un conte de Noël, Arnaud Desplechin, Drame, France. Ça fait longtemps que je veux voir ce film qui avait beaucoup fait parler de lui à Cannes en 2008. Et c'est drôle car j'y ai justement pensé hier, me demandant si il était déjà sorti en DVD. Bien, j'ai ma réponse ! Je vais le louer très prochainement et vous en faire un topo.
Le Bonheur de Pierre, Robert Ménard, Comédie, Québec. Ça me désole d'avoir à traiter ce film de navet car j'adore Pierre Richard, mais que voulez-vous, ce n'est pas de ma faute si il a accepter de jouer dans une comédie grotesque, pleine de clichés et de caricatures grossières.
LE CHOIX DE M. CURIEUX
C'est dur d'être aimé par des cons, Daniel Leconte, Documentaire, France.
Il s'agit d'un documentaire qui a été fait autour de la polémique qu'a entrainé la publication de caricatures sur le prophète Mohamet, vous vous souvenez surement de cet évènement ? Effectivement, ça doit être dur d'être aimé par des cons !!
Le Bonheur de Pierre, Robert Ménard, Comédie, Québec. Ça me désole d'avoir à traiter ce film de navet car j'adore Pierre Richard, mais que voulez-vous, ce n'est pas de ma faute si il a accepter de jouer dans une comédie grotesque, pleine de clichés et de caricatures grossières.
LE CHOIX DE M. CURIEUX
C'est dur d'être aimé par des cons, Daniel Leconte, Documentaire, France.
Il s'agit d'un documentaire qui a été fait autour de la polémique qu'a entrainé la publication de caricatures sur le prophète Mohamet, vous vous souvenez surement de cet évènement ? Effectivement, ça doit être dur d'être aimé par des cons !!
mardi 27 octobre 2009
Film parfait pour l'halloween: Drag me to hell
Après les trilogies Evil Dead et Spiderman, Sam Raimi revient à l'horreur avec Drag me to hell. C'est une réussite et si comme moi vous recherchez des bons films d'horreur de qualité mais que vous n'en trouvez pratiquement jamais, et bien ne cherchez plus, ce film est un vrai bon film d'horreur.
Réservez-le pour le prochain samedi, c'est l'halloween!
lundi 26 octobre 2009
Spécial halloween
Voici, pour faire plaisir à Cousin et à moi même, un vidéo montrant des extraits du plus meilleur-pire des films d'horeur qui ont été fait. Moi et Cousin avons du le voir une bonne vingtaine de fois si ce n'est pas plus. Nous avons aussi écouté plusieurs autre films de zombies dans le même genre mais jamais il n'y en a eu d'aussi bon et mauvais que lui. Il est tout simplement imbattable ! Surement que les très douteux Michael, jeune garçon prépubère qui ressemble plus à un nain de 35 ans qu'à un gamin (ce qu'ils ont laissé croire dans le film) et qui est amoureux de sa mère y est pour quelque chose... Heureusement, celle-ci finit par céder à son charme et lui offre généreusement sa poitrine dans une des dernière scène du film. À vous de l'écouter pour savoir ce qu'il en advient.... *
Burial Ground , 1981 (v.f. Le manoir de la terreur) (v.o. italien Le notti del terrore)
Réalisation: Andrea Bianchi
Qui joue le rôle de Michael ? Peter Bark né en 1955. (il avait donc 26 ans !)
Burial Ground , 1981 (v.f. Le manoir de la terreur) (v.o. italien Le notti del terrore)
Réalisation: Andrea Bianchi
Qui joue le rôle de Michael ? Peter Bark né en 1955. (il avait donc 26 ans !)
* Rendez-vous à 8:33 du vidéo pour voir cette scène délectable. Profitez-en pour remarquer les grands talents d'acteur de Peter Bark, il est tellement crédible en zombie insensible !
Je rajoute aussi cette petite scène de 30 seconde car elle n'est pas dans le montage mais c'est tout de même un moment clé du film: c'est là qu'on comprend que Michael est louche (si ce n'est pas déjà fait à cause de la tête qu'il a).
jeudi 22 octobre 2009
Film du jeudi soir: Stalingrad
Bon, je viens de l'écouter. Ce que j'ai a en dire c'est que c'est un film de guerre qui montre les horreurs que ça implique ainsi que les bas fonds de l'humanité. Ça semble un très bon film, le problème résulte dans le fait qu'il y a un certain pourcentage de l'histoire que je n'ai pas compris. Je m'explique: il y avait une scène où l'armée venait d'arriver à Stalingrad et assistait à une cérémonie et puis, tout à coup, POUF ! on se retrouve en pleine scène d'action où tout le monde s'entretue au front sans qu'on sache vraiment pourquoi. C'est comme ça tout le long, disons que les transitions ne sont pas très claires et que ça a pour résultat de miner un peu le film.
Le Direktor de Lars Von Trier
Je sais pas pourquoi, je n'avais pas réalisé que ce film existais dans la filmographie de Lars Von Trier. Moi qui attendais avec impatience Antichrist pour enfin voir un nouveau film de lui, voila que je m'aperçois qu'il en avais un autre juste avant qui étais resté dans l'ombre à mes yeux. Donc deux nouveaux à voir en peu de temps.
Je dois dire qu'encore une fois, Lars a réussi. Il étais assez tard le soir quand je l'ai écouté et normalement si le film est moindrement normal, j'ai de la difficulté à me concentrer. Mais ce film a justement accompli le contraire, j'étais concentré intensément jusqu'à la fin, exactement ce que j'attend d'un film, surtout venant de Lars. Puis mon éternel sourire de satisfaction est apparu sur mon visage, content que Lars m'ait encore fait trippé.
Alors que dire à part que de le vous conseiller. C'est du Lars comme on s'en attend!
Je dois dire qu'encore une fois, Lars a réussi. Il étais assez tard le soir quand je l'ai écouté et normalement si le film est moindrement normal, j'ai de la difficulté à me concentrer. Mais ce film a justement accompli le contraire, j'étais concentré intensément jusqu'à la fin, exactement ce que j'attend d'un film, surtout venant de Lars. Puis mon éternel sourire de satisfaction est apparu sur mon visage, content que Lars m'ait encore fait trippé.
Alors que dire à part que de le vous conseiller. C'est du Lars comme on s'en attend!
Films vus par Cousine
Je n'avais jamais vu Apocalypse Now, et il était vraiment temps de remédier à cette situation ! WOW quel chef d'œuvre ultime !! Il est rare qu'un film réussisse à créer une telle ambiance. Dans le cas de ce film, on se croirait vraiment dans un cauchemar surréaliste ou, à tout moment, le pire peut arriver. Mais en même temps, le film est doux, lent et tapissé d'une brume qui le rend presque confortable. Puis, au fur et à mesure que nos héros évoluent sur le fleuve, on a le sentiment que les horreurs précédents ne seront rien à côté de ce qui les attendra... Bref, un film étrange, unique et envoutant ! À voir et à revoir.
Je n'ai pas grand chose à dire au sujet de ce film... c'était ordinaire, correct mais sans plus. La première partie du film se passe à Florence et on y voit de très belles images de la ville et de ses œuvres d'arts. Par contre, l'histoire du film en tant que tel n'a rien de particulier qui ferait que je vous conseillerait de l'écouter: il s'agit d'une histoire d'amour et de bons gens riches et anglais qui n'osent pas se dire les vraies choses et qui sont coincés comme tout.
Bon, je m'en vais écouter Stalingrad, vous aurez mon appréciation sous peu. Bonne soirée !
Je n'ai pas grand chose à dire au sujet de ce film... c'était ordinaire, correct mais sans plus. La première partie du film se passe à Florence et on y voit de très belles images de la ville et de ses œuvres d'arts. Par contre, l'histoire du film en tant que tel n'a rien de particulier qui ferait que je vous conseillerait de l'écouter: il s'agit d'une histoire d'amour et de bons gens riches et anglais qui n'osent pas se dire les vraies choses et qui sont coincés comme tout.
Bon, je m'en vais écouter Stalingrad, vous aurez mon appréciation sous peu. Bonne soirée !
mardi 20 octobre 2009
DVD de la semaine: les préjugés de Cousine
Voici une nouvelle chronique hebdomadaire toute simple ou je regarde les sorties DVD de la semaine et où je détermine (selon mes goûts) quel film semble être le meilleur et le pire de la semaine.
35 Rhums - Film français de Claire Denis.
Ce film semble tout à fait mon genre de film: un drame psychologique français qui met l'emphase sur les relations inter-personnelles.
Transformers: La revanche - Film américain de Michael Bay.
Euuhhh ai-je besoin de me justifier ? C'est le genre de film qui mise sur l'action et les effets spéciaux et qui néglige totalement le reste. En plus ça dure 2h30, ça doit être pénible !!!
35 Rhums - Film français de Claire Denis.
Ce film semble tout à fait mon genre de film: un drame psychologique français qui met l'emphase sur les relations inter-personnelles.
Transformers: La revanche - Film américain de Michael Bay.
Euuhhh ai-je besoin de me justifier ? C'est le genre de film qui mise sur l'action et les effets spéciaux et qui néglige totalement le reste. En plus ça dure 2h30, ça doit être pénible !!!
Le défi bouche-trou Woody Allen
Avec ses 45 films à date, je ne suggère pas ici à Cousine d'écouter sa filmographie entière. Ma suggestion est la suivante:
Il arrive parfois que nous sommes en manque d'inspiration cinématographique; nous ne savons plus quoi écouter, rien de nouveau nous intéresse ou on se demande quoi mettre dans le blog. Alors je suggère que lorsqu'une panne d'inspiration arrive, nous écoutions un film dans le répertoire de Woody Allen, au hasard, et on viens en mettre notre impression ici.
Ça nous assure donc une activité "bouche-trou" (sans mauvaise connotation envers Woody, juste un terme comique pour donner un nom à cette activité) et aussi l'occasion de mieux connaitre l'œuvre de Woody Allen.
Alors pas de pression ni d'obligation; seulement quand ça adonnera. Le post devra commencer par Bouche-trou WA: Le titre du film.
Alors est-tu d'accord Cousine?
Il arrive parfois que nous sommes en manque d'inspiration cinématographique; nous ne savons plus quoi écouter, rien de nouveau nous intéresse ou on se demande quoi mettre dans le blog. Alors je suggère que lorsqu'une panne d'inspiration arrive, nous écoutions un film dans le répertoire de Woody Allen, au hasard, et on viens en mettre notre impression ici.
Ça nous assure donc une activité "bouche-trou" (sans mauvaise connotation envers Woody, juste un terme comique pour donner un nom à cette activité) et aussi l'occasion de mieux connaitre l'œuvre de Woody Allen.
Alors pas de pression ni d'obligation; seulement quand ça adonnera. Le post devra commencer par Bouche-trou WA: Le titre du film.
Alors est-tu d'accord Cousine?
samedi 17 octobre 2009
Max et les maximonstres
La première fois que j'ai vu une annonce de ce film, j'ai cru à une blague. C'est quoi ces espèces de grosses mascottes géantes qui courent dans les bois !?? Ça ne manque pas d'audace ! Maintenant que le film est sorti, j'apprends que ce n'est pas un film pour enfants mais qui s'adresse à tout le monde. Et Médiafilm en a même fait une excellente critique. C'est certain que je vais voir ce film, ne serait-ce que par pure curiosité car ça semble être un des films les plus étrange qui soit. Ça m'amène aussi à me demander quel genre de réalisateur peut entreprendre un défi du genre sans perdre toute sa crédibilité. Et bien il s'agit de Spike Jones (mari de Sofia Coppola, intéressant...) et qui est le réalisateur du merveilleux mais tout aussi étrange Being John Malkovich.
(en passant, je préfère le titre anglais: Where the Wild Things Are)
(en passant, je préfère le titre anglais: Where the Wild Things Are)
jeudi 15 octobre 2009
Films vu par Cousine
Après plus de 20 ans, j'ai décidé de réécouter Rocky. Et franchement, j'ai été agréablement surprise Ce film est totalement anti-hollywodien: un héro crasseux, une amoureuse froide, antisociale et pas si jolie que ça, de la sueur, de la saleté (la scène où il cale son verre d'oeuf, franchement dégueux), des loosers et une fin qui ne finit pas super bien. À revoir, si ce n'est pas déjà fait.
Un film français, une petite histoire, un petit film, des petits acteurs et une petite fin. Correct si ça passe à la télé et que vous n'avez rien à faire. Topo: une adolescente enceinte se lie d'amitié avec une femme qui vient de perdre sont fils et ont comme point commun l'amour de la broderie... pas grand chose de plus à dire...
OUF........ le genre de film coté 1 par médiafilm et qui date des années 60, un film vraiment pas facile à écouter, non pas parce que l'histoire est dure à suivre mais surtout parce qu'il y a des longueurs qui n'en finissent plus. Et on fini par se demander ou cela mènera. Une chose est certaine, une heure de moins n'aurait rien changé, il n'aurait même pas eu à couper les scénarios, c'est tout dire !
Cousine et PTA
Voici mon appréciation des films de Paul Thomas Anderson que j'ai vu.
Magnolia
Un film merveilleux, j'aime carrément tout de ce film: les acteurs, le scénario, la réalisation, l'ambiance, etc... C'est le genre de film (avec des histoires qui s'entrecroisent) facile à rater mais quand c'est réussi, c'est terriblement bon. C'est aussi un des ces films qui sont meilleur à chaque fois qu'on les écoute. Et ce que j'y préfère est l'atmosphère électrique et tout le long, on a le sentiment que quelque chose de terrible arrivera. Tom Cruise y donne une de ses meilleur performance dans son rôle de gourou matcho.
Punch Drunk Love
J'ai vu ce film au cinéma lorsqu'il est sorti, et je n'ai jamais vu un film où il y avait tant de monde qui sortaient avant la fin. C'est un film atypique, choquant, étrange mais je l'ai apprécié. Je ne saurait dire pour quoi exactement, pour l'expérience cinématographique probablement, mais j'ai aimé. Ceci dit, ce n'est pas son meilleur.
There will be blood
C'est drôle, cousin n'a pas aimé alors que moi j'ai beaucoup aimé, c'est rare que ça arrive ça ! Premièrement, j'ai adoré la musique qui selon moi jette sur le film un ambiance incroyable (signée par un membre de Radiohead). Mais ce que j'ai vraiment aimé du film c'est qu'il fait ressortir le côté sombre et méchant de l'être humain. C'est rare qu'un film réussi à se rendre si loin dans la psychologie de ses personnages et dans ce cas, je trouve que c'est une réussite totale. Je ne suis donc pas d'accord avec cousin qui dit que c'est un film banal et ordinaire.
Magnolia
Un film merveilleux, j'aime carrément tout de ce film: les acteurs, le scénario, la réalisation, l'ambiance, etc... C'est le genre de film (avec des histoires qui s'entrecroisent) facile à rater mais quand c'est réussi, c'est terriblement bon. C'est aussi un des ces films qui sont meilleur à chaque fois qu'on les écoute. Et ce que j'y préfère est l'atmosphère électrique et tout le long, on a le sentiment que quelque chose de terrible arrivera. Tom Cruise y donne une de ses meilleur performance dans son rôle de gourou matcho.
Punch Drunk Love
J'ai vu ce film au cinéma lorsqu'il est sorti, et je n'ai jamais vu un film où il y avait tant de monde qui sortaient avant la fin. C'est un film atypique, choquant, étrange mais je l'ai apprécié. Je ne saurait dire pour quoi exactement, pour l'expérience cinématographique probablement, mais j'ai aimé. Ceci dit, ce n'est pas son meilleur.
There will be blood
C'est drôle, cousin n'a pas aimé alors que moi j'ai beaucoup aimé, c'est rare que ça arrive ça ! Premièrement, j'ai adoré la musique qui selon moi jette sur le film un ambiance incroyable (signée par un membre de Radiohead). Mais ce que j'ai vraiment aimé du film c'est qu'il fait ressortir le côté sombre et méchant de l'être humain. C'est rare qu'un film réussi à se rendre si loin dans la psychologie de ses personnages et dans ce cas, je trouve que c'est une réussite totale. Je ne suis donc pas d'accord avec cousin qui dit que c'est un film banal et ordinaire.
lundi 12 octobre 2009
Ce que mes yeux ont vu
Mettant en vedette la très appréciée Sylvie Testud (qu'on a vue en rôle titre dans le formidable Sagan et aux côtés de Marion Cotillard dans La Vie en rose), Ce que mes yeux ont vu est à mon avis une splendide découverte, autant sur le plan du scénario que de la réalisation.
Lucie, qui étudie l'histoire de l'art dans une université de Paris, décide de concentrer ses recherches sur une partie très obscure de l'oeuvre de Watteau, peintre rococo du XVIIIe siècle. La chercheuse veut trouver et prouver, coûte que coûte, que cette mystérieuse femme qu'a peinte Watteau sur plusieurs tableaux, c'est Catherine Desmares, actrice célèbre de son temps.
L'intrigue, si elle semble bien facile, est toutefois basée sur une recherche très poussée de la part de l'équipe de production, si bien qu'on entre de plein fouet dans le film, sans possibilité de se perdre en cours de route. Même pour ceux qui n'auraient aucune idée de l'histoire de l'art, le fil des recherches est facile à suivre grâce aux multiples plans d'oeuvres d'art et aux hypothèses émises par Lucie.
Outre ses séances de recherches avec force gros plans de tableaux et de volumes d'histoire, Lucie rencontre Vincent, un sourd-muet qui la met sur une piste qu'elle suivra jusqu'à la fin. Des personnages viennent se greffer à sa quête : sa mère, comédienne qui lui prête de l'argent, puis son directeur de recherche, qui tente de la décourager, et enfin son amie restauratrice de tableaux, qui lui donne un coup de main dans son analyse. Les personnages, bien interprétés, laissent de la place aux éléments de l'intrigue (Watteau et ses modèles, en l'occurence), qui eux s'imbriquent les uns dans les autres sans être tirés par les cheveux.
Côté réalisation, j'ai adoré les plans : très rapprochés (toiles, yeux, mains, même de très beaux flous), ils sont tour à tour fixes ou filmés à l'épaule, ce qui dans ce cas donne du rythme. Jamais les images ne semblent s'entrecouper, tout est fluide et le réalisateur mène l'histoire avec brio. Comme le thème du film, la réalisation est très artistique, lente, avec une musique, selon les occasions, qui se fait mystérieuse, angoissante ou très calme. Fait à noter, la relation de Lucie avec le sourd-muet se fait dans le silence et l'expectative, chacun interprétant ce que l'autre tente de dire. Cet étrange lien tacite qui les unit rajoute au film une dimension à la fois très humaine et très dérangeante.
Je dois avouer que c'est vraiment un très bon film, puisque je n'arrive pas à trouver un aspect à lui reprocher. Ce n'est pas le chef-d'oeuvre du siècle, mais dans son genre, il y a de ces films qu'on n'arrive pas à ne pas aimer.
Lucie, qui étudie l'histoire de l'art dans une université de Paris, décide de concentrer ses recherches sur une partie très obscure de l'oeuvre de Watteau, peintre rococo du XVIIIe siècle. La chercheuse veut trouver et prouver, coûte que coûte, que cette mystérieuse femme qu'a peinte Watteau sur plusieurs tableaux, c'est Catherine Desmares, actrice célèbre de son temps.
L'intrigue, si elle semble bien facile, est toutefois basée sur une recherche très poussée de la part de l'équipe de production, si bien qu'on entre de plein fouet dans le film, sans possibilité de se perdre en cours de route. Même pour ceux qui n'auraient aucune idée de l'histoire de l'art, le fil des recherches est facile à suivre grâce aux multiples plans d'oeuvres d'art et aux hypothèses émises par Lucie.
Outre ses séances de recherches avec force gros plans de tableaux et de volumes d'histoire, Lucie rencontre Vincent, un sourd-muet qui la met sur une piste qu'elle suivra jusqu'à la fin. Des personnages viennent se greffer à sa quête : sa mère, comédienne qui lui prête de l'argent, puis son directeur de recherche, qui tente de la décourager, et enfin son amie restauratrice de tableaux, qui lui donne un coup de main dans son analyse. Les personnages, bien interprétés, laissent de la place aux éléments de l'intrigue (Watteau et ses modèles, en l'occurence), qui eux s'imbriquent les uns dans les autres sans être tirés par les cheveux.
Côté réalisation, j'ai adoré les plans : très rapprochés (toiles, yeux, mains, même de très beaux flous), ils sont tour à tour fixes ou filmés à l'épaule, ce qui dans ce cas donne du rythme. Jamais les images ne semblent s'entrecouper, tout est fluide et le réalisateur mène l'histoire avec brio. Comme le thème du film, la réalisation est très artistique, lente, avec une musique, selon les occasions, qui se fait mystérieuse, angoissante ou très calme. Fait à noter, la relation de Lucie avec le sourd-muet se fait dans le silence et l'expectative, chacun interprétant ce que l'autre tente de dire. Cet étrange lien tacite qui les unit rajoute au film une dimension à la fois très humaine et très dérangeante.
Je dois avouer que c'est vraiment un très bon film, puisque je n'arrive pas à trouver un aspect à lui reprocher. Ce n'est pas le chef-d'oeuvre du siècle, mais dans son genre, il y a de ces films qu'on n'arrive pas à ne pas aimer.
Libellés :
Ciné-club,
Critique de film,
Films vu par Gene
Antichrist, dernié-né de Lars Von Trier
Je viens de voir ce film que j'attendais depuis longtemps.
Comme d'habitude, Lars nous emmène dans les profondeurs de la psychologie humaine, cette fois-ci dans un thème d'horreur. Comme d'habitude avec ses films, on ne peux rester indifférent et ça va demander quelques écoutes et réflexions pour bien saisir tout le sens du message. Comme d'habitude, il nous transporte dans un monde à part.
Si je compare avec ses autres films, je dois dire qu'il me semble un peu moins bon (ça ne veux pas dire mauvais, loin de là!) que les précédents. Ça me semble moins rempli, moins complet; mais je suppose que c'est voulu vu le sujet traité et l'ambiance générale. C'est un genre qu'il n'avais pas encore fait. Je me sens comme la première fois que j'ai vu The Shining de Stanley Kubrick; j'avais pas tant aimé sur le coup et ça traitais d'horreur, puis à force de l'écouter j'ai fini par vraiment l'aimer; je suppose que ça va faire la même chose avec ce film.
Donc j'ai aimé ce film et je vais très certainement le réécouter car je suis toujours fasciné par le monde de Lars Von Trier, et ce film ne fait pas exception.
C'est une oeuvre originale, intense et sombre. 18 ans et + !!! Soyez sur à 100% que vos enfants ne soient pas à proximité lors de votre première écoute!
Comme d'habitude, Lars nous emmène dans les profondeurs de la psychologie humaine, cette fois-ci dans un thème d'horreur. Comme d'habitude avec ses films, on ne peux rester indifférent et ça va demander quelques écoutes et réflexions pour bien saisir tout le sens du message. Comme d'habitude, il nous transporte dans un monde à part.
Si je compare avec ses autres films, je dois dire qu'il me semble un peu moins bon (ça ne veux pas dire mauvais, loin de là!) que les précédents. Ça me semble moins rempli, moins complet; mais je suppose que c'est voulu vu le sujet traité et l'ambiance générale. C'est un genre qu'il n'avais pas encore fait. Je me sens comme la première fois que j'ai vu The Shining de Stanley Kubrick; j'avais pas tant aimé sur le coup et ça traitais d'horreur, puis à force de l'écouter j'ai fini par vraiment l'aimer; je suppose que ça va faire la même chose avec ce film.
Donc j'ai aimé ce film et je vais très certainement le réécouter car je suis toujours fasciné par le monde de Lars Von Trier, et ce film ne fait pas exception.
C'est une oeuvre originale, intense et sombre. 18 ans et + !!! Soyez sur à 100% que vos enfants ne soient pas à proximité lors de votre première écoute!
mardi 6 octobre 2009
Il faut que vous regardiez-ça
Je n'en dis pas plus, je vous dis seulement de prendre 1:05 de votre temps pour regarder ça, ça en vaut la peine!
Coup de coeur pour un film de zombie
Je viens d'aller voir Zombieland et je dois dire qu'après le film, je me suis demandé qui pourrais bien dire que ce film est mauvais. C'est vraiment bon, il ne faut surtout pas que vous sous-estimiez ce film. C'est original, rafraichissant, le fun, ça se prend pas trop au sérieux tout en étant bien fait, je vous dis c'est surprenant. Et Woody Harrelson est de retour dans une super forme.
Entucas c'est surement le fait que peu de films, surtout de zombie, atteignent ce niveau qui fait qu'il ressort du lot.
à voir impérativement.
1. C'est mon meilleur film de zombie
2. Je me l'achète en DVD dès qu'il sort.
Entucas c'est surement le fait que peu de films, surtout de zombie, atteignent ce niveau qui fait qu'il ressort du lot.
à voir impérativement.
1. C'est mon meilleur film de zombie
2. Je me l'achète en DVD dès qu'il sort.
Coco avant Chanel vu par Cousine
J'avais hâte de voir ce film. Je l'ai vu hier soir et j'ai passé un beau moment. C'est le genre de film biographique classique qui vous intéressera seulement si le personnage pricipal vous allume. En ce qui me concerne, je connaissais le personnage mais je ne savais pas grand chose sur sa vie privée. J'ai donc été ravie de découvrir son passé de chanteuse de cabaret ainsi que de savoir ce qui l'a poussé à la création. Par contre, j'avoue que je suis tout de même restée un peu sur mon appétit, je sais que le film s'appelle Coco avant Chanel mais j'aurai tout de même apprécié qu'on en montre un peu plus sur sa carrière professionnelle. J'espère donc qu'il y aura un Coco après Chanel !
J'ai aimé: la performance d'Audrey Tautou, les costumes, les décors, l'ambiance
J'ai moins aimé: Difficile de s'y retrouver dans le temps: l'histoire se passe sur 6 mois ou sur 5 ans ?? Et, la relation entre Coco et l'homme qui l'héberge est mal définie.
J'ai aimé: la performance d'Audrey Tautou, les costumes, les décors, l'ambiance
J'ai moins aimé: Difficile de s'y retrouver dans le temps: l'histoire se passe sur 6 mois ou sur 5 ans ?? Et, la relation entre Coco et l'homme qui l'héberge est mal définie.
Le 3D "réel"
Vous rappelez-vous de mon post sur James Cameron? J'y mentionnais que je désirais aller voir son nouveau film "Avatar" à Québec au Imax pour vivre le film en 3D.
Imaginez-vous donc que je viens de lire dans le journal d'ici (Saguenay) que le seul cinéma de Chicoutimi va se doter d'une salle de cinéma appelée "RealD 3D". Je site un bout de l'article: "C'est la même technologie qu'Imax, mais la taille de l'écran est différente." En plus, ils parlent justement que le film Avatar va y être présenté. Et si j'ai bien compris, ça va être le premier.
Donc ça ça veux dire que si cette nouvelle technologie supposément comme Imax est en faite plus poche qu'Imax, je ne pourrai pas aller la tester avec un autre film avant puisque comme j'ai pu lire Avatar va être le premier. Donc soit je prend une chance et j'écoute Avatar ici à chicoutimi à risque de gâcher mon trip à cause d'une technologie moindre qui fait juste essayer de copier Imax mais qui ne réussit pas tant que ça, ou soit je ne prend pas de chance et je mise sur la valeur sure qu'est Imax à Québec.
Y a-t-il une personne qui puisse m'éclairer dans mon dilemme?
Imaginez-vous donc que je viens de lire dans le journal d'ici (Saguenay) que le seul cinéma de Chicoutimi va se doter d'une salle de cinéma appelée "RealD 3D". Je site un bout de l'article: "C'est la même technologie qu'Imax, mais la taille de l'écran est différente." En plus, ils parlent justement que le film Avatar va y être présenté. Et si j'ai bien compris, ça va être le premier.
Donc ça ça veux dire que si cette nouvelle technologie supposément comme Imax est en faite plus poche qu'Imax, je ne pourrai pas aller la tester avec un autre film avant puisque comme j'ai pu lire Avatar va être le premier. Donc soit je prend une chance et j'écoute Avatar ici à chicoutimi à risque de gâcher mon trip à cause d'une technologie moindre qui fait juste essayer de copier Imax mais qui ne réussit pas tant que ça, ou soit je ne prend pas de chance et je mise sur la valeur sure qu'est Imax à Québec.
Y a-t-il une personne qui puisse m'éclairer dans mon dilemme?
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